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Philostratus, Flavius [Hrsg.]; Philostratus <Iunior> [Hrsg.]; Callistratus <Sophista> [Hrsg.]; Vigenère, Blaise de [Übers.]; Artus, Thomas [Übers.]
Les Images Ov Tableavx De Platte Peintvre Des Deux Philostrates Sophistes Grecs Et Des Statves De Callistrate — Paris, 1629 [Cicognara, 1933-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0379

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P A N T H E E. 3,7

JZmjI est toutprejtdepresier le colletk quelquvn.combicn qu ilnait rien là àperdrequelcs Grecspuijjent
emporterny mener. Cartoutfon auoircsïoitbien loinqen Lycie. Herodote, dont il semble que cc nassa-
ge de Philostrate ait esté emprunté, fait parler ainsi Cresus à Cyrus vidorieux, d Jè ifjsii ïn
wr&v pÂQt, ÙMd ts jl, dyzvcn ra aà. De toutcecy iinyanenplusà moy, mais cesile tienpropre
quilsemportent&chajfentdeuanteux. Plus Aristophane en lâ Comedie des Nuées„

'lW' yè tvueov, yppçzev re JbwohcûTcbmv,
a,y>{icq} <ps&faas, và pgp/j&v cviyv&cÇo(Actjo

Car d’ vsùres,& de tres-fafcheux creanciers, ie suis emmenê, emportc> tengagc mon bien. Laqueilema-
niere de parler a esté tirée de ia coustume de la guerre, quand Fon pille & sacage ; qui est d’em-
porter lcs meubles &: choses mortes,insensibles, inaniméesj ôc cmmenerou chasïerdeuantsoy
les Esclaues, le bcstial, &: tout ce qui a vie & mouuement.

C r E s v S aufipour lequel ce bufchera ejHdreJsé. Philostrate a stiiuy en cecy Herodote & PIiu
tarque en la vie de Solon, dont celuy-là dispensant vn peu son histoire de beaucoup de fidions:
y entre-messées, plus plaisantes que vray-semblables, le raconte ainsi au premier liure intitulé
la C lio. Cyms ayantdefaicï &pris Cresm en vie, luysistmettreies fers auxpieds, & attacher an hautd’vn
grand bujcherou amasde boü, drefse expres pourle brufier vis, auecques quator&e ieunes ens'ans des princi-
paux Seigneursde Lydie, & puù ymettrelefeu. Surquoy Crefm sestant exclamépitafementpartroissois ce
mot deS olon, Cyrns tout esbahy, luy sit demander quel Dieu ou Demon il inuoquoit à ce besomg. li sit
rcjjonce, quayantvnefois enuoyéà i’oracled’ApolionpQurftauoirccquii luyfalioit furepoureftre heureux,
la proshctijfe auroit dit ià-desfts, S e cognoistre so y-m esme. Cyrus aiorsfe recognoijsant*
commandafoudain dàeftteindre ieseu, ce quon nepeutsaire enforte quelconque.Tcilement que Crefussèvoyant
approchcr du perii, il eut recours à inuoquer Apolion à chaudes larmes &feruentesprieres, lequeli’exauçafur
i’heure. Car encores que ie ciel sust de toutesparts tres-clair & serain, à vn inftant ilfc vint à couurir de nuée.sp
&rompre envnegrojjerauined’eau,dontiefeufutincontinentamorty. QuantàPiutarque, il en parlc
à peu prés ainsi.

Qjv e Solon estant allévoirleRoyCresusdcLydie,leplusrichehommequifustpour
lors cn toute laterre ,àsa tres-grande instance&requeste ,il luy fist monstrede la pompe&
magnificence de sa Cour, & de ses infinis tresors ; luy demandant si de tous les viuans il en cui-
doit encores vn aütre aussi heureuxque luy ? Solon respondit que si;& mesmevn simple ci-
toyen d’Athenes nomiiié Tellus : lequel ayant tousiours vescu en fort bonne reputation, lais-
sé des enfans bien estimez, auccques des biens à sufïisance, auoit siné ses iours pour la deffen-
ce de sonpays. Cresus, bien qu’il fust indignéd’vn telpropos, i’aualla neantmoins pour cc
coup : & luy demandant de-rechef quel autre puis-apres il voudroit mettre en ce rang. Solon
respondit, que Cleobis & Biton, deux freres, qui s’estanssingulierementaymez rvnl’autrep
s’attelerent eux-mesmesà fautede bœufs ,àvne charette,pour traisner leurmere autemple
de la Deesse Iunon, vn iour de feste solemnelle en ia presence de tout le peupie; dont elle fue
estimée tres-heureuse d’auoir portéde tels enfans: & euxencoresplus, pour auoirestétrou-
uez morts la nuid ensuiuant en leur lid, sans auoir souffert mal ne douleur quelconque. De
vray, personne auant cc dernier poindne pcut estredit bien-heureux ,à causedes incertains
euenemensdefortune,dontnostrevieesttrauersée à coutes heures jsuiuantle dire duPoëte.
Horace.

" Dictque bcatus

r^Ante obitum nemo, Çupremâque sunera debet.

Ayant cmplunté cela des trois dcrniers vers de l’Oedipus de Sophocic

CûÇt &V11TVV OVT 5 Cueivlu) TYsV TèAdCvz'lCLV )JÙV

ïijuà&LY ’Çk\ar,07tovustiq (trJiv oX€it,<sv, azpiV od
Tzpjng. r fi'd Ttoçsivvj yJlJïv aÀysvov Tnxdzov.

°Toy doncques qui es mortel,il te saut attendre ce dernier iour ; & te souuienne deiamaù n’csiimerheureux
homme quifoit,deuantqnil ait terminéla sin deJà vie, sans aucune calamiténe misiere. Cresus alors touc
despité le fit oster de sa presence bien rudement. Mais quelque temps apres ayant esté defaid,
& pris par Cyrus Roy des Perses, fut par luy qui estoit Prince de gentil cœur, & pourtant en-
nemy mortel des Pusiilanimes, condamné d’estre brussé tout vif. Et comme il fust desia lié &
garoté auhautdu buscher,sur le poind qu’on y deuoit mettre le feu, il s’escria à haute voix, o
Solon, Solonî Dequoy Cyrus s’esbahistànt,luyen fit demander la cause. 11 respondic
ce quevous venezdentendre. DontCyrusquide celase remit soudainementdeuantlesyeux
l’instabilité des choses humaines, le fit dessier sur l’heure, & l’honora beaucoup de là en auant.
Mais Xenophon au septiesme de la Cyropedie, le raconte d’vne autre sorte ; & dit que Cresus
apres auoir perdu la bataille s’enfuit à Sardis, où Cyrus l’ayant poursuiuy chaudement,la ville
&le chasteauluy furentrendus de pleine arriuée auec Cresus j lequel ayantestémené deuant

HSS.ODOTJ.
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