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La chronique des arts et de la curiosité — 1889

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Nr. 38 (14 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19737#0307
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N° 38. — 1889

BUREAUX : 8, RUE FAVART.

14 Décembre

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LI SAMEDI MATIN

Les abonnés à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARÏS ET DEPARTEMENTS :
Un an, ........ 12 fr. | Six mois.........8 fr.

MOUVEMENT DES ARTS

Dans lespremiéres livraisons del'année
1890, la Gazette des Beaux-Arts publiera
diverses gravures hors texte de MM.
Gaujean, Lalauze, Sulpis, Jasinski, etc.,
accompagnant diverses études inter-
rompues par la publication de ses tra-
vaux sur l'Exposition universelle, no-
tamment le Watteau de M. Paul Mantz,
la Gravure en couleurs de M. le baron
Roger Portalis, etc., etc.

Nons donnerons également la planche
en couleurs précédemment annoncée :
Mistress Mountain.

Pour éviter tout retard dans la récep-
tion de la livraison de janvier, nous
rappe Ions que l'abonnement doit être
renouvelé avant la'jBn du mois courant.

On s'abonne dans|tous les bureaux de
poste de la France et de l'étranger, ou
en envoyant directement à l'adminis-
tration de la Gazette un mandat-poste
de 60 fr. pour Paris, 6k fr. pour les dé-
partements, 68 fr. pour l'étranger.
Abonnement semestriel à moitié des

AVIS A MM. LES ABONNÉS „, Collecti°n de Edouard Frère

1 Edouard Frère; dont la vente après deces a eu
— j lieu à la salle n° 8 de l'Hôtel Drouot, est mort, il

y a trois ans environ, à Ecouen. Une première
vente de ses œuvres eut lieu, il y a deux ans, à
Londres, chez MM. Cliristie, Mauson el Woods, et
produisit 80.000 francs environ. Elle comprenait
dos œuvres importantes de cet artiste. Celle de
l'Hôtel Dronot se composait des études ayant servi
à faire ces tableaux et delà collection particulière
des tabieaux ayant appartenu à Edouard Frère.
Ces tableaux, éludes pour la plupart offertes à
l'artiste, ont obtenu des enchères fort élevées,
étant donnée leur importance.

Le tableau le plus important de celte collection,
la Fiancée d'Àbydos, par Eugène Delacroix, a
déjà passé quatre fois en vente publique. La pre-
mière fois, le 29 mars 1855, où il fut payé 470 fr. ;
la seconde, le 4 février 1858, où il fut adjugé 1.270
francs; le 24 décembre 1858, vendu 1.350 fraucs;
et enfin, dans la vente Th. Leroy, le 13 mai 18S2,
où il fut poussé à 15.000 francs par Edouard
Frère. Sur une demande de 15.000 francs, il a été
adjugé 15.050 francs, à M. Tempelaere.

On connaît le sujet de ce tableau, emprunté à
Byrou. Au boid d'une caverne ouvrant sur la mer,
Selim vase séparer de Zuleïka, qui se traîne à ses
genoux et cherche à l'empêcher de donner ié si-
gnal d'appel à ses camarades. Selim la maintient
d'un bras et, tourné vers les profondeurs de la
grotte, hèle de la voix en agitant son cimeterre.

Delacroix a peint trois fois le même drame en
variantle groupe principal. Le tableau qu'on vient
de vendre mesurait SI centimètres en hauteur sur
44 en longueur.

Signalons parmi les autres enchères une petite
étude de Corot, Effet de soleil couchant, payé 400

prix indiqués. L'abonnement annuel francs par Frère et vendu 3.050 francs sur une de-
donne seul droit à la réception de la m»dc de 2-000 frMCS;DM pochade, par Diaz,

r | Sous bois, adjugé 2.010 francs sur une demande

Chronique aes Arts. de g00 fraûes<

La première vacation a produit 40.000 francs en-

viron.
 
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