DOI Heft:
Octobre 1761
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.22482#0357
TYPOGR APHIQÜES. 3^
Obscrvateurs, a deja d6crit les maux pröduitS
par Tabus des plailirs de l'amöur, sous le nom
de consomption dorsale, ou de Tabes dorfalh.
Celse , Aret£e , Gaben , Aetius, San&orius-,
Lommius, Tulpius , Hoffmänn , Boerhaave,
MM. de Senac, Van-Swieten, <5t G&übius, nous
ont laißc des detaiis tres -circonstsaicies de cette
maladie. Elk attaque les jeunes gens qui se Tont
livrcs ä des exoes trop grands : ils prennent Fair
■& les infirmiteSdes Vieillards; ils deviennentpä-
les, effemincs, engourdis, pareßeux, Faches,
stupides, & memeimbecilles; lenrS corps sc cöur-
bent, leurs jambes ne peuvent plus les porter ;
ils ont un degoüt general; ils Font inhabiles ä
tout; ils mangent bien, mais ils maigri(Teilt &
se confament: ils croyent sentir des fourmis
qui deseendent de latste, le Iong de 1’cpine j
quelquefois ils perdent leur semence, en allant
ä la seile, ou en urinant; souvent ils sentent des
laßitudes universelles, des etouffemens, des pe-
santeurs de tete, des bruißemens d’oreille, &
presque toujours un abbatement & un £puise-
ment universels. II y a encore beaucoup d’äu-
tres symptomes que M. Tilsot rapporte d’aprfcs
les plus fameux Auteurs, & qui ne sont pas es-
sentiels ä cette maladie, mais qui s’y unissent
frequemment.
Dans le second chapitre, l’Auteur fait part de
plulieurs observations qu’il a recues de differens
Medccins, & qui tendent toutes ä prouver que
ce vice attire les maux les plus filnestes, & soü-
vent la mort.
Dans le troisieme chapitre, M. TisTot donne
un tableau de FOnanisme, tird de YQnan'ui, ou-
v Z vra^e
Obscrvateurs, a deja d6crit les maux pröduitS
par Tabus des plailirs de l'amöur, sous le nom
de consomption dorsale, ou de Tabes dorfalh.
Celse , Aret£e , Gaben , Aetius, San&orius-,
Lommius, Tulpius , Hoffmänn , Boerhaave,
MM. de Senac, Van-Swieten, <5t G&übius, nous
ont laißc des detaiis tres -circonstsaicies de cette
maladie. Elk attaque les jeunes gens qui se Tont
livrcs ä des exoes trop grands : ils prennent Fair
■& les infirmiteSdes Vieillards; ils deviennentpä-
les, effemincs, engourdis, pareßeux, Faches,
stupides, & memeimbecilles; lenrS corps sc cöur-
bent, leurs jambes ne peuvent plus les porter ;
ils ont un degoüt general; ils Font inhabiles ä
tout; ils mangent bien, mais ils maigri(Teilt &
se confament: ils croyent sentir des fourmis
qui deseendent de latste, le Iong de 1’cpine j
quelquefois ils perdent leur semence, en allant
ä la seile, ou en urinant; souvent ils sentent des
laßitudes universelles, des etouffemens, des pe-
santeurs de tete, des bruißemens d’oreille, &
presque toujours un abbatement & un £puise-
ment universels. II y a encore beaucoup d’äu-
tres symptomes que M. Tilsot rapporte d’aprfcs
les plus fameux Auteurs, & qui ne sont pas es-
sentiels ä cette maladie, mais qui s’y unissent
frequemment.
Dans le second chapitre, l’Auteur fait part de
plulieurs observations qu’il a recues de differens
Medccins, & qui tendent toutes ä prouver que
ce vice attire les maux les plus filnestes, & soü-
vent la mort.
Dans le troisieme chapitre, M. TisTot donne
un tableau de FOnanisme, tird de YQnan'ui, ou-
v Z vra^e