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https://doi.org/10.11588/diglit.10366#0683
M A Tvî E R I QJJ A I N S. €c9_
~^ï\cq > ils deviennent Compagnons de chafîe,
~=erre, & de fortune ; ils ont droit de nourri-
=Sc d'entretien dans la Cabane l'un de l'autre.
4||mpliment le plus affeéhieux que puifle faire
-lEa fon ami, c'eft de lui donner ce nom d'Ami: ;
ces amitiés vieilliflent avec eux, & elles font
~==n cimentées, qu'il s'y rencontre fouvent de
"=nfme, comme entre les Oreftes &les Pylades.
= Pere Garnier m'a dit avoir appris d'un Sau-
au fujet de ces amitiés, qu'ils avoient fait
-gnt entr'eux cette remarque, que lorfqu'on
^it un Efclave, on pouvoit regarder comme
Ë|éfage allure , que celui que l'Efclave nom-
=dans fa chanfon de mort, feroit#bien-tôt pris
§j|ême, ôc auroit le même fort. Ce Pere faifoit
:e cette réflexion. Quand bien même le pré-
eroit fuivi de l'événement, il n'y auroit à
ien d'extraordinaire j car cet Efclave, difoit-
enaçant, félon la coutume , ceux qui le brû-
appelle à fon fecours pour le venger, celui
jui il eft lié d'une amitié plus étroite ; Ôc.ce-
,touché de la perte de fon ami, du fort du-
il eft: bien-tôt inftruit, ne tarde pas , dans
Tance d'en tirer vengeance, a fe précipiter
dans les mêmes périls, où il eft prefque toû-
la victime de la témérité, que lui ont inf-
e regret de la mort de fon ami, & la douleur
a de l'avoir perdu.
li lu auffi dans une de nos Relations, qu'entre Reiat de la
• r t. • / \ Nouv. Fran-
ges priionniers que i on avoit amenés a On- ccpouricsan-
vme I. H h h li
~^ï\cq > ils deviennent Compagnons de chafîe,
~=erre, & de fortune ; ils ont droit de nourri-
=Sc d'entretien dans la Cabane l'un de l'autre.
4||mpliment le plus affeéhieux que puifle faire
-lEa fon ami, c'eft de lui donner ce nom d'Ami: ;
ces amitiés vieilliflent avec eux, & elles font
~==n cimentées, qu'il s'y rencontre fouvent de
"=nfme, comme entre les Oreftes &les Pylades.
= Pere Garnier m'a dit avoir appris d'un Sau-
au fujet de ces amitiés, qu'ils avoient fait
-gnt entr'eux cette remarque, que lorfqu'on
^it un Efclave, on pouvoit regarder comme
Ë|éfage allure , que celui que l'Efclave nom-
=dans fa chanfon de mort, feroit#bien-tôt pris
§j|ême, ôc auroit le même fort. Ce Pere faifoit
:e cette réflexion. Quand bien même le pré-
eroit fuivi de l'événement, il n'y auroit à
ien d'extraordinaire j car cet Efclave, difoit-
enaçant, félon la coutume , ceux qui le brû-
appelle à fon fecours pour le venger, celui
jui il eft lié d'une amitié plus étroite ; Ôc.ce-
,touché de la perte de fon ami, du fort du-
il eft: bien-tôt inftruit, ne tarde pas , dans
Tance d'en tirer vengeance, a fe précipiter
dans les mêmes périls, où il eft prefque toû-
la victime de la témérité, que lui ont inf-
e regret de la mort de fon ami, & la douleur
a de l'avoir perdu.
li lu auffi dans une de nos Relations, qu'entre Reiat de la
• r t. • / \ Nouv. Fran-
ges priionniers que i on avoit amenés a On- ccpouricsan-
vme I. H h h li