DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.19487#0228
Hinweis: Dies ist eine zusätzlich gescannte Seite, um Farbkeil und Maßstab abbilden zu können.
0.5
1 cm
N° 145- — Troisième année
7 Novembre 1885.
DIX CENTIMES LE N TJ M E R. O
PARIS : 20, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et C10.
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédaclear en chef : Cje. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
Paris el Dép. : Un h, 5 fr. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union postale : Un in, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Soupière en argent.
C'est un travail français du temps de Louis XV; un des plus jolis,
un des plus sobres et en même temps un des plus ronflants qui se puissent
voir. C'est un des types les plus agréables de l'orfèvrerie, qui éclôt avec
Claude Balin, Thomas Germain et Just-Aurèle Meissonnier, après la mort
de Louis XIV, et qui marque si bien le désir manifesté par la société de
cette époque, de retrouver le mouvement, les fêtes, la vie et les plaisirs
qui avaient marqué le commencement d'un règne qui se terminait si tris-
tement.
Soupière en argent. _ (0
Travail français du temps de Louis XV. E
o
Petite Armoire.
Ile-de-France
Nous avons déjà dit que la véritable armoire, l'armoire indépendante,
l'armoire-meuble à deux étages et à vantaux ne paraissait pas avant la fin
du règne de Henri II. Les armoires indépendantes, antérieures à cette
époque, sont des armoires de sacristie. Elles sont faites en bois de chêne,
de noyer ou-de poirier, et garnies de ferrures ornées. Elles étaient souvent
aussi enrichies de peintures, de dorures et d'incrustations.
Le meuble à deux vantaux, l'armoire que nous reproduisons et qui fait
partie de la collection de M. Bonnaffé, est une armoire-meuble de l'Ile-
de-France. Chaque époque, dit son propriétaiEE Q
prête à sa manière le type primitif de l'armoire E
l'adapte à son génie. L'Ile-de-France construit E- (~ ^
en hauteur, à deux corps égaux ou à peu prèsE_£r r\ 2
ches, pour faire monter la composition. Le =_ / N >■
l'architecture très étudiée, l'exécution délicate, à = œ
et les cadres unis, les parties nues faisant touj -
décorées. L'ornementation, lisible, discrète, éc =f Q) c
en compartiments ou en médaillons portant E
nymphes couchées, des chimères ou des cygnes ;
de Jean Goujon est évidente.
08
!■ O °
HP O
O
7 Novembre 1885.
DIX CENTIMES LE N TJ M E R. O
PARIS : 20, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et C10.
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Directeur et Rédaclear en chef : Cje. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
Paris el Dép. : Un h, 5 fr. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union postale : Un in, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
EXPLICATION DES PLANCHES
Soupière en argent.
C'est un travail français du temps de Louis XV; un des plus jolis,
un des plus sobres et en même temps un des plus ronflants qui se puissent
voir. C'est un des types les plus agréables de l'orfèvrerie, qui éclôt avec
Claude Balin, Thomas Germain et Just-Aurèle Meissonnier, après la mort
de Louis XIV, et qui marque si bien le désir manifesté par la société de
cette époque, de retrouver le mouvement, les fêtes, la vie et les plaisirs
qui avaient marqué le commencement d'un règne qui se terminait si tris-
tement.
Soupière en argent. _ (0
Travail français du temps de Louis XV. E
o
Petite Armoire.
Ile-de-France
Nous avons déjà dit que la véritable armoire, l'armoire indépendante,
l'armoire-meuble à deux étages et à vantaux ne paraissait pas avant la fin
du règne de Henri II. Les armoires indépendantes, antérieures à cette
époque, sont des armoires de sacristie. Elles sont faites en bois de chêne,
de noyer ou-de poirier, et garnies de ferrures ornées. Elles étaient souvent
aussi enrichies de peintures, de dorures et d'incrustations.
Le meuble à deux vantaux, l'armoire que nous reproduisons et qui fait
partie de la collection de M. Bonnaffé, est une armoire-meuble de l'Ile-
de-France. Chaque époque, dit son propriétaiEE Q
prête à sa manière le type primitif de l'armoire E
l'adapte à son génie. L'Ile-de-France construit E- (~ ^
en hauteur, à deux corps égaux ou à peu prèsE_£r r\ 2
ches, pour faire monter la composition. Le =_ / N >■
l'architecture très étudiée, l'exécution délicate, à = œ
et les cadres unis, les parties nues faisant touj -
décorées. L'ornementation, lisible, discrète, éc =f Q) c
en compartiments ou en médaillons portant E
nymphes couchées, des chimères ou des cygnes ;
de Jean Goujon est évidente.
08
!■ O °
HP O
O