A N N A L E S
402
de marbre, posee dans le Choenr de leur
Eglise, une Epitaphe pour perpetuer la
m£moire de ses bienfaits. plusicurs de
ses Amis se iont cottiles pour fournir ä
une partie de la ddpense n£cesiaire ä 1’inv
pression de cet Ouvrage, fruit de plus de
vint ans de travail. La mort i’a empeche
d’achever un Commentaire litteral sür les
Pieaumes & sür d’autres parties de sEcritu-
re, auquel il travailloit depuis quelques
annees. Ibid. p. 300. & suiv.
N®. MCLXI. Abailard ä Heloise. Trcißem^
Edition revue, & augmentee, Suivie d’une riech
sür la mort de Madame ***. A' Ainstcrdam,
1761. in gvo.
Les Editions reiterees de cette Herolde
eil annoncent le succes. Cependant on
reproche ä l’Auteur d’y avoir mis des idees
dont la licence n’est pas excusable , des ta-
bleaux d’une volupte trop vive. 11 repond
en diiant que ce qu’il a fait dirc ä Ion Hd-
ros, part d’une ame enssammee, & non
d’un coeur corrompu. Voici quelques vers
choisis parmi ceux qui lont ä l’abri du
reproche.
La Nature pour moi ließ qu'un defirt affreux,
Oit parmi des debris se traiue un malbeureux.
Sur
402
de marbre, posee dans le Choenr de leur
Eglise, une Epitaphe pour perpetuer la
m£moire de ses bienfaits. plusicurs de
ses Amis se iont cottiles pour fournir ä
une partie de la ddpense n£cesiaire ä 1’inv
pression de cet Ouvrage, fruit de plus de
vint ans de travail. La mort i’a empeche
d’achever un Commentaire litteral sür les
Pieaumes & sür d’autres parties de sEcritu-
re, auquel il travailloit depuis quelques
annees. Ibid. p. 300. & suiv.
N®. MCLXI. Abailard ä Heloise. Trcißem^
Edition revue, & augmentee, Suivie d’une riech
sür la mort de Madame ***. A' Ainstcrdam,
1761. in gvo.
Les Editions reiterees de cette Herolde
eil annoncent le succes. Cependant on
reproche ä l’Auteur d’y avoir mis des idees
dont la licence n’est pas excusable , des ta-
bleaux d’une volupte trop vive. 11 repond
en diiant que ce qu’il a fait dirc ä Ion Hd-
ros, part d’une ame enssammee, & non
d’un coeur corrompu. Voici quelques vers
choisis parmi ceux qui lont ä l’abri du
reproche.
La Nature pour moi ließ qu'un defirt affreux,
Oit parmi des debris se traiue un malbeureux.
Sur