Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

APPROUVÊES PAR l’A C A D É M I E. i 8 ;

AU X

RAMES TOURNANTES»

INFENTÈES

PAR M. D U QUET.

LEs rames AB, CD, au lieu d'être fixées sur l’arbre
E, peuvent tourner sur elles-mêmes pendant les ré-
volutions du même arbre. Chaquerame, comme FGH,

ne fait qu’une seule piece ; leurs surfaces sont disposées en

sens contraire; c’est-à-dire, que la rame F présente son
plat, & l’autre H présente son tranchant. A la moitié, ou
environde chaque rame sontfixement attachées les chevil-
les IL perpendiculairement à leurs surfaces; ces chevilles
sont également longues de part & d’autre. Autour du là-
bord , par où passe l’arbre des rames , l’on pratique deux
demi-cercles concentriques MNO, PQR , fixement atta-
chés contre le côté du vaisseau. L’intervalle OPQN, qui
n’est point un cercle, est rempli par une portion d’orbe ou
piece de bois solide. Cette piece étant fixée à l’endroit où
on la voit marquée, lorsque larame circule suivant les arcs
HA, F f, la cheville comprise dans l’intervalle vuide des
cercles MNQR venant à rencontrer le côté NQ, la ra-
me F se tournera nécessairement sur son plat pour entrer
dans l’eau, & réciproquement la rame H tournera sur son
tranchant pour en sortir ; ce qui arrivera aussi à la premiere
F, quand elie aura fait sa demi- révolution ; ôc comme ia

Rec, dcs Machines.

Tome I. A a