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L' art ornemental: revue hebdomadaire illustrée — 3.1885

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Nr. 157 (30 Janvier 1886)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0214

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DIX CENTIMES X* E NUMÉRO

PARIS : 29, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et O.

TURIN : Mattirolo Luigi, io,Via Po. Directeur 61 RédiClenr en ebef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.

Paris et Dép. : Un in, 5 (r. — Sii mois, 2 (r. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union postale : Un in, 8 fr. — Sii mois, 4 tr.

M. Victor Ceresole, après avoir laissé derrière vous, à votre gauche, la
charmante Trévise et les collines riantes de Conegliano, vous trouvez à
votre droite la petite ville de Pordenone.

C'est le Portus Naonis des anciens, situé dans une vaste plaine, au pied
des derniers contreforts des Alpes Juliennes, verdoyantes au printemps,
desséchées en automne et servant alors parfois aux évolutions de quelques
régiments de cavalerie italienne. Cette Jolie bourgade, qui a donné son
nom au peintre Giovanni (Antonio Licinio), est un petit centre industriel
où prospèrent deux grandes filatures. Les eaux du Noncello (le Naone des

/'

Sucrier en argent.
Travail français du temps de Louis XV.

EXPLICATION DES PLANCHES

Sucrier en argent.

Ce sucrier est un travail français du temps de Louis XV.

Les reliquaires de la ville de Pordenone.
Au bout de trois heures de chemin de fer de Venise à Trieste. dit

anciens) la mettent en rapport direct avec la mer Adriatique, dont les
barques peuvent encore remonter jusqu'à cet endroit.

La fabrique de l'église de Saint-Marc de Pordenone, avec le consen-
tement d'une administration municipale ignorante, avait, en 1878, fait un
contrat pour la vente de treize reliquaires très anciens appartenant à cette
église. On avait décidé de céder, pour la somme ridicule de 3,000 lires, ces
reliquaires excessivement rares à cause de la matière, métal noble dont la
valeur intrinsèque les a mis pendant près de cinq siècles en danger d'être
fondus. Heureusement l'éveil fut donné à temps. Plusieurs patriotes, aussi
bien les libres penseurs que les cléricaux, s'en mêlèrent et protestèrent

dans les journaux d'abord, auprès de la préfecture d'Udine ensuite, puis
auprès du ministère de l'intérieur du royaume d'Italie, à Rome. Ce dernier
fit examiner la chose par la commission provinciale pour la conservation
des oeuvres d'art. L'Académie d'Udine à son tour s'en émut et, à la date
du 21 juin 1878, M. Joseph-Hubert de Valentinis, président de la commis-
sion que nous avons nommée, en fit le sujet d'une conférence publique.
Tous ces efforts réunis furent heureusement couronnés de succès; le con-
trat de vente fut cassé, et ces trésors, d'une valeur artistique toute spéciale
pour l'histoire de la bijouterie, seront conservés à Pordenone, où ils se
trouvent aujourd'hui sous la protection spéciale de l'État. Nos estampes
 
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