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Prix : 5 Centimes. — Avec Supplément (Bail* il li List* i*s Pristina i in} : 10 Centimes

Charleville, le 1- Juillet IpIS.

Gazette des Ardennes

JOURNAL DES PAYS O00OPB8 PARAISSANT DEUX FOIS PAR SEMAINE
Os •'•.bonus dans tout les bureaux de poste

A QUI U_FAUTE ?

La triste gloire d'avoir déchaîné la guerre euro-
péenne est attribuée par tous les journaux ennemis, y
compris les ■ neutres • du genre du • Telegraaf -, du
. Journal de Gsnict ., etc., aux • chefs du militarisme
allemand Bien que ces journaux ne sauraient ignorer
nue cette assertion est "une contre-vérité inouïe et
mille lois réfutée, ils la. ressassent tous les Jours, con-
naissant fort bien les effets de cette méthode. Dans
ces temps derniers pourtant des voix s'élèvent — sur-
tout en Angleterre, où le droit de dire son opinion
n'est pas encore entièrement aboli — qui osent lalre
entendre le ton d'une «nue cloche, celte de la vérité.
Jusqu'aujourd'hui, ce tut surtout l'bomme politique
ftomsay Uacdonatd, qui osait exprimer ses deutes
■nr ce point, démenti depuis longtemps, que le vrai
molli de la déclaration de guerre de l'Angleterre a
l'Allemagne clt été uniquement la • vic-laùoa de la
Belgique >. Nous enregistrons aujourd'hui un article
dû aU plume duo célèbre homme de science, le pro*
Isjaeor de théologie ù>nybiar* d'Oxford, offleier
d'Académie. M. Conybeare a adressé une • lettre
ouverte ■ à un ami américain, que celui-ci a publiée
dans la revue ■ The Vital Inue .. Cette lettre- est tris
intéreesante ; que nos lecteurs en jugent :

■ En août, leptembre et octobre 1011, j'étais telle-
ment convaincu que l'Angleterre agissait de bon droit
et que toui les torts étaient du cité de l'Allemagne,
que je ne pria.pas la peins de lire les documents
officiels publiés par les gouvernements anglais, alle-
mand, français et russe. Au commencement d'octobre
cependant, mon attention lut attirée sur la correspon-
dan ce de l'Empereur d'Allemagne avec le Tsar, et

1 f acquis la conviction que l'Empereur avait Tait des
efforts sérieux et sincores pour sauvegarder la paix,
Bt J'ai eu depuis l'occasion de lire le livre de Price

• Histoire diplomatique de la guerre -, livre qui repro-
duit tous las documents diplomatiques et établit les
rapporta existant entre eux. Je compris bientôt que
l'Autriche avait été gravement outragée et provoquée
par la Serbie. L'archiduc assassiné était un homme
tris raisonnable, qui avait l'intention de concilier
toutes le* petites nationalités slaves de la monarchie
auslro-hongroise» A mon avis, sa mort violente Tut un
terrible malheur.

• Al'iniu du peuple anglais Sir Eiu'g,r<] Grey avait
•ogagé notre lorce navale, seule arme efficace de
l'Angleterre, en laveur de la France. Je crois qu'Asquitb.
et quelques autres membres du cabinet étaient seuls
initiés. La grande masse du peuple n'avait qu'une
vague idée delà Triple Entente, mais nul parmi nous
ne soupçonnait que la diplomatie de Grey ne nous
laisserait plus de choix et que nous autres Anglais
étions, par ces engagements secrets, liés de la même
façon à !» Russie que la France.

• Malgré la parenté de langue et do religion
existant entre la Serbie et la Russie, je ne crois pas
que cette dernière se souciait beaucoup de la Serbie.
Celle-ci n'avait pour la Ruasio que la valeur d'un
levier, qu'il suffirait de faire jouer pour amener le
démembrement de l'Autriche-Hongrie. Bien que la
Bulgarie (Qt, elle aussi, liée avec lo Russie, celle-ci
l'abandonna cyniquement après la guerre turque parce
qu'elle était sortie de cette guerre plus forte qu'il no
plut i la Russie, et parce que, d'sutre part, elle ne
s'adaptait pas aussi bien que la Serbie au râle de

• levier ■ contre l'Autriche.

■ Lorsque la crise éclats le 24 juillet 1014, le
ministre russe Snssonow et l'ambassadeur français
Cambon entreprirent tout de suite d'entraîner Grey.
en le tirant par lus cheveux, dans leur - solidarité
complète • en (ace de la guerre qui venait. Si seule-
ment le chet de U politique anglaise avait obéi aux
conseils de notre ambassadeur russe Buehansn, il ne
se serait pss laissé prendre au piège. Ruchanan avait
déclaré carrément à Sassonovr ijue l'intérêt de l'Angle-
terre pour la Serbie était nul, et qu'une guerre pour
ce pays-là ne serait jamais approuvée psr l'opinion
publique anglaise. Au lien de suivre ce conseil, Grey
accepta les propos!lions de Ssssoootv, Cet sne stnpide
(rexpresaioû est un peu forte, mais l'original dit
textuellement : . stupid ass .] n'a pas su comprendre
que Sassonow, une lois, sdr de l'aide anglaise su point
da vue nsvsl et financier, irsit de l'avant à toute
»apecr et qu'il tarait tout pour pousser l'Empereur
d'Allemagne à déclarer la guerre..L'entretien du comte
de Pourtaléa avec Sassonow, dans la nuit du 2B an
BO Juillet, prouve nettement que l'AUemagno s'était
donné la plus grande peine pour maintenir l'état de
paix. Mais plus l'Allemagne se montrait concilfsnte,
plus Sassonow se faisait provocant et impérieux'
Lardons bot de l'Allemagne lnt d'éviter la guerre
dsnsUquelle rAngleterre devait être presque certai-
nement • entraînée ., selon l'expression de Grey et ■
cela par suite de ses arrangemeuta secrets avec la
France et, coosequemnvont, avec la Rnaaie. Pour celte
ralaon, 1 Allemagne accepta les conditions de Sassonow
•t engagea l'Autriche 4 les aocepler également.

■ Après l'entretien du prince Uchno»-skvavecGrev
le Cabinet anglsis s'attendait i ce que Orev fit immé-
dKiement un rapport sur l'.ttltude et le bon vouloir
de 1 Allemagne. Le cabinet anglais était absoloiient
disposé i des concessions mutuelles; il resuit dans
rattente et ne de maniait qu'une vole toi évitant d'être
entraîné dans une guerre eveo l'Allemagne, 0r«y

n'ignorait donc pas que, t'il transmettait les proposi-
tions de Lichnoicsky au Cabinet anglais, celui-ci les
accepterait tout de suit»; mais, dans ce cas-là, il
n'aurait pu remplir les engagement! secrets vis-à-vis
de la France il de la Russie. Quo Ht alors Grey ? Le
l"noat, il ne souilla mot à ses Collègues des proposi-
tions de LfefeaWWlkji lorsquo lo Cabinet se réunit dans
la matinée du 2 août, il lui cacha encore ces proposi-
tions, et il fit de mémo, le 3 août, à la séance de la
Chambre dos Communes. C'est par cette omission quo
Grey a précipité l'Angleterre dans la guerre ; je dis
même qu'il l'y a pousséo perfidement. Ce sinistre
méfait. Grey aura à l'expier encore dans sa vie, vous
pouvez me le croire !

• C'est seulement quolquos semaines après quo la
guerre eut éclaté qu'on apprit quelque chose de l'en-
tretien avec iLivre blanc anglais n* 123).
Kelr Hardie fat le premier A en parler dans la séance
da T! août de la Chambre des Communes-11 demanda
â Grey s'il avait soumis au Cabine', les propositions de
Licliooivskl et pourquoi ces propoaitious n'avaient
pas servi de base A des pourparlers pacifiques avec
l'Allemagne, Toute* les réponses donnés» par Qrey à
ces questions sont des échantillons typiques de men-
songes conscients (supprime reW et su/gtslio falst).
Dans ce moment, naturellement, la Chambre applau-
dit ferme, complètement éblouie par les artifices de
Grey. Mais bientôt elle l'enverra A la potence ! Je no
suis pas certain qu'Asjuitb ait eu connaissance de
l'omission criminelle de Grey, car lo fl août son argu-
mentation se basait uniquement sur le document 85 du
Livre blanc. Hais al. de fait, Asquith était de conni-
vence avec Grey, on devra lo pendre, lui aussi!

• Le peuple anglais doit persister dans son exigence.
Que le funeste menteur Grey, qui porte éternellement
la paii sur les lèvres mais la guerre au cœur, s'en
aille! Ce n'est pas a. loi ni à son complice Sassonow
que nous pourrions confier la tache de conclure la paix
pour l'Angleterre. •

Tout commentaire affaiblirait le poids de ces sen-
sations. Il parslt cependant quo M. Conyboure est
dans la bonne voie. Grey s déjà disparu! liais
Asquilli est toujours au pouvoir et continue d'en

Quant A leur acolyte Sassonow, il semble, d'après
les dernières nouvelles, que ses jours sont comptés, ce
qui nous porte i croire que la vérité
de même a Caire son chemin dans le et

MALAISE

(Sous avons publié, au numéro S7 de la • Gazette .,
te piemxer des trots articles de Gustave Hervé, fui ont
Ht (objet de saisies consécutives de la part dugouver-'
nemsnt français. Nous publions ci-aeesous le deuxième
article, écrit pour la ■ Guerre Sociale ■ du S juin, et
donnerons le troisième au prochain numéro.

Le présent artideristtmt clairement ce qutla phra-
séologie des communiqués officiels français ne parvient
plus à cacher à ta nation ; Cinsuccés des différentes
grandes offeniivcs françaises et les pertes énormes et
tnafouables quelles coûtèrent.)

J'ai dit hier, après avoir hésité depuis troïs moia 4 le '
dire, l'Impression que me la liait,imol qui ai l'optimisme

■signa (voir i (laitue Vil); puisque J'ai commencé, ja
voudrait tout dira. Aueti bien, 1s métisrds journaliste
tel que ji le comprends, s'il constate à éelslrer henné!»-

li éclairer 1* gouvernement et les autorité! civiles ou
militaire! tur ce que pénis la publie.

Ce serait tromper le gouvernement tt le haut com-
mandement que de leur lalaier croire que soit la parti*
de la nation qui le bal dus les tranchées, soit le reite da
la nalion qui vil dut l'sngolss* tt dsni l'espoir, soient
en admiration et «n salais devant le* résultats militaire*
obteons dspul* leplembm dernier, e'eil-a-dir* depuis la
grand Jour d'enthousiasme qui suivit la bataille da la
litres. •

La résultats cbttnus depuis la fin itptembrt dernier ins-
61ml traitant par trop mHàotrtt, tour j, jrù eyus otf.

Tonit» est tnttllcts depuis tkiixr peur ftrcrr tt, Méfiée*
ennnsdi ont évidemment échoué.

Nmissnyyns échoué du càU de Soissoni |« lut lacoùleuts
■Bain d* Crouy.

Noos avons voulu étrangler la patli* herale qse
lnrmaat 1** ligne* altemsnd** du coté d* Safnt-Mihlel.
Mont iront bl*o pria lei Eptrgii, su prix d* prodige, de
bravoure Inouïs et dt pertes horribles, tnaU (a hernie dt
Saint-Mihlti n'est pas opérés.

Mou* svoa* stsayé insulta dt percer lts lignes alle-
mandes an Chimpsgn* : nous avons fait un gree eflort i
etawmi le, mal/ré dit ptrui dont U cWffr» /ait frémir, nous
ferons pas percé.

Actuellement, on i l'air d'essayer ds percer du cM*
d'Arni: après un brillant début, l'opération traîne sa
longueur it on commence a se demander si,"depuis on
mola que dure l aftilre, l<* Allemand*, *ufBas rament
prévenu*, n'ont point aecumulé derrière les points qus
nom attaquons, daa forcet considérables. On etptre que,
cette lolt, ce etra la bonne, rouit i lorce d'elpértr en vain,
un lentlment da milalia. P ^ ver

Tout le moud* a l'imprauion que, *ant que noi alTai-
ve* mlUlalriB aillant mal, elle* n* vont pas tria bl.o,
qu'il y a quelque choie dan* l'énorme machine oui ne va
pss-

■ QsdU .. , ...

•Al. dan

lit-major juge indispensables,
n Iront occidental pour portci
et Russes: lo jeu serait lro|

par/ois.

t, coin me i Ca

icy, qus
troupe* Irai

i, par surprise

au pat gymnastique, s
placées après l'e&ort pg

A-t II assez de psychologie pour s'abstenir d'employer
lea débris d'un corps d'armée, particulièrement décimé
dans les aBaires précédentes, avant de lui avoir remonté

tutlon de nouveaux cadres ? *

Les officiers supérieure et généraux, dont personne
He conteste la bravoure, ont-Ils assez de jeunesse, dt
mordant, d'allant, pnur, a l'beure tragique des assauts,
.être présents au milieu des troupes, pour les enlever at
les eleclriter 7 Au moment où on revient aux chargea i la
baïonnette et aux corpi a corps dei guerres du bon vieux
ieraps, no conviendrait-il pas que lea offlolcrs supérieurs
et généraux toient moin* distants cl qu'ils sachent, a
certaioes heures solennelles, mettre flamberge au vent, a
la manière des généraux d'ancien régime et de ceux de
U Révolution

Le* ai

najor, glim

entretenir avec les
les rapporta étroit*, confiants, cordiaux et fraternel'*,
sans lesquels il y a continuelle ment des accrocs, des
-heurt* et des froissements dont pâlit tuute l'armée î

Les officiers généraux relevés de leur commandement
le tonl il* toujours aprèi avoir été tnlendu* avec bien-

d'iniliallve par la terreur de disgrâces impitoyablei ?

Uliliae-l-od pour le* coup* de chien noi corps d'élite?
Lea Allemands ont la garde prussienne, qu'lti lonl donner
'dans les grandes occasions, quand 11 faut enlever le mor-
ceau. Mous, nous svons — tana faire injure au» autres
'corps, qui contiennent lous des légions de héros — dei
corps qui, évidemment, ont plus de solidilé que les
autres ; il J a le 20* corps, il y a lea lusiliers marins, il
y a tes alpins i il y a — il ne faut pas que je me brouille
avec mon cadet I — il y a le corps colonial. Tous ces cerps-
|lt, c'eil la garde républicaine. Salt-on les avoir sous la
main pour les grands coups 7

Ce ne sont pat des critiques que je fais It.
I Ce sont de* questions que je me potel que de tout
cètéa let gen* réfléchit se posentl

Ce n'est pas notre métier, i nous simples pékint, de
dire si ça cloche.

Notre haut commandement nous a montré, a la balallle
de la Marne — qui n'a pas été uniquement gagnée,
comme ou le croit, par l'intervention miraculeuse da
'Jeanne d'Arc— qu'il renfermait d'attei grandes lorces
intellectuelle* pour que nous ayons le droit de lui deman-
der, respectueusement et cordialement, de rechercher
l'endroit
HERVÉ.

MUETOS OFFICIELS AlLEMMS

-Las»

pliun depuis une série <
ord de Soucbez et a mi-
parties de notre position
i les mains de l'ennemi,
Fnncslt fu

chemin de Souciiez Neuville, les partie

■ont terminés. Cette nuit, le* derniei
expulsée de •nos tranchées. Pour leur venir en aide,
l'ennemi avait amené, hier soir encore, de nouvelles
lorces des deux cdtés de la hauteur da Loretta, ainal
qu'au sud de Souciiez ; leur attaque fut repoussée.

En Champagne, près de Souain, nous avons lailiauter
des parties de la position ennemie ; i l'sat da l'erlhes, les
Français détruitirent, par des coups ds mine manqués,
quelquei-un* de leurs propres travaux de détente.

Sur le* Hauts de Meuse, i l'oueit de Combret, le
combat fut rude, loi, l'ennemi illaqua quilre loi* de

t toimurt d
oit ffromèli

litres

de la Tranchée. Presque partout
cet sttaques t'écroulérent déjà sous notre [ou. Là où
l'ennemi pénélra dans nos tranchées, il fui rejeté avec ds
grandis pertes dans un combat corps a corps. En contre-
attaquant, nous lui enlevâmes nne position avancée, i
l'ouaat de It Tranchée. A l'sat de celle cl, l'ennemi sa
maintient encore dans un petit bout ds la tranchée qu'il

tapais i .
maîtrise de 1

l a In.

des sacrifices de part
ei uauire. sass noires n om pat eie vains ; depuis quelques
jours, nout avons gagné visiblement l'avantage.

Théâtrt de la guerre à tEit. — Des régiments wurlem-
bergeols prirent d'assaut, au sud-est d'Oglenda (au nord
de Przasnycz), dei deux célés de la rivière Murawka,
des positions russes el let maintinrent contre plusieurs
contre attaques, dont quelques-unes ealreprltet nuitam-
ment. Noire butin etl de 63ti prisonniers et i mitrail-
leuses.

IhMtre de la guerre au SU-SU, — L'armée du général
von Llnsingen Continue d'attaquer sur la rive nord du
Dnjettr; la rive droite, près de ilaiicz, est encore aux
maint de l'adversaire. Depuis le commencement de ton
attaque au-delà de ce fleuve, le 2) juin, l'armée a pris

Lemberg, la poursuite continue.

Gnad ..•-!.!- e : :v. : juin lltl.

Thdtre dt la guerre A fOiieit. — De l'artillerie enne-
mie, postées coté delà cathédrale d'Arras, fut bombardée
par nous : un dépôt de munitions sauta.

Dans lts Argonnes, au nord-ouest de Vienne la-Cha-
teau, un morceau de tranchée fut pris d'assaut et main-
tenu contre plusieurs contre altaquet françaises.

Après que noua eilmes déjoué cet |ours derniers, sur
les Hauts de-Meuse, les tentatives de l'ennemi de repren-
dre possession du terrain qui lui fui enlevé le 21 juin,
des deux cotés de La Tranrbée, mus surprime! l'ennemi
hier, en attaquant la crête iltuée Immédiatement au sud-
oueet des Eparge*. Après un court combat, cette crête
était entre nos mains. Pendant tout* la nuit, l'ennemi
s'ellorca de la reprendre, mais Imites ses attaques
échouèrent. *

L'information contenue dant le bulletin oHkiei Iran-
çaïi du ïd juin, concernant la pris* de i mitrailleuses
allemandes prêt de Ban-de-Sapt, est une invention. Après
la défaite qu'il a subie en cet endroit, l'ennemi n'est par-
venu nulle part, lors de ses centre attaques, juiqu'a
proximité de U position prise par nous. Par contre, notre
butin s'est élevé i 2ti8 prisonnier», S caunns revolvers,
S mitrailleuses, 7 grandi el petits lancemlnes.

ThéAtrede la gvnre tt t'Est. — Sans changement impor-

îhiâtrtae la guerre au Sui-Eit. — Des troupes alle-
mandes ont pris d'assaut, après un rude combat, les
hauteurs de la rive nord du Dnjeslr, entre Bukaczowce
(au nord-ouest de Hallez) et Chodorow et atteint, dans la
poursuite, la centrée de Hrehorovr (à ml-chemln de
Zurawno ïtochatyn].

Des positions ennemie! su nord ouest de Ratva Rutka
furent prises par des troupes hanovriennes; nous avons
fait 3,300 prisonniers et pris plualeun mitraillcu-e*. Ici
encore, las Russes usèrent de leur airatagème qui consiste
h laire dei tignaux avec des mouchoirs blancs, pour tirer
ensuite sur nos troupes dès qu'elles s'approcWenL Ces

Bruni Qturtlu ,;-,-„ . !■ |u!n lui.

Ihiitre de la guerre à fOutst. — Au nord d'Arraa, ds*
attaques ennemies, entreprise* nuilamment des deux
cotés d» la routa de Souchei-Aii-Noulelle et au L*byrin-
the, au nord d'Ecurie, furent re poussées.

Dans U parti* ouest des Argonnes, le* Français tintè-
rent de reprendre hier *olr leur position perdue. En dépit
d'un* formidable action d'artillerie, leurs altaquet échouè-
rent complètement

Sur les Hauts-de-Meuee, dss dsux celé* de la Tran-
chée, une attaque d infanterie, entreprise sur une Largeur
de deux kilomètres, sut le même Insuccès. Après avnir
subi des perlei extraordinaire*, l'ennemi s'enfuit ver*

Dsn* le* Vosges, soi troupes assaillirent a l'improviits
un'détachement ennemi, occupant un mamelon immé-
diatement à l'est de Metzsrsl. SO prlsonnlirs et ans
mitrailleuse réitèrent entre no* mains. A l'extrém*md
de notre Iront, nous enregistré m et des succès psrliculiè-
remenl heurtai contre l'aviation ennemie. Lors su mm bat
aérien, denx avion* ennemis furent abattus au nord da
Col de 1* Scblucbt *t pré* d* Gérsrdmer, deux autres
furent forcés par 1* feu ds notre artillerie a atterrir sur
la Itrrltolr* suisse, près de Lsrgltzin et de Rhelnfaldin.

TKéitre de la guerre à !Eit. — Le* sttsquea russes sa
nord et su nord est de Prxssnyci, dirigées particulière-
ment contre notre nouvel]* position conquise 1* 13 juin,
au nord est d'Oglenda, s'écroulèrent aven de gnndu
pertes pour l'ennemi.

ThtAtrt aeleguerrsau Svd-Ett. — Hallez astoccupépaf
noûii 1* Dnjestr a été franchi, Ici aussi, os matla.
L'armée du général mu iiiuispn a auiri réussi à forcer le
patiose dt ce /leurs tur («il km Iront, sprii cinq jeun de
violents combats. Plu* au nord, nus troupe* poursuivent
l'ennemi battu dans la direction do secteur Gnlls Lipa.

Depuis 1* !3 Juin, l'armée Llnsingen a fait 6,470 pri-
sonnisr* russe*. Au nord-sst de Lemberg, nous noua
approebons du lectesr du Bug. Plus a l'ooett, juaqu'a la
région de Cleuanow, la* troupe* alliées continuent
d'avancer : elles ont fait plusieurs milliers de prisonnier*
et prit un certain nombre d* csnon* et d* mitrsilltu***..

tram) Quille (t ntni. tt joli nu.

TWd7ri de la guerre A tlhust. — Lea Français prépa-
rèrent hier, par un violent bombardement entre 1* roula
de Leus Béthune et Arras, des attaques nocturnes d'infan-
terie, qui ne purent cependant ie développer par suite du
Isa d* notre artillerie.

Sur les Haut* de-Meuse, l'ennemi attaqua i cinq re-
 
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