Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (2.1702/12(1735)) [Cicognara, 917B]

Recueil des Machines;

P A R A S O L

o u

PARAPLUIE,

1 N V E N T Ê

PAR M. M AR I

LE parapluie ABest vu dans toute sa grandeur, c’esl-
à-dire lorsqu’il ess: déployé ôc tendu. Les brins CD,
CE; tiennent à un anneau C , de même qu’aux parapluies
ordinaires. La tige C Fest fort courte; son extrêmitéF est
percée d’un trou, & porte un fil de fer F G qui passe
dans une lunette H, que Fon poussse jusqu’au haut de la
tige de F en I, ce qui fait étendre & écarterles brinsdu
parapluie , Ôc par conséquent ce dont il est couvert. Pour
asssujettir cette lunette, l’on a un bois rond L M percé in-
térieurement dans toute sa longueur , au côté duquel est
un trou N, qui répond au trou F de la tige quand on a
passe le fil de fer F G dans la îunette, puis dans la canne
M L ; Ôc le bout de la canne étant arrivé en I, l’ouverture
F se trouve devant le trou N , dans lesquels l’on passe la
petite cheville O, qui retientassez solidement le tout.

La même canneML lui sertd’étui; car les brins qui
composent ce parapluie étant de fil de fer, ôt chacun tour-
nant librement sur l’anneau C , qui les afîemble, il n*y a
aucune dissficulté à les appliquer le long de la tige, comme
il est repré enté en P R ; moyennant quoi ce parapluie de-
vient d’un petit volume, ensorte qu’un étui ou canned’un
pouce de grossseur le peut aisément contenir.