Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 16.1896

DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:
Cook, Herbert Frederick: Les grandes ventes artistiques en 1896:  [correspondance d']Angleterre
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.24682#0356

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
CORRESPONDANCE DE L’ÉTRANGER

ANGLETERRE

LES GRANDES VENTES ARTISTIQUES EN 1896

e nos jours, il est rare qu’une collection de
dessins anciens aussi considérable que celle
du comte de Warwick, vendue dernière-
ment chez Christie, passe aux enchères.
Plusieurs de ces dessins sont connus des
amateurs ; ils ont figuré, il y a quelques
années, à l’exposition de la Grosvenor Gal-
lery, où on a eu la rare occasion d’étudier
la Pietà de Michel-Ange, à côté d’autres des-
sins importants. C’est à cette époque que
furent reproduits quelques-uns des mor-
ceaux appartenant au comte de Warwick
qui figurèrent dans le catalogue illustré de
l’exposition. Ces reproductions ne don-
naient qu’une faible idée de l’importance et de la beauté des originaux. Nous
sommes heureux d’offrir aujourd’hui aux lecteurs de la Gazette deux des des-
sins les plus remarquables : la Pietà, de Michel-Ange, et le Portrait de Lucas
de Leydc, par Albert Durer.

11 ne reste plus guère de collections privées de dessins en Angleterre. Celles
de Chatsworth, de M. Heseltine et de sir Charles Robinson sont familières aux
historiens d’art, de même que les deux collections d’Oxford et les dessins con-
servés par S. M. la Reine à Windsor. Signalons aussi la riche collection de feu
M. Malcolm, qui fut acquise pour le prix relativement peu élevé de 625.000 francs
par le Cabinet des Estampes du British Muséum.

Aussi la mise en vente des dessins du comte de Warwick attira-t-elle à Londres
les conservateurs des principales galeries d’Europe. Il y avait en tout 454 numéros,
dont la majeure partie — comme c’est le cas dans toute grande collection—- pro-
venait de maîtres de second et de troisième ordre, plus appréciés aux siècles
 
Annotationen