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https://doi.org/10.11588/diglit.17170#0025
OBJETS PRÉHISTORIQUES ET ORIENTAUX
est désormais difficile de douter de l'existence qui elle a été donnée par sir John Evans. « 1
d'un élément Cretois dans l'amalgame delphique. think, m'écrit M. Arthur Evans, thaï I ôbtainèd
il through Rhousopoulos, who was generallv
Fig. 14. Hache de bronze, trouvée à Delphes, very correct about localities » sur l'exactitude de
Fig. U.
décrite par Arthur J. Evans, JUS, IcS'H. p. 280 Hhousopoulos dans l'indication de provenance
Primitive pictographs and a prœphœnician script des objets préhistoriques, cf. Blinckenberg,
from Crète and the Péloponnèse). Archâol. Studien, p. 15). Nousfdevo.is à la très
u ( )n a bronze axe from Delphi are engraved libérale courtoisie de M. A. Evans, la photogra-
two symbols, (lie lirsl of which looks likea rude phie d'après laquelle, avec son autorisation, a été
outline of a duck or some other aquatic bird. » faite la reproduction ci-jointe,
(-elle hache appartient au Musée d'Oxford à
IV
OBJETS M! STYLE MYCENIEN
< >n avait déjà trouvé de la poterie mycénienne
en différents endroits de la Phocide : au temple
d'Athéna Cransea Paris, Élatée, p. 283, fig. 21 .
à Daulis Myk. Vasen, p. b'5 . à Anticyre [Alh.
Mill/)., XIV, p. "2t>7 . La liante antiquité que les
légendes attribuaient à l'oracle delphique per-
mettait de prévoir que, sons les vestiges de l'époque
historique, on trouverait à Delphes des traces de
la période préhistorique. Les cultes de (le et de
Poséidon, qui persistèrent plus ou moins atro-
phiés à côté du culte d'Apollon, remontent pro-
bablement à une antiquité reculée. Quoi qu il en
soit, les fouilles, à 1 telphesaussi, onteonfirmé qu'il
y avait un élément de vérité dans la légende; que,
dès l'époque mycénienne. Delphes était déjà un
centre d'habitation ; que les Delphiens de l'époque
mycénienne enterraient leurs morts à l'O. de la
ville, comme leurs descendants continuèrent à le
faire: enfin. — et c'est le l'ait le plus important
— qu'ils avaient placé leur sanctuaire à l'endroit
même où devait plus lard s'élever le temple
d'Apollon. Toute la partie du sanctuaire qui
s'étend devant le Iront E. du temple, celle où les
Chiotesélevèrent le pUya; (3a>[i.oç, était, directement
au-dessus du sol vierge, couverte d'une couche
épaisse de terre noire, faite de cendre, de débris
d'os, de détritus organiques, et farcie de tessons
mycéniens. Cette constatai ion, annoncée par
quelques fragments trouvés dans les fondations du
templeen 1892 et 1893 BCH, 1894, p. 178 .date
de la campagne de 1894. C'est l'un des résultats les
plus considérables de nos rouilles.
Les poteries mycéniennes trouvées à Delphes
appartiennent toutes à la série lustrée. On sait
que MM. Furtwangler et Lôschcke ont réparti
les jioteries mycéniennes à peinture lustrée en
quatre styles (cf. Pottier, Catalogue, l, p. 187 .
Nos vases et tessons appartiennent aux deux der-
niers, caractérisés, l'un par le ton jaune pâle,
l'autre par le ton rougeâtre de la surface. Je ne
vois aucune raison de croire l'un plus ancien (lue
I autre; car. dans la tombe à Boôuoç, on a trouvé
est désormais difficile de douter de l'existence qui elle a été donnée par sir John Evans. « 1
d'un élément Cretois dans l'amalgame delphique. think, m'écrit M. Arthur Evans, thaï I ôbtainèd
il through Rhousopoulos, who was generallv
Fig. 14. Hache de bronze, trouvée à Delphes, very correct about localities » sur l'exactitude de
Fig. U.
décrite par Arthur J. Evans, JUS, IcS'H. p. 280 Hhousopoulos dans l'indication de provenance
Primitive pictographs and a prœphœnician script des objets préhistoriques, cf. Blinckenberg,
from Crète and the Péloponnèse). Archâol. Studien, p. 15). Nousfdevo.is à la très
u ( )n a bronze axe from Delphi are engraved libérale courtoisie de M. A. Evans, la photogra-
two symbols, (lie lirsl of which looks likea rude phie d'après laquelle, avec son autorisation, a été
outline of a duck or some other aquatic bird. » faite la reproduction ci-jointe,
(-elle hache appartient au Musée d'Oxford à
IV
OBJETS M! STYLE MYCENIEN
< >n avait déjà trouvé de la poterie mycénienne
en différents endroits de la Phocide : au temple
d'Athéna Cransea Paris, Élatée, p. 283, fig. 21 .
à Daulis Myk. Vasen, p. b'5 . à Anticyre [Alh.
Mill/)., XIV, p. "2t>7 . La liante antiquité que les
légendes attribuaient à l'oracle delphique per-
mettait de prévoir que, sons les vestiges de l'époque
historique, on trouverait à Delphes des traces de
la période préhistorique. Les cultes de (le et de
Poséidon, qui persistèrent plus ou moins atro-
phiés à côté du culte d'Apollon, remontent pro-
bablement à une antiquité reculée. Quoi qu il en
soit, les fouilles, à 1 telphesaussi, onteonfirmé qu'il
y avait un élément de vérité dans la légende; que,
dès l'époque mycénienne. Delphes était déjà un
centre d'habitation ; que les Delphiens de l'époque
mycénienne enterraient leurs morts à l'O. de la
ville, comme leurs descendants continuèrent à le
faire: enfin. — et c'est le l'ait le plus important
— qu'ils avaient placé leur sanctuaire à l'endroit
même où devait plus lard s'élever le temple
d'Apollon. Toute la partie du sanctuaire qui
s'étend devant le Iront E. du temple, celle où les
Chiotesélevèrent le pUya; (3a>[i.oç, était, directement
au-dessus du sol vierge, couverte d'une couche
épaisse de terre noire, faite de cendre, de débris
d'os, de détritus organiques, et farcie de tessons
mycéniens. Cette constatai ion, annoncée par
quelques fragments trouvés dans les fondations du
templeen 1892 et 1893 BCH, 1894, p. 178 .date
de la campagne de 1894. C'est l'un des résultats les
plus considérables de nos rouilles.
Les poteries mycéniennes trouvées à Delphes
appartiennent toutes à la série lustrée. On sait
que MM. Furtwangler et Lôschcke ont réparti
les jioteries mycéniennes à peinture lustrée en
quatre styles (cf. Pottier, Catalogue, l, p. 187 .
Nos vases et tessons appartiennent aux deux der-
niers, caractérisés, l'un par le ton jaune pâle,
l'autre par le ton rougeâtre de la surface. Je ne
vois aucune raison de croire l'un plus ancien (lue
I autre; car. dans la tombe à Boôuoç, on a trouvé