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Clément, François [Hrsg.]
L' Art De Vérifier Les Dates Des Faits Historiques, Des Chartes, Des Chroniques, Et Autres Anciens Monumens, Depuis La Naissance De Notre-Seigneur: Par le moyen d'une Table Chronologique, o l'on trouve les Olympiades, les années de J.C., de l'Ere Julienne ou de Jules César, des Eres d'Alexandrie & de Constantinople, de l'Ere des Séleucides, de l'Ere Césaréenne d'Antioche, de l'Ere d'Espagne, ... ; Avec Deux Calendriers perpétuels, ... (Band 3) — Paris, 1787 [Cicognara, 2479-III-1-2]

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https://doi.org/10.11588/diglit.29076#0202

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sances qui interviendront au prèsent Traité , à la-
dite Maison palatine de Sultzbach etses descendans,
pareillement à perpètuitê , la possession des Etats de
Berget de Juliers contre toutes prètentions formèes et
à former, de quelquepart que ce puisse être, sur lasuc-
cession des Etats de Juliers et de Berg. Pareille clause
dans le Traité de Breslaw du 4 Novembre 1741 > entre
le Roi de Prusse et l’Electeur de Baviere : Bien en-
tendu , porte-t-il, qu’en considération d’une renoncia-
tion de cette importance ( celle du Roi de Prusse à
Berg et à Juliers) la Maison palatine de Sultzbach
renonce de la maniere la pïus forte et la plus solem-
nelle, pourelle et pourses héritiers de Vun et de l’au-
tre sexe, à perpètuitè, à toute prètention sur ce que le
Boi de Prusse possede actuellement de la succession

des anciens Ducs de Cleves, Juliers et Berg, selon le
Traitè de 1666. L’année suivante, l’Electeur Palatin,*
Charles Philippe, dernier de la branche de Neubourg,
traita avec le Roi de Prusse conformément aux dispo-
sitions qu’on vient de rapporter, et Charles Théodore,
chef de la branche palatine de Sultzbach, accéda ,
comme partie contractante, à ce Traité; en consé-
quence duquel ies Etats de Berg et de Juliers lui prê-
terent serment de fidélité.

Le Roi de Prusse s’étant déclaré pour l’Angleterre
dans la guerre qui s’éleva, en 1/56, entre cette Puis-
sance et la France, les François s’emparerent, l’an
1 y5y, du Duché de Cleves, qui resta entre leurs mains
jusqu’à la paix de 1763, qu’il fut rendu à ce Monar-
que.

CHRONOLOGIE HISTORIQUE

D E S

COMTES D E HOLLANDE

E T DES ÉVÊQUES D’UTRECHT.

COMTES DE HOLLANDE. I ÉVÊQUES D’UTRECHT.

Les Hollandois reconnoissent pour leurs ancêtres les
Batavés , peuple belliqueux, qui depuis Jules-César
seulement commence à figurer dans l’Histoire ro-
maine. C’est à ce Général, Historien aussi véridique
que Géographe exact, qu’on est redevable de la des-
cription de l’Isle qui formoit la patrie des Bataves. II
avoit vu ou par lui-inême ou par les siens toute cette
région; ilétoit très capable de bien voir, et très inté-
ressé à ne pas se méprendre. Cependant on ne peut
dissimuler qu’il a toujours été contredit, soit dans
sa relation de l’Isle des Bataves, soit dans sa descrip-
tion du cours du Rhin. Mais un Savant de nos jours ,
non moins distingué par ses talens que par sa haute
naissance, l’a pleinement justifié d’après une discus-
sion profonde et lumineuse, en conciliant son texte
avec ceux de Tacite, de Pline, et des autres anciens qui
ont parlé de l’Isle des Bataves ou des disférentës bran-
ches du Rhin. II faut voir, dans l'Histoire de la guerre
des Bataves et des Romains, M. le Marquis de S. Si-
mon, conduisant son lecteur attentif à travers les
changemens opérés par des révolutions de la nature,
ou par les travaux de l’industrie pour la défense ou la
commodité du pays ; il faut le suivre dans les détails
intéressans qu’il donne de la guerre des Bataves avec
les Romains. On y voit avec satisfaction que la bra-
voure, l’amour de la gloire et la passion de la liberté
sontcomme des vertus de famille dont les Plollandois
ont hérité par droit de succession et dont ils n’ont point
dégénéré. Telle étoit l’idée avantageuse que César lui-
même avoit des premiers Bataves. II avoit vaincu les

Utrecht ( Ultrajectum, ou Trajectum ad Rhenum,
et, plus anciennement, Urbs Antonia), ville si-
tuée à huit lieues Nord-Est d’Amsterdam, est ar-
rosée par le Rhin qui s’y partage en deux bras ,
auxquels on a donné les noms de vieux fossé et
de fossé neuf, qui se réunissent ensuite après
avoir traversé la ville en sa longueur. Elle recon-
noit pour ses fondateurs les Romains et pour pre-
mier Evêque S. Clément Willibrord. II étoit An-
glois de naissance, de la province de Northum-
berland, où il vint au monde vers l’an 658. Elevé
dans le Monastere de Rippon, gouverné alors par
S. Wilfrid, il passa, l’an 6ç5, avec onze compa-
gnons, en Frise, où il prêcha la foi, fut sacré à
Rorne, l’an 696, par le Pape Sergius , et mourut,
suivant l’opinion la plus probable, Pan 738.

Le Maire Pepin de Héristal lui avoit donné le
village de Swastram, aujourd’hui Susterem , au
Duché de Juliers ; et Charles Martel, en confir-
mant ce don, y ajouta , l’an yT5 , les revenus du
château d’Utrecht. Telle est Porigine de la gran-
deur temporelle de l’Eglise d’Utrecht, qui doit
principalement nous occuper. La Principauté qui
la constitue, si l’on en excepte un petit district
qui touche par le Nord au Zuiderzée , est en-
tourée de la Hollande et de la Gueldre. Le Pape
Sergius , en sacrant S. Willibrord à Rome , l’a-
voit déclaré métropolitain de la Frise. L’Evêque
de Cologne s’en plaignit au Pontife comme d’une
atteinte portée à ses droits , prétendant que la

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