288 Abregé des Transact. phtlos.
ou le grave du systême. Et en efFet s dans la notô'
Ann. 1160. cet auteur sur ja page j 3 ^ V£r> ^ ^ g, qUe j\ja{_
Modes & co^ m avmt s ans doute sous les yeux, Meibomius
xonsdei’an- cjonrie clairement la préférence à la dodrine har-
cienne muli- x
que. monique , de même que dans fa note sur la deu-
xième page , vers. 1 , de i’IntroducHon sur shar-
monie d’Euclide. Mais dans cette dernière note ,
il venoit de dire auparavant que le ton étoit aussi
appelé harmonie & espèce de diapason par ies
ançiens ^ &c à la fin de sa note sur la première
page du vers. 10 du même auteur, il s’exprime
encore plus clairement sur le même sujet.
« Les anciens , dit-il, ayant coniidéré jes dis-
férentes espèces de diapason dans le disdiapason ou
doubie oèlave, les appelèrent aussi harmonics ; ce
qui fait que nous voyons dans les meiiieurs écri-
vains, l’harmonie dorienne , l’harmonie phrygien-
ne : on les appeia aussi tons, trèpes ou modes ».
De même dans sa note sur le passage d’Arissi
tide, cité pius haut, page 1 8 , vers. 11, ii expii-
que cette expression, quaÜté de l’harmonie, com-
me signifiant i’espèce de diapason , ou ton, c’est
le sens que je iui ai donné. Nous voyons donc
que quoiqu’il attribue à la dodrine harmonique
exclusivement ies effets que j’ai suppoié devoir
être attribués à ia dodrine musicale , ii admet
clairement que ies deux dodrines étoient connues
des anciens j &je suis bien-aise d’avoir en ma fa-
veur
ou le grave du systême. Et en efFet s dans la notô'
Ann. 1160. cet auteur sur ja page j 3 ^ V£r> ^ ^ g, qUe j\ja{_
Modes & co^ m avmt s ans doute sous les yeux, Meibomius
xonsdei’an- cjonrie clairement la préférence à la dodrine har-
cienne muli- x
que. monique , de même que dans fa note sur la deu-
xième page , vers. 1 , de i’IntroducHon sur shar-
monie d’Euclide. Mais dans cette dernière note ,
il venoit de dire auparavant que le ton étoit aussi
appelé harmonie & espèce de diapason par ies
ançiens ^ &c à la fin de sa note sur la première
page du vers. 10 du même auteur, il s’exprime
encore plus clairement sur le même sujet.
« Les anciens , dit-il, ayant coniidéré jes dis-
férentes espèces de diapason dans le disdiapason ou
doubie oèlave, les appelèrent aussi harmonics ; ce
qui fait que nous voyons dans les meiiieurs écri-
vains, l’harmonie dorienne , l’harmonie phrygien-
ne : on les appeia aussi tons, trèpes ou modes ».
De même dans sa note sur le passage d’Arissi
tide, cité pius haut, page 1 8 , vers. 11, ii expii-
que cette expression, quaÜté de l’harmonie, com-
me signifiant i’espèce de diapason , ou ton, c’est
le sens que je iui ai donné. Nous voyons donc
que quoiqu’il attribue à la dodrine harmonique
exclusivement ies effets que j’ai suppoié devoir
être attribués à ia dodrine musicale , ii admet
clairement que ies deux dodrines étoient connues
des anciens j &je suis bien-aise d’avoir en ma fa-
veur