Institut Egyptien <al-Qāhira> [Hrsg.]: Bulletin de l'Institut Egyptien (2.Ser. 3.1882(1883))

ASYMÉTRIE CARDIAQUE

DANS LA RACE INDIGÈNE

Par S. E. Abbate-Pacha

Le corps humain est composé d'un grand nombre
d'organes qui, tantôt sont symétriquement disposés,
tantôt présentent quelques analogies. Une ligne verti-
cale médiane partage le corps en deux moitiés, dans
chacune desquelles se trouvent les mêmes organes,
appelés pour cette raison organes pairs, situés à égale
distance de la ligne médiane. Ceux qui se trouvent sur
le trajet même de cette ligne sont impairs, mais sont
formés eux mêmes de deux moitiés égales.

Il y a pourtant des organes impairs, qui n'existent
que d'un seul côté du corps ou sur la ligne médiane, et
n'offrent aucune symétrie entre leurs parties.

Le cœur, centre de la circulation, est un organe
disymétrique. Cette apparente asymétrie de forme et
de position, qui devrait faire supposer un déséquilibre
hydraulique de son fonctionnement, est compensée
dans sa structure normale et physiologique par d'autres
organes qui s'y relient à l'aide des vaisseaux, de telle
sorte que, en supposant le partage exact dans la ligne