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https://doi.org/10.11588/diglit.27697#0771
L fut ûls de Pæan, &alla sur le tard à la guerrede
Troye, le plus seur au resle, & adroit Archer de tous
autres 5 comme ayant estc en cela in
dodfriné^ à cequ’ondit, parHercüles
ne, de sarc duquel il herita, & de ics
qudl sede/poiiillade Hiumainenatuie,
cestui- cy qui luy dresta le buscher où il se brussa iur
le mont Æta. Mais il fut trop ignominieustmeht
deîaisté parlesGrecsen HiledeLemnos, apresque iHydre seut mordsau
pied, dont il demeuramerueilieuiement affligé survnhaut rocllerau riüa-
ge. Neantmoins il les vint fînalement trouuer deuant Troye, où il mit à
mort Pârisauecquesiessseiches delon feii maistre&seigneurHercules, sî
queiacité fut par ce moyen prise, & luy guery de sapiqueure par lesenfans
d'Esculape, ce queProthestlaus dit n’estre pas sans quelque apparenccde
verité : car sarc &lessseschesdHercule estoient tous telsqu’on les extolie
delouanges, ô£Philod:etes iuyassîsta encestedesconuenuë ÔCangoisse qui
luy arriuaiur le mont Ætà, où il se saistt desonarc, seul de tous les hommes
mortels qui eut cognoissance comment il s en falloit aider, & à quoy îi pou-
ucit seruir, de maniere qu'il en fit tout plein de beaux "exploiâts deuant
Troye, mais pour le regard de sa maladie,& de ceux qui 1 en guerirent,
Prothesilaus nest pas de la commune opinion, ains dic de vray que Phi-
lotftetesfut bien dela ssé en Lemnos,maisiion du tout abahdonné d'assistan-
ce & secours des Grecs : car ilslaisserent des gens pour le pénser,& en auoir
sbin, outre ceque la pluspartdes habitansdeMebbéedemeurerentdeleur
bon gvéauecquesluy, àcauseqisil estoit leurchef, &les Grecs en espandi-
rent maintes larmes, pour fe voir frustrez d'vn tei personnage si beiiiqueux
ôtesprouué, car en vaillance il se pouuoit mectre en parangon auecques
leurs olusestimezcombattans. Au surplus, quîlfut incontinent guery par
le m yendelaterreLemnienne, quon tire au propre endroit oùVulcain
iadîs cheutduGiel, si que cesteterre a lavertu d appaiser toutes sortes de s% lEée'
n aladies violentes&furieuses &arrcster tousssuxdesang, maisdesmor-
su *esdeserpens,il n'y en a seulementque celle de lHydrequelle guerisse.
Cr *out le tempsque les Grecs consommerentsans yrieri faïre, Philoftetes
Femployaauecques Eunéesîlsdelason, à laconqueste decertaines petîîes
j stes de Ià autour, dont ils chasserét les Cariens qm les occupoient,si qu vne
RRr ij
istruit & en-
üls d’Alcme-
sagetces, lors
&que cefut
Troye, le plus seur au resle, & adroit Archer de tous
autres 5 comme ayant estc en cela in
dodfriné^ à cequ’ondit, parHercüles
ne, de sarc duquel il herita, & de ics
qudl sede/poiiillade Hiumainenatuie,
cestui- cy qui luy dresta le buscher où il se brussa iur
le mont Æta. Mais il fut trop ignominieustmeht
deîaisté parlesGrecsen HiledeLemnos, apresque iHydre seut mordsau
pied, dont il demeuramerueilieuiement affligé survnhaut rocllerau riüa-
ge. Neantmoins il les vint fînalement trouuer deuant Troye, où il mit à
mort Pârisauecquesiessseiches delon feii maistre&seigneurHercules, sî
queiacité fut par ce moyen prise, & luy guery de sapiqueure par lesenfans
d'Esculape, ce queProthestlaus dit n’estre pas sans quelque apparenccde
verité : car sarc &lessseschesdHercule estoient tous telsqu’on les extolie
delouanges, ô£Philod:etes iuyassîsta encestedesconuenuë ÔCangoisse qui
luy arriuaiur le mont Ætà, où il se saistt desonarc, seul de tous les hommes
mortels qui eut cognoissance comment il s en falloit aider, & à quoy îi pou-
ucit seruir, de maniere qu'il en fit tout plein de beaux "exploiâts deuant
Troye, mais pour le regard de sa maladie,& de ceux qui 1 en guerirent,
Prothesilaus nest pas de la commune opinion, ains dic de vray que Phi-
lotftetesfut bien dela ssé en Lemnos,maisiion du tout abahdonné d'assistan-
ce & secours des Grecs : car ilslaisserent des gens pour le pénser,& en auoir
sbin, outre ceque la pluspartdes habitansdeMebbéedemeurerentdeleur
bon gvéauecquesluy, àcauseqisil estoit leurchef, &les Grecs en espandi-
rent maintes larmes, pour fe voir frustrez d'vn tei personnage si beiiiqueux
ôtesprouué, car en vaillance il se pouuoit mectre en parangon auecques
leurs olusestimezcombattans. Au surplus, quîlfut incontinent guery par
le m yendelaterreLemnienne, quon tire au propre endroit oùVulcain
iadîs cheutduGiel, si que cesteterre a lavertu d appaiser toutes sortes de s% lEée'
n aladies violentes&furieuses &arrcster tousssuxdesang, maisdesmor-
su *esdeserpens,il n'y en a seulementque celle de lHydrequelle guerisse.
Cr *out le tempsque les Grecs consommerentsans yrieri faïre, Philoftetes
Femployaauecques Eunéesîlsdelason, à laconqueste decertaines petîîes
j stes de Ià autour, dont ils chasserét les Cariens qm les occupoient,si qu vne
RRr ij
istruit & en-
üls d’Alcme-
sagetces, lors
&que cefut