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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0634
6I0 P E L O P S:
E L O P S
*ARCVMENT.
O vt ceqmpeutconcernerPelops Hippodamiea efiéflaulong
touché cy-deuant en leurs deux tableaux, que ce ne Jeroitque re-
chanter fur ^une mefme chorde ennuyeufement d’en vouloir icy
ruferde redicie. Il ne refie que ceqm efiatteintalafin, des mal-
heurs dont les defiinées menaçoient la race des Pelopides > comme par rune
ruengeance de ce qu Hippodamie auoit aucunementjonfentj d la mort de fon
pere .Ænomaüs, pour auoir a mary Pelops dont elle /efioit enamourée de
prime veue^ cela batfurles calamiteTfS tragiques defafires defes defcen-
dans Atree Thyefie^ qui ont esié deduits fur le tableau de Cajfandre.
Estvi-cy monté survnchariot toutainsiques’iîse
vouloit acheminer par le beau milieu d’vne plaine,
coifléd’vnc tiaredroit esseuée contremont, &C vestu
dVnlongdoliman àla Lydienne, mesemble estre Pe-
lops, qu à bon droit on doit appeller vn fort d?xtre
condudteurdecoches: car il promenoitbien parfois
sur la mer mesmes, cestuncy que Neptune luy auoit
donné, roulant lesgentescourbesdesonroiiage ians
moüiller sestieu sur le dos des ondes, durant vndoux
calme oubonace,auregarddeFœiï, illavoicigeant8cremply deviuacité,
&son colferme releué descouureastezlapromptitudedecouragej le som>
cilausti serefronssant de cefte sortemonstre astez que le iouuenceau nefait
grandcasd’Ænomaüs5lequelse confie sur ses cheuauxquivont îateste re-
hausséeauecde grands naseaux ouuerts, 8de pied non plat, ains la corne
creuse &Cvou tée,leurs y eux fauues fort csueillez, &C les cr eins longs &C espois,
sespandans d’vn colpers verdastrejComme est la façon des cheuaux marins.
Presde luyestHippodamie lesioües teintcs devermeille pudeurvirginale,
vestuëdVnelongueiuppedeNymphe, ôciettantdesyeux vn regard, qu'il
est aisé d apperceuoir qu’ellesarrestera à cet estrager sur tous autres,§C aura
enhorreursonpere5 qui appliqueainsison entente àsesdespoüilles siinhu*
maines. Car vous voyez bien les testes de ceux qu il a surmontez à la course
des chariots, attachées à son portail, chacune à par-soy, &C comme le temps
leur a donné vne autre forme que celle quellcs souloientauoir. De faiGt
selon
E L O P S
*ARCVMENT.
O vt ceqmpeutconcernerPelops Hippodamiea efiéflaulong
touché cy-deuant en leurs deux tableaux, que ce ne Jeroitque re-
chanter fur ^une mefme chorde ennuyeufement d’en vouloir icy
ruferde redicie. Il ne refie que ceqm efiatteintalafin, des mal-
heurs dont les defiinées menaçoient la race des Pelopides > comme par rune
ruengeance de ce qu Hippodamie auoit aucunementjonfentj d la mort de fon
pere .Ænomaüs, pour auoir a mary Pelops dont elle /efioit enamourée de
prime veue^ cela batfurles calamiteTfS tragiques defafires defes defcen-
dans Atree Thyefie^ qui ont esié deduits fur le tableau de Cajfandre.
Estvi-cy monté survnchariot toutainsiques’iîse
vouloit acheminer par le beau milieu d’vne plaine,
coifléd’vnc tiaredroit esseuée contremont, &C vestu
dVnlongdoliman àla Lydienne, mesemble estre Pe-
lops, qu à bon droit on doit appeller vn fort d?xtre
condudteurdecoches: car il promenoitbien parfois
sur la mer mesmes, cestuncy que Neptune luy auoit
donné, roulant lesgentescourbesdesonroiiage ians
moüiller sestieu sur le dos des ondes, durant vndoux
calme oubonace,auregarddeFœiï, illavoicigeant8cremply deviuacité,
&son colferme releué descouureastezlapromptitudedecouragej le som>
cilausti serefronssant de cefte sortemonstre astez que le iouuenceau nefait
grandcasd’Ænomaüs5lequelse confie sur ses cheuauxquivont îateste re-
hausséeauecde grands naseaux ouuerts, 8de pied non plat, ains la corne
creuse &Cvou tée,leurs y eux fauues fort csueillez, &C les cr eins longs &C espois,
sespandans d’vn colpers verdastrejComme est la façon des cheuaux marins.
Presde luyestHippodamie lesioües teintcs devermeille pudeurvirginale,
vestuëdVnelongueiuppedeNymphe, ôciettantdesyeux vn regard, qu'il
est aisé d apperceuoir qu’ellesarrestera à cet estrager sur tous autres,§C aura
enhorreursonpere5 qui appliqueainsison entente àsesdespoüilles siinhu*
maines. Car vous voyez bien les testes de ceux qu il a surmontez à la course
des chariots, attachées à son portail, chacune à par-soy, &C comme le temps
leur a donné vne autre forme que celle quellcs souloientauoir. De faiGt
selon