Royal Society <London> [Hrsg.]: Abrégé des transactions philosophiques de la Société Royale de Londres (11/12, Tome second.1790) [Cicognara, 2475B]

DeSSIN , PeïNTURÉ 5 ÀllCHIT. 207
dans les rayons du soleil, lesqueiles étant toutes
réunies forment le blanc.

M. îe Blond appelîe les trois couleurs primitivès
contenues dans les rayons du soleil, couleurs iin-
palpables ; Sc les trois couleurs primitives dont
on se sert dans la peinture , couleurs matérïelles :
l’union de ces trois dernières produit le noir,ou
une couleur sombre & obscure : il croit que cela
vient de ce que les particules qui composent ces
trois couleurs , sont opaques 6c non pas transpa-
rentes -, car elles 11e résiéchisfent que certains rayons
qui tombent sur leurs sursaces j de sorte que lors-
que ces particiiles sont placées C proche les unes
des autres, 6c sont en même terns Ci petites que
sceil ne sauroit' ies distinguer les unes des autres,
on ne distingue point la couleur de chaque atorne
parsiculier, on apperçoit seulement un mélange
de rayons réftéchis de toutes les parties qui'se
joignent : ainfî le rouge Sc le jaurie produisent la
couleur d’orange , le jaune 5c le bleu produisent
le vert, 6nc.

Ces règlgg l’ont conduit à une méthode de re-
présenter quelque objet que ce soit avec des cou-
leurs naturelies, par le moyen de trois planches
gravées 6c des trois couleurs primitives.

Les planches sont gravées principalement en
demï-teinte, excepté les ombres ies plus obscu-
res 6c qüelques-uns des contours, lorsqu’ils doi-

Ann, 1731.

Nb 419.

S’ur ime
impreirron
qui imite la
peimure,.