'Ant. Melanges d’ÀNTIQUITÉS. 139
tfingka-hcu, les Indiens ïnne, au Bengale- à Ann. i74s.
Surate mendi. î^ 5, 4 S5"
Les auteurs anciens ligujlrum Diofcorïdis , ^ ur le cy“
Matth. 117, ligufrum œgiptiacum latifolïum;
item angufiifolium. C. B. Pin. 1. 7A, ligufirum.
œgiptium. J. B. I. 731, ligufrum orientale •
Bark. 1447 3 Raii hist. 1603 , rhamnus malabarï-
cus, friLctu racemofo caliculato , Raii hist. 1573.
Le cyprus est un arbrisleau qui a depuis dix
jusqu’à quinze pieds de haut, & qui ressemble
beaucoup au troëne.
Théophrasle, Dioscoride & Pline , qui' ont parlé
des végétaux chacun à leur manière, s’accordent
o 3
à dire que cette piante étoit fort estimée des an-
ciens. L’historien Joseph & S. Jérôme Pont citée
comme une plante rare & précieuse, & sont mise
au rang des épices ies pius recherchées. L’odeur
agréabie que sa fleur répand dans ies pays 011 elie
croît natureiiement, comme en Egypte, en Sy-
rie , en Arabie & en Perse-, Pavoit sait eonnoître
ôi mise en usage dès les tems ies pius recuiés,
Saiomon en parle deux sois dans son cantique ,
chap. I, 14, chap. IV, 13. On y voit qu’on le
cultivoit avec la vigne , on en tiroit, dans ces tems
reculés, un parfum ou une huiie dcnt on se ser-
voit pour donner une odeur agréabie à ieurs on-
guens , Sc pour renare ies membres pius souples.
Les auteurs moderr.es se sont donné beaucoup
tfingka-hcu, les Indiens ïnne, au Bengale- à Ann. i74s.
Surate mendi. î^ 5, 4 S5"
Les auteurs anciens ligujlrum Diofcorïdis , ^ ur le cy“
Matth. 117, ligufrum œgiptiacum latifolïum;
item angufiifolium. C. B. Pin. 1. 7A, ligufirum.
œgiptium. J. B. I. 731, ligufrum orientale •
Bark. 1447 3 Raii hist. 1603 , rhamnus malabarï-
cus, friLctu racemofo caliculato , Raii hist. 1573.
Le cyprus est un arbrisleau qui a depuis dix
jusqu’à quinze pieds de haut, & qui ressemble
beaucoup au troëne.
Théophrasle, Dioscoride & Pline , qui' ont parlé
des végétaux chacun à leur manière, s’accordent
o 3
à dire que cette piante étoit fort estimée des an-
ciens. L’historien Joseph & S. Jérôme Pont citée
comme une plante rare & précieuse, & sont mise
au rang des épices ies pius recherchées. L’odeur
agréabie que sa fleur répand dans ies pays 011 elie
croît natureiiement, comme en Egypte, en Sy-
rie , en Arabie & en Perse-, Pavoit sait eonnoître
ôi mise en usage dès les tems ies pius recuiés,
Saiomon en parle deux sois dans son cantique ,
chap. I, 14, chap. IV, 13. On y voit qu’on le
cultivoit avec la vigne , on en tiroit, dans ces tems
reculés, un parfum ou une huiie dcnt on se ser-
voit pour donner une odeur agréabie à ieurs on-
guens , Sc pour renare ies membres pius souples.
Les auteurs moderr.es se sont donné beaucoup