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Le charivari — 17.1848

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Décembre (No. 336-366)
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https://doi.org/10.11588/diglit.17760#1364
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MERCREDI 6 DÉCEMBRE 1848.________ , - | ^-SEPTIÈME ANNEE. N8 341.

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a-- de la rédaction et dî l'administration, à Paris, m j#h «fe^lï» EtÊS PuMianl ^ irar un mm dessin ^^FP^

DUE BU CROISSANT, 1G (lIOTEL COLBERT).

PARIS. DEPART.

12 l'r. iSfr.

,. .ibonncmcns datent dos ljr et 16 du chaque mois.
-338©-

nn s'abonne : à Lyon , eh:/, Mme Philip'pe-Baudier,
rucS'-Dominique;à. Bo'.deaux, chez Mme Delpech,
V{ . Marseille, étiez M. Miehelet-Peyron et chez
lh-claiiiom, I à !tiiien,ehez .Mme Watré, 3J, ruj
, à Londres, cici Oo'.vio cl son, I'1. NjWJ

ro-iiie; >»a.w ■•j-< uuvaux (l'a Messageries

OU GRAVURES, ET VICNETTES SUR BOIS.

PARIS. DÉPART.

Trois mois................... 12 fr. 1!> fr.

*****..................;;;; w 60 1S0^/,^^M^^V^^^i^i^s #JfPl^&S-' Unan......................... 48 «°

''" ■",".::.:.::.* ;,V '.,,7 *«• Rt. rt« ,.!,„„„,» mni, 1^3^giliÉigg^*^^ les abonnemens datcnl dcs ier el 16 de <*aque mois.

LE CHARIVAR

-@S83@-

On reçoit en paiement des abonnemens, les man-
dats a vue sur le Trésor el sur la Poste, et les etl'ets
sur les maisons de lianque de Paris. — Tout ce qui
concerne l'administration du Journal doitêtre adressé
(franco) au Directeur, rue du Croissant, 13 (ancien
hôtel Colbcrt). — Les lettres non ailVancliics seront

ASSEMBLÉE MTWALE.

Séance du 5 déceibre.

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g, 3e!

00 fr. et an dessus, nui
s Sommiers élastp,
ésirer sous tous Jesrap-
et vieilles couverture,

OTHES

1E DE COPAnU Pli,

t la nature. 4 fr,
ites les pharmacies Sb
Médecine.)

Comme cette séance s'est passée ans les bureaux
où le public n'est pas admis, nous nos voyons pour
îjourd'hui réduits aux conjectures st l'éloquence
un grand nombre d'orateurs dont la -ibune fran-
çaise a été privée.—A en juger par le tmps durant
lequel ils sont restés dans leurs bureauxpn a bien
deviné que les représentans faisaient quelle chose
de très sérieux. En effet, ils s'abstenaient au ombre

icrutin. Cette conduite véritablement parlementaire
jra honneur dans l'histoire à la réunion de la rue
le Poitiers ! Après le dépouillement du vote , M.
Mers s'est approché du prince pour lui demander
l'il était content et satisfait.—J'afre pas gombris di
ktmurtrc. î, kout, a répondu le prince.—Fort bien, prince, c'est
un secret d'Etat que vous connaîtrez plus tard.

Que dirons-nous de la séance publique? C'est dans
a coulisse que toute la comédie s'est jouée. Afin ce-
lendant de garder les convenances, on a feint de re-
vendre les budgets, et M. Tassel, — celui qui a été
®* surnommé le Toukan à cause de sa ressemblance

extraordinaire avec ce grand oiseau,— est monté à la
ribune où il a obtenu une économie de cent francs

)1%îïlill ^ns ^ Personnel ae la justice, moyennant deux
Il lu*' leures entières, — soit onze mille frênes environ
1 8 fi* 'e ^scuss^on; — P™x calculé d'après l'allocation que
eçoivent les représentans et la durée de leurs
iéances.

Il y a eu cependant aujourd'hui cinq minutes d'in

que qui sache lii»
es courses. 25 te
le, 53.

héros de Stasbourg ni le Christophe Colomb de Bou-
logne, c'est Amadis des Gaules et Lancelot du Lac.
Plus tard nous prouverons que cette biographie, si-
gnée de M. d'A..., ne peut en réalité avoir été écrite
que par le prince lui-même. Ainsi, ce jeune homme
cumule toutes les gloires ; il fait de belles actions et
les chante lui-même ; il est son propre Homère,
semblable à cet homme bien coiffé à qui l'on deman-
dait : — Qu'est-ce qui vous fait la queue? et qui ré-
pondit : — C'est moi qui me la fais à soi-même.

L'anecdote que nous allons citer appartient à la
jeunesse du prince; il était encoip. dans l'âge des il-

sociétaire,

reçoit MILLE01 ^ gt dg cur|osité. Le général Cavaignac a pris la
tarole pour une communication. Dans l'impatience
nlnmie e.,tune«^'û chacun est de savoir ce que le pape est devenu,
Recteur" ,a 4 fait un profond silence qui a permis au général
;™ouem^ près... que le gouvernement n'en sa-

fefSS* J fait rien

um

25 c

des/*'

Il PRINCE LOGIS TROUBADOUR ET ROMANCIER,

Le hasard a fait tomber dans nos mains une bio -
faphie du prince Louis signée de son secrétaire et
°us l'avons lue, malgré notre scepticisme en ce qui
Niche aux biographies.

Nous y avons gagné de contempler le prince sous un
10uvel aspect ; une aimable anecdote nous le montre
u point de vue chevaleresque. Ce n'est pas encore le

luniulis.

« Pendant l'hiver, dit le biographe, le prince se
trouvant chez sa tante, la grande duchesse de Bade,
avait été se promener sur les bords du Rhin avec elle
et ses cousines la princesse Wasa et les princesses
Joséphine et Marie de Bade accompagnées de plu-
sieurs personnes de la cour. »

Plus tard vous sentirez tout l'art de ce début.C'est
d'abord « pendant l'hiver », c'est-à-dire qu'il fait
très froid, circonstance insignifiante au premier abord,
mais dont on reconnaîtra l'importance dans la suite
du récit où tout a sa raison d'être et son enchaîne-
ment comme dans les plans de campagne de Napo-
léon. Bornons-nous pour le moment à suivre de l'œil
cette brillante compagnie qui s'avance sur les bords
du Rhin. Quelle foule de princesses et de personnes
de la cour ! On dirait le commencement du Décaméron
de Boccace.

Le lecteur se demande tout d'abord sur quoi pou-
vait rouler la conversation de ces personnages. Elle
tomba, nous dit le biographe, sur l'ancienne galan-
terie française ; ce qui prouve que le prince n'était
pas seulement occupé de chevaux et de manœuvres
militaires, et que son éducation forte et virile ne
l'empêchait pas de traiter au besoin avec grâce des
questions intéressantes pour le beau sexe.

a La princesse de Wasa, avec son esprit piquant
et original, se prit à faire l'éloge des temps chevale-
resques; elle exaltait le dévoûment des chevaliers de
la beauté et rappelant des exemples, elle établissait
des comparaisons qui n'étaient pas à l'avantage de
notre siècle. Le prince Napoléon entra dans la dis-
cussion avec toute l'ardeur de son âge ; il prétendit
qu'en matière de galanterie les Français n'avaient
pas dégénéré et qu'ils feraient encore pour les dames
ce qu'avaient fait leurs ancêtres. Dans tous les temps,
ajouta-t-il, les dévoûmens n'ont jamais manqué aux
femmes qui savent les inspirer.;;

La répartie est piquante sans pourtant s'écarter des
bornes de la convenance et quoique déparée d'ail-
leurs par une légère faute de français. Ce sont de
simples jeux d'esprit où le sérieux se mêle au plai-
sant. Joco séria. On croirait même assister à un de
ces délicats entretiens du seigneur don Quichotte avec
la duchesse. Et c'est ici que nous ferons observer que
ce récit doit avoir été écrit par le prince, à moins que
ce ne soit pas la princesse Wasa elle-même, car quel
autre que l'un des deux interlocuteurs aurait pu,
vingt ans plus tard, se rappeler les propres paroles
du prince en cette circonstance?

comme romancier et nous verrons avec quel art il va
compléter son exposition.

« Cette conversation était finie et déjà peut-être ou-
bliée, reprend le biographe, qui est, comme on l'a
prouvé, le prince Louis lui-même, à moins que ce ne
soit la princesse Wasa, lorsque la compagnie arriva
à l'endroit ou le Necker se jette dans le Rhin et lutte
avec tant de violenee pour se frayer un passage au
milieu des eaux du fleuve. Ce lieu, pendant l'hiver
surtout, a l'aspect d'une mer furieuse. »

Arrêtons-nous pourdonner un regard à la vigueur
de ce tableau et remarquez en passant avec quelle
habileté est ramenée cette circonstance de l'hiver dont
on aura besoin tout à l'heure. La mise en scène est
complète.

Le drame va commencer, mais remettons-en le
récit à demain. D'ici là que le lecteur se prépare à de
terribles émotions. Dînez légèrement, faites un peu
d'exercice et couchez-vous de bonne heure. Un bon
sommeil en réparant vos forces vous mettra en état
d'entendre la suite de ce récit. Je vous laisse avec le
prince, les princesses et des personnes de la cour, au
confluent du Necker et du Rhin, à un endroit où le
fleuve « a l'aspect d'une mer furieuse. »

L'IMUCO.

Il y a longtemps que les savans cherchent la qua-
drature du cercle, le mouvement perpétuel, le secret
pour faire de l'or et un légume pour remplacer la
pomme de terre.

Jusqu'ici aucune de ces tentatives n'avait réussi, et
l'on se moquait assez généralement des quadrateurs
de cercle, des faiseurs d'or, etc., etc. On avait tort,
car on vient de découvrir l'art de faire de la pomme
de terre.
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