DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.2906#0009
5 Centimes le Numéro.
N° 3.
Rethel, le 13 Novembre 1914.
GAZETTE DES ARDEHHES
BULLETINS OFFICIELS
Grand Quartier général, le 7 novembre I9U.
Nos attaques sur Ypres tirent aussi, hier, des progrès satisfai-
sants, surtout au sud-ouest. Plus de mille français furent faits
prisonniers, trois mitrailleuses furent prises.
Les attaques françaises à l'ouest de Noyon, sur les villages de
Vailly et Chavonne. occupés par nos troupes furent repoussées,
infligeant de fortes pertes a l'ennemi.
Le village de Soupir, ainsi que la partie ouest de Sapigneul,
faiblement occupés par nos troupes, eurent terriblement à souffrir
par l'artillerie française de gros calibre. Nous avons été forcés de les
évacuer.
Près de Servon l'ennemi était repoussé ainsi que dans les forêts
d'Argonne.
Sur le théâtre de la guerre de l'Est, trois divisions de cavalerie
russe qui avaient passé la Wartha, au-dessus deKolo. furent battues
et repoussées sur l'autre rive. Il n'y a pas d'autre rencontre à
signaler.
Berlin, 7 novembre 191*.
Le 3 novembre, nos grands et petits croiseurs ont attaqué la
flotte anglaise prés de Yarmouth. Ils ont bombardé les ouvrages de
la côte, ainsi que quelques petites embarcations qui avaient jeté
l'ancre à proximité, ne s'attendant probablement pas à une attaque
et qui ne comportaient que de faibles effectifs pour la protection du
port. Le sous-marin anglais D 5, qui semblait suivre nos croiseurs,
a touché, comme l'a annoncé l'amirauté anglaise, une mine et a
sombré.
Berlin, 7 novembre 191*.
Notre offensive au nord-ouest d'Ypres a pris une bonne avance.
Près de La Bassée, au nord d'Arras et dans les Argonnes. nous
avons conquis du terrain. Nos troupes se sont, en infligeant de
fortes perles aux Français, assuré un solide point d'appui au Bois-
Bridé, au nord-est de Saint-Miliiel.
Sur le théâtre de la guerre à l'Est, rien de spécial n'est survenu.
Grand Quartier, le 3 novembre 1914, avant midi,
Nos attaques près d'Ypres et à l'ouest de Lille furent continuées
hier.
Au nord-ouest de la forêt d'Argonne une hauteur importante,
près de Vienne-lc-Châleau, laquelle avait été, pendant des semaines,
la scène de combats acharnés, fut prise. Nous y capturâmes
2 canons et ? mitrailleuses.
Outre cela, rien à signaler pendant cette journée nébuleuse à
l'ouest.
Pas de nouvelles de l'Est.
Berlin, 8 novembre 19U.
D'après une nouvelle officielle du bureau Reuter de Tokïo.
Tsingtau est tombé hier après une héroïque défense. Les détails
manquent.
Grand Quartier Général, le 9 novembre 19U, avant midi.
Hier après-midi, plusieurs vaisseaux de guerre ennemis tiraient
de nouveau sur notre aile droite, mais ils furent vite chassés par
notre artillerie.
Une tentative ennemie, entreprise de Nieuport le soir, et répétée
pendant la nuit, échoua totalement
Malgré la résistance la plus opiniâtre, nos attaques à Ypres
avancent lentement mais constamment. Les contre-attaques enne-
mies, au sud-ouest d'Ypres, furent repoussées. Plusieurs centaines
d'hommes furent faits prisonniers.
A l'est, au nord du lac de Wysztyten, une attaque d'importantes
forces russes fut repoussée. L'ennemi subit de graves pertes :
4,000 hommes comme prisonniers et 10 mitrailleuses.
Grand Quartier général, 10 novembre 19U avant midi.
Nos attaques près d'Ypres avancèrent lentement hier. Plus de
ôOO Français et Anglais furent faits prisonniers. Plusieurs mitrail-
leuses furent prises.
Aussi plus loin au sud, nos troupes avançaient. Les contre-atta-
ques acharnées des Anglais furent repoussées.
Dans la forêt d'Argonne nous avons fait de bous progrès. Les
avances ennemies furent facilement repoussées.
Dans la Pologne russe à Konin, notre cavalerie écrasa un batail-
lon russe, lit ÔOO hommes prisonniers et prit S mitrailleuses.
Grand Quartier général, le 11 novembre 19U, avant midi.
Le long de la ligne Yser. nous avons fait hier de bons pro-
grès,
Dixmude fut pris d'assaut. Plus de 500 prisonniers et 9 mitrail-
leuses tombèrent entre nos mains.
Plus loin au sud. nos troupes traversèrent le canal.
Dans l'ouest de Langemark, de jeunes régiments, chantant
l'hymne natipnal, avancèrent contre la première ligne des positions
ennemies et la prirent. Environ 2,000 hommes de l'infanterie de
ligne française furent faits prisonniers et six mitrailleuses
prises.
Au sud d'Ypres. nous chassions l'ennemi de St-Eloi, dont la
possession avait rendu nécessaire un combat acharné pendant
plusieurs jours. A peu près 1.000 prisonniers et b' mitrailleuses y
tombèrent entre nos mains.
Malgré plusieurs violentes contre-attaques anglaises, nous avons
maintenu les hauteurs dominantes au nord d'Armentières.
Au sud-ouest de Lille, mitre attaque avançait.
Les Français, essayant de reconquérir la hauteur dominante, au
nord de Vienne-le-Château, au nord-ouest de l'Argonne. éprouvaient
de grandes pertes. Dans la forêt de l'Argonne. au nord-est et au
sud de Verdun, des avances françaises furent également partout
repoussées.
Pas de nouvelles importantes du théâtre de la guerre dans l'Est.
Grand Quartier général, le 12 novembre tH4, avant midi.
L'ennemi, avancé par Nieuport jusqu'au faubourg de LombartKvde,
fut repoussé par nos troupes. La rive Est de l'Yser, jusqu'au lac,
est évacuée par l'ennemi.
L'attaque par le canal de l'Yser au sud de Dixmude a fait des
progrès. Dans les environs, à l'est d'Ypres, nos troupes ont avancé.
Au total plus de 700 Français furent faits prisonniers, i canons et
4 mitrailleuses pris.
Des attaques ennemies se sont brisées à l'ouest de la forêt de
l'Argonne et dans la forêt même.
Dans l'est, notre cavalerie repoussait la cavalerie russe qui était
supérieure en nombre à la nôtre et avait, de nouveau, avancé à l'est
de Kalisuh.
Grand Quartier général, le 13 novembre, avant midi.
De l'Yser à Nieuport. nos troupes de marine tirent essuyer des
pertes très graves à l'ennemi. 700 Français furent faits prisonniers.
Près d'Ypres, nos attaques avancent bien ; i.100 hommes y ont
été de nouveau faits prisonniers.
A l'ouest et à l'est de Soissons, des attaques françaises acharnées
furent repoussées. L'ennemi éprouvait des pertes très sérieuses.
A la frontière de la Prusse orientale, près d'Eydtkuhnen et au
sud de cette ville, à l'est du territofre des lacs, de nouveaux combats
■ se sont engagés, mais sans résultat décisif jusqu'à maintenant.
Grand Quartier général, le U novembre 19U, avant midi.
Les combats vers l'ouest en Flandre, arrêtés ces jours derniers
par le temps pluvieux et orageux, durent encore. Nos attaques ont
lentement fait de nouveaux progrès. Au sud d'Ypres, 700 Français
furent faits prisonniers. Des attaques anglaises, à l'ouest de Lille,
furent repoussées. A Berry-au-Bac, les Français ont été forcés
d'évacuer une position dominante. Dans la forêt d'Argonne. notre
attaque se continue bien. Les Français y éprouvèrent de fortes
pertes ; hier, plus de MO prisonniers tombèrent entre nos mains.
Dans la Prusse orientale, les combats durent encore. A
Stallupoenen, S00 (tusses furent faits prisonniers. Il n'y a pas encore
de résultat décisif à Soldau. Aux environs de Wtoclawec, un corps
I d'armée russe fut repoussé. l.'iOO prisonniers et 12 mitrailleuses
| tombèrent entre nos mains.
N° 3.
Rethel, le 13 Novembre 1914.
GAZETTE DES ARDEHHES
BULLETINS OFFICIELS
Grand Quartier général, le 7 novembre I9U.
Nos attaques sur Ypres tirent aussi, hier, des progrès satisfai-
sants, surtout au sud-ouest. Plus de mille français furent faits
prisonniers, trois mitrailleuses furent prises.
Les attaques françaises à l'ouest de Noyon, sur les villages de
Vailly et Chavonne. occupés par nos troupes furent repoussées,
infligeant de fortes pertes a l'ennemi.
Le village de Soupir, ainsi que la partie ouest de Sapigneul,
faiblement occupés par nos troupes, eurent terriblement à souffrir
par l'artillerie française de gros calibre. Nous avons été forcés de les
évacuer.
Près de Servon l'ennemi était repoussé ainsi que dans les forêts
d'Argonne.
Sur le théâtre de la guerre de l'Est, trois divisions de cavalerie
russe qui avaient passé la Wartha, au-dessus deKolo. furent battues
et repoussées sur l'autre rive. Il n'y a pas d'autre rencontre à
signaler.
Berlin, 7 novembre 191*.
Le 3 novembre, nos grands et petits croiseurs ont attaqué la
flotte anglaise prés de Yarmouth. Ils ont bombardé les ouvrages de
la côte, ainsi que quelques petites embarcations qui avaient jeté
l'ancre à proximité, ne s'attendant probablement pas à une attaque
et qui ne comportaient que de faibles effectifs pour la protection du
port. Le sous-marin anglais D 5, qui semblait suivre nos croiseurs,
a touché, comme l'a annoncé l'amirauté anglaise, une mine et a
sombré.
Berlin, 7 novembre 191*.
Notre offensive au nord-ouest d'Ypres a pris une bonne avance.
Près de La Bassée, au nord d'Arras et dans les Argonnes. nous
avons conquis du terrain. Nos troupes se sont, en infligeant de
fortes perles aux Français, assuré un solide point d'appui au Bois-
Bridé, au nord-est de Saint-Miliiel.
Sur le théâtre de la guerre à l'Est, rien de spécial n'est survenu.
Grand Quartier, le 3 novembre 1914, avant midi,
Nos attaques près d'Ypres et à l'ouest de Lille furent continuées
hier.
Au nord-ouest de la forêt d'Argonne une hauteur importante,
près de Vienne-lc-Châleau, laquelle avait été, pendant des semaines,
la scène de combats acharnés, fut prise. Nous y capturâmes
2 canons et ? mitrailleuses.
Outre cela, rien à signaler pendant cette journée nébuleuse à
l'ouest.
Pas de nouvelles de l'Est.
Berlin, 8 novembre 19U.
D'après une nouvelle officielle du bureau Reuter de Tokïo.
Tsingtau est tombé hier après une héroïque défense. Les détails
manquent.
Grand Quartier Général, le 9 novembre 19U, avant midi.
Hier après-midi, plusieurs vaisseaux de guerre ennemis tiraient
de nouveau sur notre aile droite, mais ils furent vite chassés par
notre artillerie.
Une tentative ennemie, entreprise de Nieuport le soir, et répétée
pendant la nuit, échoua totalement
Malgré la résistance la plus opiniâtre, nos attaques à Ypres
avancent lentement mais constamment. Les contre-attaques enne-
mies, au sud-ouest d'Ypres, furent repoussées. Plusieurs centaines
d'hommes furent faits prisonniers.
A l'est, au nord du lac de Wysztyten, une attaque d'importantes
forces russes fut repoussée. L'ennemi subit de graves pertes :
4,000 hommes comme prisonniers et 10 mitrailleuses.
Grand Quartier général, 10 novembre 19U avant midi.
Nos attaques près d'Ypres avancèrent lentement hier. Plus de
ôOO Français et Anglais furent faits prisonniers. Plusieurs mitrail-
leuses furent prises.
Aussi plus loin au sud, nos troupes avançaient. Les contre-atta-
ques acharnées des Anglais furent repoussées.
Dans la forêt d'Argonne nous avons fait de bous progrès. Les
avances ennemies furent facilement repoussées.
Dans la Pologne russe à Konin, notre cavalerie écrasa un batail-
lon russe, lit ÔOO hommes prisonniers et prit S mitrailleuses.
Grand Quartier général, le 11 novembre 19U, avant midi.
Le long de la ligne Yser. nous avons fait hier de bons pro-
grès,
Dixmude fut pris d'assaut. Plus de 500 prisonniers et 9 mitrail-
leuses tombèrent entre nos mains.
Plus loin au sud. nos troupes traversèrent le canal.
Dans l'ouest de Langemark, de jeunes régiments, chantant
l'hymne natipnal, avancèrent contre la première ligne des positions
ennemies et la prirent. Environ 2,000 hommes de l'infanterie de
ligne française furent faits prisonniers et six mitrailleuses
prises.
Au sud d'Ypres. nous chassions l'ennemi de St-Eloi, dont la
possession avait rendu nécessaire un combat acharné pendant
plusieurs jours. A peu près 1.000 prisonniers et b' mitrailleuses y
tombèrent entre nos mains.
Malgré plusieurs violentes contre-attaques anglaises, nous avons
maintenu les hauteurs dominantes au nord d'Armentières.
Au sud-ouest de Lille, mitre attaque avançait.
Les Français, essayant de reconquérir la hauteur dominante, au
nord de Vienne-le-Château, au nord-ouest de l'Argonne. éprouvaient
de grandes pertes. Dans la forêt de l'Argonne. au nord-est et au
sud de Verdun, des avances françaises furent également partout
repoussées.
Pas de nouvelles importantes du théâtre de la guerre dans l'Est.
Grand Quartier général, le 12 novembre tH4, avant midi.
L'ennemi, avancé par Nieuport jusqu'au faubourg de LombartKvde,
fut repoussé par nos troupes. La rive Est de l'Yser, jusqu'au lac,
est évacuée par l'ennemi.
L'attaque par le canal de l'Yser au sud de Dixmude a fait des
progrès. Dans les environs, à l'est d'Ypres, nos troupes ont avancé.
Au total plus de 700 Français furent faits prisonniers, i canons et
4 mitrailleuses pris.
Des attaques ennemies se sont brisées à l'ouest de la forêt de
l'Argonne et dans la forêt même.
Dans l'est, notre cavalerie repoussait la cavalerie russe qui était
supérieure en nombre à la nôtre et avait, de nouveau, avancé à l'est
de Kalisuh.
Grand Quartier général, le 13 novembre, avant midi.
De l'Yser à Nieuport. nos troupes de marine tirent essuyer des
pertes très graves à l'ennemi. 700 Français furent faits prisonniers.
Près d'Ypres, nos attaques avancent bien ; i.100 hommes y ont
été de nouveau faits prisonniers.
A l'ouest et à l'est de Soissons, des attaques françaises acharnées
furent repoussées. L'ennemi éprouvait des pertes très sérieuses.
A la frontière de la Prusse orientale, près d'Eydtkuhnen et au
sud de cette ville, à l'est du territofre des lacs, de nouveaux combats
■ se sont engagés, mais sans résultat décisif jusqu'à maintenant.
Grand Quartier général, le U novembre 19U, avant midi.
Les combats vers l'ouest en Flandre, arrêtés ces jours derniers
par le temps pluvieux et orageux, durent encore. Nos attaques ont
lentement fait de nouveaux progrès. Au sud d'Ypres, 700 Français
furent faits prisonniers. Des attaques anglaises, à l'ouest de Lille,
furent repoussées. A Berry-au-Bac, les Français ont été forcés
d'évacuer une position dominante. Dans la forêt d'Argonne. notre
attaque se continue bien. Les Français y éprouvèrent de fortes
pertes ; hier, plus de MO prisonniers tombèrent entre nos mains.
Dans la Prusse orientale, les combats durent encore. A
Stallupoenen, S00 (tusses furent faits prisonniers. Il n'y a pas encore
de résultat décisif à Soldau. Aux environs de Wtoclawec, un corps
I d'armée russe fut repoussé. l.'iOO prisonniers et 12 mitrailleuses
| tombèrent entre nos mains.