DOI Heft:
Nr. 183 (31 Juillet 1886)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19488#0110
PARIS : J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin. DIX CENTIMES LE NUMÉRO PARIS : J. ROUAM, éditeur, 29, cité d'Antin.
LONDRES: Gilbert Wood & G", 175, Strand. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et C'".
TURIN : Mattirolo Luigi, 10, Via Po. Dimtonr «t Re'duUnr en tM : G. DARGENTY - Istace.
Paris ét Dép. : Du in, 5 (r. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union pottili : On m, 8 fr. — Six Mil, 4 [t.
EXPLICATION DES PLANCHES
ciselure que Cellini n'eût pas
HHBHf|WBI|fflMTO desavouée.
Le fleuret, haut levé, rece-
9 vait une bougie creuse comme
■^^HWOTf^^^CTr^Bj 9 l'attribut d'un de ces génies nom-
qu'ils éclairent. Beaucoup de H ' 1 B moitié bouc, avec oreilles poin-
lustres sont en fer, en cuivre ,: 1 I j BBBj tues et 9ueue t'e cheval.
ciselés ; d'autres sont en bronze ! , 1 'Ai également le dieu Pan qui, lui
doré et décorés de cristaux: BJ pHËflHHj HIHHH Bj aussi, avait le pied fourchu,
BBBBBBBBBBBBsM BBHi Bffl!wM^H BsiaB^^BsmBBBBBBBBBBBBB
est un type de ce dernier genre. if MilBbÉPI 'BM^rB^B.' hÏI HffiW I Dieu cornu.
On nomme lustres de Venise des , ' ||fl}AI J j SBftiUlflsl EUE instfiBB D'ailleurs, Montfaucon nous
lustres exécutés en verre dans B^WjlBi^ Wm^'^êKRwttWfwWÊÊk BJ apprend qu'il existait un Pan
la célèbre fabrique de Murano, à H Bj fîBl^Bifllrc"™11!SMiWBmjiflHMiri PP^«BPfcfeS:i' M •(■ lumineux, c'est-à-dire porte-
Venise : le'palais du Quirinal en ■ BBB ' BBB LVBlsVft^-'si I BHMmI%BwBIBbPNhI EtëH I Bï II B BBBI lumière, ce qui s'accorde avec la
contient de magnifiques. IL existe Hj ■ MB» ■ lIBBBwte»BBftWffliBBBWlB,*.'i> WT™'iBl iB B destination de notre chandelier-
également des lustres en faïence Bj Bj 11 BJ [|Bj f|[f||f|]|•B^BwlWBWriwIBwBbKVa&M B ' | | statuette.
et en porcelaine de Saxe. On fait I 11||BBlBWffjffi |p^ffl^^^^Mwjil f^"^^WfjjjW' Il |fl D'autres prennent cette figu-
remonter l'invention des lustres Bj I Tlne ^°UI" un ^uc'^er' ce qui,
premier qui aurait fabriqué un I H a BfnlBffHP"^' '^Pnfflfl^SilffijP ' ™^■ySl' ' Quoi qu'il en soit, il ne faut
chandelier pendant et à branches BtjfjBBsillS pas s'attacher plus que de raison
nombreuses, c'est-à-dire un véri- B ■HMBfjM ul^^in^(SniB^FNr\^lf^'ff^^^l H^BUPt^P^BI >à ,rouver un sens emblématique
table lustre. H . !"' ' '^jlftlB^ à cet objet. Les artistes de la
|»^BjBBBJlgB^ Renaissance^ ne visaient pas à tant
Ce curieux objet, qui est de BJ WÊ^SÊS^^^^^KsSt^F^W^ WÊ*ÈJ?t 'îWa^Eiffiff i'Irlil I sérieux de l'emblème. Le plus
la lin du xvi° siècle, appartient ^BBsP'BBsï raHSÏS*SB^ simple est de ne voir dans ce
au musée municipal d'Angers. I B^BB^||K|Sw chandelier qu'un simple ^c ha ri-
de 34 centimètres. Il est en bronze I Bflfjj^Blw I cution presque magistrale,
et doré. Il a^ dû BBB^hBBB^^^^BB^
socle est d'une délicatesse de Grand lustre du temps de Louis XVI, en cristal de roche. de Hollande se noie dans le flot
LONDRES: Gilbert Wood & G", 175, Strand. Paraissant tous les Samedis. BRUXELLES : A. N. Lebègue et C'".
TURIN : Mattirolo Luigi, 10, Via Po. Dimtonr «t Re'duUnr en tM : G. DARGENTY - Istace.
Paris ét Dép. : Du in, 5 (r. — Sii mois, 2 fr. 50 on s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste Union pottili : On m, 8 fr. — Six Mil, 4 [t.
EXPLICATION DES PLANCHES
ciselure que Cellini n'eût pas
HHBHf|WBI|fflMTO desavouée.
Le fleuret, haut levé, rece-
9 vait une bougie creuse comme
■^^HWOTf^^^CTr^Bj 9 l'attribut d'un de ces génies nom-
qu'ils éclairent. Beaucoup de H ' 1 B moitié bouc, avec oreilles poin-
lustres sont en fer, en cuivre ,: 1 I j BBBj tues et 9ueue t'e cheval.
ciselés ; d'autres sont en bronze ! , 1 'Ai également le dieu Pan qui, lui
doré et décorés de cristaux: BJ pHËflHHj HIHHH Bj aussi, avait le pied fourchu,
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On nomme lustres de Venise des , ' ||fl}AI J j SBftiUlflsl EUE instfiBB D'ailleurs, Montfaucon nous
lustres exécutés en verre dans B^WjlBi^ Wm^'^êKRwttWfwWÊÊk BJ apprend qu'il existait un Pan
la célèbre fabrique de Murano, à H Bj fîBl^Bifllrc"™11!SMiWBmjiflHMiri PP^«BPfcfeS:i' M •(■ lumineux, c'est-à-dire porte-
Venise : le'palais du Quirinal en ■ BBB ' BBB LVBlsVft^-'si I BHMmI%BwBIBbPNhI EtëH I Bï II B BBBI lumière, ce qui s'accorde avec la
contient de magnifiques. IL existe Hj ■ MB» ■ lIBBBwte»BBftWffliBBBWlB,*.'i> WT™'iBl iB B destination de notre chandelier-
également des lustres en faïence Bj Bj 11 BJ [|Bj f|[f||f|]|•B^BwlWBWriwIBwBbKVa&M B ' | | statuette.
et en porcelaine de Saxe. On fait I 11||BBlBWffjffi |p^ffl^^^^Mwjil f^"^^WfjjjW' Il |fl D'autres prennent cette figu-
remonter l'invention des lustres Bj I Tlne ^°UI" un ^uc'^er' ce qui,
premier qui aurait fabriqué un I H a BfnlBffHP"^' '^Pnfflfl^SilffijP ' ™^■ySl' ' Quoi qu'il en soit, il ne faut
chandelier pendant et à branches BtjfjBBsillS pas s'attacher plus que de raison
nombreuses, c'est-à-dire un véri- B ■HMBfjM ul^^in^(SniB^FNr\^lf^'ff^^^l H^BUPt^P^BI >à ,rouver un sens emblématique
table lustre. H . !"' ' '^jlftlB^ à cet objet. Les artistes de la
|»^BjBBBJlgB^ Renaissance^ ne visaient pas à tant
Ce curieux objet, qui est de BJ WÊ^SÊS^^^^^KsSt^F^W^ WÊ*ÈJ?t 'îWa^Eiffiff i'Irlil I sérieux de l'emblème. Le plus
la lin du xvi° siècle, appartient ^BBsP'BBsï raHSÏS*SB^ simple est de ne voir dans ce
au musée municipal d'Angers. I B^BB^||K|Sw chandelier qu'un simple ^c ha ri-
de 34 centimètres. Il est en bronze I Bflfjj^Blw I cution presque magistrale,
et doré. Il a^ dû BBB^hBBB^^^^BB^
socle est d'une délicatesse de Grand lustre du temps de Louis XVI, en cristal de roche. de Hollande se noie dans le flot