15 CENTIMES
L< JE G JF
Le Bonaparte pour récompense le flanquait
à ta porte.
* •
Que faire ?
II n'y avait pas à hésiter :
M, Dufaure se lança aussitôt dans l'opposi-
tion.
Mais le cœur du président et le cœur de
ministre pouvaient-ils avoir une haine bien
féroce l'un pour l'autre?
Les querelles entre gens de cette espèce
sont toujours plus apparentes que réelles,
Et jusqu'à « je vous hais, tout s'y dit tendrement.
Bonaparte le comprit.
Et au Deux-Décembre, M. Dufaure ne fut
pas envoyé comme tant d'autres défricher les
marais de la Guyane française,
Et on fusilla une deuxième fois à sa place
un nommé Martin Bidiiuré qui déjà avait reçu
douze balles dans la poitrine pour son propre
compte
»
« *
Je n'ai pas besoin de dire ce que devint
M. Dufaure sous l'Empire, et depuis le 4 sep-
tembre.
Tout le monde a pu admirer les sauts d«
fearpe de cet homme politique qui a dû
prendre des leçons de dislocation chez Ariol
et les frères Price,
Comme Napoléon I,r prenait des leçons de
dignité chez Talma.
Mais c'est égal, pour un homme qui a eu
lundi dernier 78 ans, c'est 'tout de même
épatant de savoir encore se trémousser
comme ça :
Pauvre madame Saqui ! la voilà dépassée !
• *
Je vous vends mon corbillon :
Qu'y met-on?
— 'Une tarte à la crème répondait Agnès
de l'Ecole de* Femmes.
Le Pont-d'Amour, le Baiter i la Capucine,
\eBouquet, la pendule, le Voyage à Cythère,
le Chandelier, etc, sont des amusements de
AUJOURD'HUI ON RASE A L'ŒIL - par PÉPIN
L< JE G JF
Le Bonaparte pour récompense le flanquait
à ta porte.
* •
Que faire ?
II n'y avait pas à hésiter :
M, Dufaure se lança aussitôt dans l'opposi-
tion.
Mais le cœur du président et le cœur de
ministre pouvaient-ils avoir une haine bien
féroce l'un pour l'autre?
Les querelles entre gens de cette espèce
sont toujours plus apparentes que réelles,
Et jusqu'à « je vous hais, tout s'y dit tendrement.
Bonaparte le comprit.
Et au Deux-Décembre, M. Dufaure ne fut
pas envoyé comme tant d'autres défricher les
marais de la Guyane française,
Et on fusilla une deuxième fois à sa place
un nommé Martin Bidiiuré qui déjà avait reçu
douze balles dans la poitrine pour son propre
compte
»
« *
Je n'ai pas besoin de dire ce que devint
M. Dufaure sous l'Empire, et depuis le 4 sep-
tembre.
Tout le monde a pu admirer les sauts d«
fearpe de cet homme politique qui a dû
prendre des leçons de dislocation chez Ariol
et les frères Price,
Comme Napoléon I,r prenait des leçons de
dignité chez Talma.
Mais c'est égal, pour un homme qui a eu
lundi dernier 78 ans, c'est 'tout de même
épatant de savoir encore se trémousser
comme ça :
Pauvre madame Saqui ! la voilà dépassée !
• *
Je vous vends mon corbillon :
Qu'y met-on?
— 'Une tarte à la crème répondait Agnès
de l'Ecole de* Femmes.
Le Pont-d'Amour, le Baiter i la Capucine,
\eBouquet, la pendule, le Voyage à Cythère,
le Chandelier, etc, sont des amusements de
AUJOURD'HUI ON RASE A L'ŒIL - par PÉPIN
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Aujourd’hui on rase à l‘œil, par Pépin
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le Grelot: journal illustré, politique et satirique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
Sf 25/34
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)