Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

APPROUVÉES PAR l’À C A D t M 1 E.

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1705.

MACHINE —

POUR TIRER

LES VAISSEAUX A TERRE >

TELLE QU’ELLE EST EN USAGE

A B R E S T.

LE vaisseaux A étant posé sur sonberçeau CB, con- Planche
llruit à la partie inférieure de la cale, Fon fixe à ce
berceau la piece ED, qui contient dans sa longueur les
quatre mousses V, X, Y, Z composées chacune de trois pou-
lies assemblées dans des chapes faites dans répaisseur de
la piece, qui est sertie aux extrêmités de bandes de fer;

& dans les intervalles que les mousses laifîent entr’elles:à
ces bandes sont fixés des organeaux de fer. L'autre piece
LMestsemblable, &estamarréeà la partie supérieure de
la cale aux trois points fixes N, O, P. On prend un funin ,

& on amarre un des bouts à un des organeaux des mousses ;
ensuite l’on fait passer l’autrebout dans les mousses; & com-
me elles sont ici au nombre de quatre dans chaque piece ,
l’on fixe aussi les quatre cabestans S , T, Q, R , ausquels
sont garnis les funins. Deux autres cabestans I, G servent à
recevoir les cordages GFE, IHD dirigés par les poulies
H,F ; ces cordages sont pour entretenir toujours le berceau
dans sa même dire&ion. La partie de la cale sur laquelle
le berceau porte doit être garnie de suif. Les choses étant
ainsi préparées, on applique des hommes aux cabestans^
qui les font tourner èc remontent le vaisseau , comme
dans le-s machines précédentes. L’analogie suivante don-
Kèc0 des Mackines* Tome II. H