N 159. — Quatrième année. tf^^Oç^f». 13 Février 1880
DIX CENTIMES LE NUMERO
PARIS : 20, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et O".
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Direetear et RédacUar en Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
Paris el Dép. : En «n, 5 fr. — Six mois, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Dnion postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
on lui reproche à juste titre
EXPLICATION DES PLANCHES s:1 lourdeur-Mais,>ainsi fon
en peut juger, les ortevres
allemands ont su imprimer à
Plat et vidercome. leurs pièces, et surtout à cer-
tains vidercomes, un carac-
Notre plat est en argent '^Ê^Êf tcre de pompe véritable. Celui
et vermeil repoussé ; c'est un 'S2iP> 1ue nous reproduisons a
travail hollandais du xvn° siè- /^"'^SbsK^ toutes les qualités et tous les
cle. Notre vidercome est en &ÊÊm&\^± défauts de ce style. Le buste
argent; c'est un travail polo- ''^^^B^ML C'U' 'C couronne est ce'u' de
nais de 1587. Ces deux objets WlÈM Stephan Bathori, roi de Po-
sonttrès intéressants, le vider- .^^^^fe^^^^^^T* filllll^'ï'x. logne, qui fut prince de Tran-
come surtout, dont la forme _ ^^^^^y^^^T^^ifsMl^nBa^JlîtB^- sylvanie après Jean Sigismond,
et la décoration offrent des /^C^Ki \ X -^^^^ '''WÊPt^^ roi de Polo8ne aPrès Heilri
caractères bien particuliers. /^R^^^V^Ï^^fe^^i "'sBSEP^ÎjÇ ' de Valois, chef redouté des
Nous avons déjà eu occasion ftfâ$0*$-'1Cosaques de l'Ukraine qu'il
de parler du grand élan qui se /É^^^^^^^^^^'^^5H| ^W^f'i^9^ÊÊÊk organisa en milice régulière
produisit en France vers le l*0t?5j^$Êf^f?§? l^^lfflBBi^^T^~^^^^SmW^\ Pour les opposer aux Turcs
milieu du xvi« siècle, dans le et aux Russes. Bathori naquit
sens de la production de pièces ^^^ff^^^^t-^^^gfgjWFÂ^^Nw ^MVÊmS^ÊÊÊk en «532 et mourut en 1586.
d'orfèvrerie. Lesguerresdésas-
treuses, subies par le pays /1?*§^^^^'' Cour do la mosquée du Medreoeh-
dans les premières années de f ft, ,/,'(' ^ \ J11VÊffê^^^SC^^^^MÊSBm^^^^^T^^^^^^Mi' Maderi-Chah-Sultan-Hussein,
de ce siècle, avaient forcé M .^S^'^^tfÊ ffl iÊM P^^flH' U&WJTiïÊiïMk à Ispahan.
Louis XII à signer un édit
défendant aux orfèvres de U' Ç^K^^i^^MÊÊt^^^Ê^^^^^SIÊÊ^WÊM F*JSW/^-^WlÊÊ/k Notre estampe donne la
fabriquer aucune pièce, vase, U§ y M\ f^^i^màJSU/m '^^MKf^^-'T ff •• VUC UnU grandes salles
châsse, ostensoir, vaisselle, ¥ ^^<^T¥^PflM de la mosquée du Medreceh-
sans une autorisation préa- 1. ( V,r5*/if^#^ Maderi-Chah-Sultan-Hussein,
lable. 11 en était resuite un U ^W^^^T^^M^P^^R^ÎlraiB à Ispahan.
temps d'arrêt pour l'orfèvrerie. Y rÇ^S-' f' W^^MJ^':^9 'jJÊ^^^^^^^^Ê^^- 'W^WÊÊÊÊÊi La cour principale,carrée,
qui ne tarda pas à prendre sa %■ 'l^lC ^SS^BÊlUm^mlKÊÊiff^ ujÈffîfëWï* dit M' Vi°»et-le - Duc , est
revanche sous François Ie1'. entourée de deux étages de
Il faudrait, comme le fait .~;:J1cellules avec logettes.
remarquer M. Jacquemard, "^^^0 ;^^^:^^p^'^^lÊ': - ■■ - : -^SÊ^^^ wBÈ"l&ÊÊm^^ ' - Dans les deux axes s'ou-
une étude spéciale et des pages ^KHSb^^|~ ^ " vrent des salles couvertes en
sans nombre pour analyser ■ -"j^^^^^^^. -: coupole et précédées de ces
sérieusement les phases de -f" ' .^^^^^^^^^^^Ê?" ' vastes porches d'un aspect si
cette grande époque de la \,^tt^^^^^^M|^^r^rtlt^^^^^^' ~ grandiose.
Renaissance, tant en Italie , y- ^/'/"'Tf^^^mÊ^ ,TTt T§' 1iHB^^ La construction, élevée
qu'en France et en Allemagne. ^<sO«P^^^^^^» •.''^î:^^^^^^^^^^ en briques et moellons, est
On sait que rien n'est plus ëlillll^ÉËÉ?SiES^ . l-"''' - entièrement revêtue deplaques
rare que les pièces d'orfèvre- ^^y»m^^^^^gBgjSS^^^. "' ~* ' de faïences étnaillées dont les
rie bien authentiques, et les ........ colorations sont combinées
collections nous montrent Put en argent et vermeil repoussé. Hollande, xvh° siècle. avec un art infini,
trop peu d'oeuvres de ces Vidercome en argent, orné du buste de Stephan Bathori, roi de Pologne. Ainsi, celte coupole pré-
mtéressantes époques pour Travail polonais de 1587. sente une ornementation blan-
qu'on ait l'idée de l'abondance che jaunâtre sur un fond tur.
et de la fécondité des maîtres. En ce qui touche particulièrement à quoise cerné de brun. Les fûts des minarets se détachent avec vigueur et la
grande arcade est entourée d'une large inscription blanche sur bleu profond.
1 orfèvrerie allemande, à laquelle se rattache étroitement notre vidercome,
DIX CENTIMES LE NUMERO
PARIS : 20, cité d'Antin. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et O".
TURIN : Mattirolo Luigi, io, Via Po. Direetear et RédacUar en Chef : G. DARGENTY NEW-YORK : Brentano Brothers.
Paris el Dép. : En «n, 5 fr. — Six mois, 2 fr. 50 ON S'ABONNE SANS FRAIS DANS TOUS LES BUREAUX DE POSTE Dnion postale : Un an, 8 fr. — Six mois, 4 fr.
on lui reproche à juste titre
EXPLICATION DES PLANCHES s:1 lourdeur-Mais,>ainsi fon
en peut juger, les ortevres
allemands ont su imprimer à
Plat et vidercome. leurs pièces, et surtout à cer-
tains vidercomes, un carac-
Notre plat est en argent '^Ê^Êf tcre de pompe véritable. Celui
et vermeil repoussé ; c'est un 'S2iP> 1ue nous reproduisons a
travail hollandais du xvn° siè- /^"'^SbsK^ toutes les qualités et tous les
cle. Notre vidercome est en &ÊÊm&\^± défauts de ce style. Le buste
argent; c'est un travail polo- ''^^^B^ML C'U' 'C couronne est ce'u' de
nais de 1587. Ces deux objets WlÈM Stephan Bathori, roi de Po-
sonttrès intéressants, le vider- .^^^^fe^^^^^^T* filllll^'ï'x. logne, qui fut prince de Tran-
come surtout, dont la forme _ ^^^^^y^^^T^^ifsMl^nBa^JlîtB^- sylvanie après Jean Sigismond,
et la décoration offrent des /^C^Ki \ X -^^^^ '''WÊPt^^ roi de Polo8ne aPrès Heilri
caractères bien particuliers. /^R^^^V^Ï^^fe^^i "'sBSEP^ÎjÇ ' de Valois, chef redouté des
Nous avons déjà eu occasion ftfâ$0*$-'1Cosaques de l'Ukraine qu'il
de parler du grand élan qui se /É^^^^^^^^^^'^^5H| ^W^f'i^9^ÊÊÊk organisa en milice régulière
produisit en France vers le l*0t?5j^$Êf^f?§? l^^lfflBBi^^T^~^^^^SmW^\ Pour les opposer aux Turcs
milieu du xvi« siècle, dans le et aux Russes. Bathori naquit
sens de la production de pièces ^^^ff^^^^t-^^^gfgjWFÂ^^Nw ^MVÊmS^ÊÊÊk en «532 et mourut en 1586.
d'orfèvrerie. Lesguerresdésas-
treuses, subies par le pays /1?*§^^^^'' Cour do la mosquée du Medreoeh-
dans les premières années de f ft, ,/,'(' ^ \ J11VÊffê^^^SC^^^^MÊSBm^^^^^T^^^^^^Mi' Maderi-Chah-Sultan-Hussein,
de ce siècle, avaient forcé M .^S^'^^tfÊ ffl iÊM P^^flH' U&WJTiïÊiïMk à Ispahan.
Louis XII à signer un édit
défendant aux orfèvres de U' Ç^K^^i^^MÊÊt^^^Ê^^^^^SIÊÊ^WÊM F*JSW/^-^WlÊÊ/k Notre estampe donne la
fabriquer aucune pièce, vase, U§ y M\ f^^i^màJSU/m '^^MKf^^-'T ff •• VUC UnU grandes salles
châsse, ostensoir, vaisselle, ¥ ^^<^T¥^PflM de la mosquée du Medreceh-
sans une autorisation préa- 1. ( V,r5*/if^#^ Maderi-Chah-Sultan-Hussein,
lable. 11 en était resuite un U ^W^^^T^^M^P^^R^ÎlraiB à Ispahan.
temps d'arrêt pour l'orfèvrerie. Y rÇ^S-' f' W^^MJ^':^9 'jJÊ^^^^^^^^Ê^^- 'W^WÊÊÊÊÊi La cour principale,carrée,
qui ne tarda pas à prendre sa %■ 'l^lC ^SS^BÊlUm^mlKÊÊiff^ ujÈffîfëWï* dit M' Vi°»et-le - Duc , est
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Il faudrait, comme le fait .~;:J1cellules avec logettes.
remarquer M. Jacquemard, "^^^0 ;^^^:^^p^'^^lÊ': - ■■ - : -^SÊ^^^ wBÈ"l&ÊÊm^^ ' - Dans les deux axes s'ou-
une étude spéciale et des pages ^KHSb^^|~ ^ " vrent des salles couvertes en
sans nombre pour analyser ■ -"j^^^^^^^. -: coupole et précédées de ces
sérieusement les phases de -f" ' .^^^^^^^^^^^Ê?" ' vastes porches d'un aspect si
cette grande époque de la \,^tt^^^^^^M|^^r^rtlt^^^^^^' ~ grandiose.
Renaissance, tant en Italie , y- ^/'/"'Tf^^^mÊ^ ,TTt T§' 1iHB^^ La construction, élevée
qu'en France et en Allemagne. ^<sO«P^^^^^^» •.''^î:^^^^^^^^^^ en briques et moellons, est
On sait que rien n'est plus ëlillll^ÉËÉ?SiES^ . l-"''' - entièrement revêtue deplaques
rare que les pièces d'orfèvre- ^^y»m^^^^^gBgjSS^^^. "' ~* ' de faïences étnaillées dont les
rie bien authentiques, et les ........ colorations sont combinées
collections nous montrent Put en argent et vermeil repoussé. Hollande, xvh° siècle. avec un art infini,
trop peu d'oeuvres de ces Vidercome en argent, orné du buste de Stephan Bathori, roi de Pologne. Ainsi, celte coupole pré-
mtéressantes époques pour Travail polonais de 1587. sente une ornementation blan-
qu'on ait l'idée de l'abondance che jaunâtre sur un fond tur.
et de la fécondité des maîtres. En ce qui touche particulièrement à quoise cerné de brun. Les fûts des minarets se détachent avec vigueur et la
grande arcade est entourée d'une large inscription blanche sur bleu profond.
1 orfèvrerie allemande, à laquelle se rattache étroitement notre vidercome,