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Grand-Carteret, John
Les moeurs et la caricature en France — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.9066#0435

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Fig. 257. —

« Une nuit que j'étais de garde, » par Alfred Le Petit. (Eclipse, 1809.)

CHAPITRE XIII

la caricature politique sous le second empire (1852-1870)

Prudhomme chauvin et politicien. — Caricatures de Cham et de Daumier sur la guerre de Cri-
mée, sur la guerre d'Italie, sur la Chine. — Le « pioupiou » français du Charivari. — Carica-
tures de Cham contre la Prusse (18Gi-1870). — Caricatures contre la «perfide Albion. »

!'e la caricature politique française à partir de 1868.

I

orsque la caricature française, par le crayon Je
Cham, de Randon, de Vernier, de Darjou, dé
Draner, — mais de Cham, surtout — dessinait le
gentil petit soldat que l'on sait, alerte et dispos,
à l'allure martiale, tout en ayant cet aspect « tour-
lourou, » particulier au militaire de nos pays, elle
ne se doutait guère que tant de chauvinisme abou-
tirait aux désastres de 1870.
Ce chauvinisme dont l'image retrace, dès le
premier jour, la cruelle épopée, fut la conséquence inévitable des conditions
dans lesquelles se trouvait la nation sous le second Empire. Ne pouvant s'oc-
cuper des questions politiques intérieures, l'estampe mit à prolit chaque
occasion qui s'offrait à elle; à peine un pays lui était-il livré, qu'aussitôt
elle se jetait à corps perdu sur lui, le caricaturant sous toutes les formes.
Véritables étapes qui permettaient aux directeurs de journaux illustrés et à
 
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