DOI Heft:
No 619
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19272#0029
25e Année
L'ART POUR TOUS
N° 619
XVIc-XVIIIe SIECLES. — ateliers du japon NEUF GARDES DE SABRE
en fer OUVRÉ, INCRUSTÉ d'or et d'aRGENT
(Au Musée Reiber)
„ Wm
W ml
5353
5352 5354
5355
5358
5356
5357
5360
5359
Les Japonais ont de tout temps déployé un grand luxe
dans leurs armes habituelles : ce double sabre qu'ils portent
à leur ceinture et qui est un signe de noblesse ou de dis-
tinction. Les poignées de ces armes sont généralement
accompagnées de gardes en fer ciselé, curieusement
ouvragées de travaux d'incrustation en métaux précieux.
Nous en avons recueilli une collection considérable; en
voici un premier choix : types variés, où la fantaisie de
l'artisan s'est donné un libre cours.
L'entaille milieu sert de base à la lame du sabre; elle
est accompagnée de une ou deux autres découpures de
forme ovale, et qui laissent passer les petits couteaux ou
affiloirs qui se fixent sur la gaine ou fourreau. L'espace,
réduit par ces ouvertures, et qui est circonscrit par des
contours courbes de formes caractéristiques, est décoré de
motifs divers empruntés à la nature (fleurs, fruits, insectes,
oiseaux) ou aux animaux légendaires (tigres, dragons,
oiseaux de Fô. etc.), ou enfin à des éléments d'ornementa-
tion courante (rinceaux, etc., figures 5353, 5358). Au 5352,
on voit une branche de courge (or en relief) avec une
libellule; dans le haut du 5354, un crabe caché sous une
touffe de bambou. Au 5355, des chiens de f6 descendent des
rochers d'une cascade; et le 5356, entièrement repercé à
jour, laisse voir deux canards sauvages volant au-dessus
d'une barque attachée au rivage. Le fond du n° 5360 imite
les veines du bois (grandeur d'exécution]. Les parties
noires des 5352 et 5358 sont rebouchées en acier bleui.
25» ANNÉE. —
N° 6.
2573
L'ART POUR TOUS
N° 619
XVIc-XVIIIe SIECLES. — ateliers du japon NEUF GARDES DE SABRE
en fer OUVRÉ, INCRUSTÉ d'or et d'aRGENT
(Au Musée Reiber)
„ Wm
W ml
5353
5352 5354
5355
5358
5356
5357
5360
5359
Les Japonais ont de tout temps déployé un grand luxe
dans leurs armes habituelles : ce double sabre qu'ils portent
à leur ceinture et qui est un signe de noblesse ou de dis-
tinction. Les poignées de ces armes sont généralement
accompagnées de gardes en fer ciselé, curieusement
ouvragées de travaux d'incrustation en métaux précieux.
Nous en avons recueilli une collection considérable; en
voici un premier choix : types variés, où la fantaisie de
l'artisan s'est donné un libre cours.
L'entaille milieu sert de base à la lame du sabre; elle
est accompagnée de une ou deux autres découpures de
forme ovale, et qui laissent passer les petits couteaux ou
affiloirs qui se fixent sur la gaine ou fourreau. L'espace,
réduit par ces ouvertures, et qui est circonscrit par des
contours courbes de formes caractéristiques, est décoré de
motifs divers empruntés à la nature (fleurs, fruits, insectes,
oiseaux) ou aux animaux légendaires (tigres, dragons,
oiseaux de Fô. etc.), ou enfin à des éléments d'ornementa-
tion courante (rinceaux, etc., figures 5353, 5358). Au 5352,
on voit une branche de courge (or en relief) avec une
libellule; dans le haut du 5354, un crabe caché sous une
touffe de bambou. Au 5355, des chiens de f6 descendent des
rochers d'une cascade; et le 5356, entièrement repercé à
jour, laisse voir deux canards sauvages volant au-dessus
d'une barque attachée au rivage. Le fond du n° 5360 imite
les veines du bois (grandeur d'exécution]. Les parties
noires des 5352 et 5358 sont rebouchées en acier bleui.
25» ANNÉE. —
N° 6.
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