LE BOUDOIR DE LA MARQUISE DE SERILLY
AU MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON
DEUXIÈME ET DERNIER ARTICLE1 )
II
a décoration du boudoir de la mar-
quise de Scrilly, par Jean-Siméon
Rousseau de la Rottière, ne semble
pas pouvoir être d’une date anté-
rieure à 1774. A ce moment, le
jeune artiste, âgé de vingt-sept ans,
collaborait certainement, en qualité
d’aide expérimenté, avec son frère
et son père. Mais que peut-il bien
avoir fait, demandera-t-on, depuis
ses premiers succès à l’Académie,
en 1768? La réponse à cette question se présente à nous dans une
lettre écrite par Cochin à Marigny2. Dans cette lettre, Cochin explique
que l’Académie n’a que cent vingt places à offrir aux deux ou trois
cents personnes ayant droit à un emploi. Un pareil état de choses
devait être intolérable; mais Cochin ajoute : « La plus grande partie
étant obligés d’exercer leur talent dans différons arts pour en vivre
et beaucoup de ces arts n’exigeant pas un plus haut degré de science
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XX, p. 5.
2. 22 décembre 1764. Voir Courajod, École Royale, etc., p. 69.
AU MUSÉE DE SOUTH KENSINGTON
DEUXIÈME ET DERNIER ARTICLE1 )
II
a décoration du boudoir de la mar-
quise de Scrilly, par Jean-Siméon
Rousseau de la Rottière, ne semble
pas pouvoir être d’une date anté-
rieure à 1774. A ce moment, le
jeune artiste, âgé de vingt-sept ans,
collaborait certainement, en qualité
d’aide expérimenté, avec son frère
et son père. Mais que peut-il bien
avoir fait, demandera-t-on, depuis
ses premiers succès à l’Académie,
en 1768? La réponse à cette question se présente à nous dans une
lettre écrite par Cochin à Marigny2. Dans cette lettre, Cochin explique
que l’Académie n’a que cent vingt places à offrir aux deux ou trois
cents personnes ayant droit à un emploi. Un pareil état de choses
devait être intolérable; mais Cochin ajoute : « La plus grande partie
étant obligés d’exercer leur talent dans différons arts pour en vivre
et beaucoup de ces arts n’exigeant pas un plus haut degré de science
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. XX, p. 5.
2. 22 décembre 1764. Voir Courajod, École Royale, etc., p. 69.