DOI issue:
Janvier 1761
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.22481#0084
78 AN NA L E S
de faire des histoires vrayes de leur Nation:
son remMe aura tant de force, que nos His-
toriens renommes renonceront ä mettre en
vers inddcens la vie des Pueelles, & ä faire
lurlupiner la philosophie par un Cuistre,
qui fait tout mal, en dii an t que tout
elf bien.
-
— .. PWI ".. »'■ ■■ ■
N°. XCVII. Mtmoire pour Jean Ramponeau,
ei- devant Cabaretier d la Courtiüe, Contre Gau-
don, Bdtcleur sür le Boulevard. A' Paris, inqto
1760. pp. 8.
M/mcire pour le Sieur Gaudnn, Entrepreneur de
Spztlacles für les Boulevards de Paris, Contre le
Sieur Jean Ramponeau, ci- devant Cabaretier d
la Courtille. A' Paris, 1760, in qto, pp. 18.
Ces deux Pieces contiennent une ironie
fort bien nianidc. Elles sont principale?
menrdestin6.es ärepondre aux Adveiiaires
du Theatre. Nous donnerons pour echan-
tillon le morceau iuivant. „ II est un .grast 4
„ nombre d’exprestioas qui n'ont qu un scns
„ vague & general, & qu’on devroit defmir
„ d'abord pour disputer de bonne foi.
„ Telle est cette exprestion que bien des
„ gens austüres par etat ou par gosit, adop-
„ tent sans examen: le Theatre eft contrai-
rr re- aux homies.rnoeurs- Qu’on dise que,
de faire des histoires vrayes de leur Nation:
son remMe aura tant de force, que nos His-
toriens renommes renonceront ä mettre en
vers inddcens la vie des Pueelles, & ä faire
lurlupiner la philosophie par un Cuistre,
qui fait tout mal, en dii an t que tout
elf bien.
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— .. PWI ".. »'■ ■■ ■
N°. XCVII. Mtmoire pour Jean Ramponeau,
ei- devant Cabaretier d la Courtiüe, Contre Gau-
don, Bdtcleur sür le Boulevard. A' Paris, inqto
1760. pp. 8.
M/mcire pour le Sieur Gaudnn, Entrepreneur de
Spztlacles für les Boulevards de Paris, Contre le
Sieur Jean Ramponeau, ci- devant Cabaretier d
la Courtille. A' Paris, 1760, in qto, pp. 18.
Ces deux Pieces contiennent une ironie
fort bien nianidc. Elles sont principale?
menrdestin6.es ärepondre aux Adveiiaires
du Theatre. Nous donnerons pour echan-
tillon le morceau iuivant. „ II est un .grast 4
„ nombre d’exprestioas qui n'ont qu un scns
„ vague & general, & qu’on devroit defmir
„ d'abord pour disputer de bonne foi.
„ Telle est cette exprestion que bien des
„ gens austüres par etat ou par gosit, adop-
„ tent sans examen: le Theatre eft contrai-
rr re- aux homies.rnoeurs- Qu’on dise que,