DOI Heft:
Recueil des machines approuvées par l'académie royale des sciences
DOI Artikel:No. 392
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Recueil des Machines.
9S
DIFFERENTES SUSPENSIONS
1732.
N«. 3^2,
DE CHAISES ROULANTES,
INVENTÉES
P A R M. MAILLARD.
LA premiere de ces chaises est composée d 5un coffre Fig. l
AB , qui peut avoir la forme d’un Phaéton, ce coffre
est fermement attaché sur un brancard ou plate-forme
D, chargé en-dessous d’une forte plaque de plomb E. Ce
phaéton n’est monté que sur une seule roue F, attache'e
au brancard ou au corps de la chaise en forme debrouete.
A l’autre bout du train est le limon GHILM fixé par deux
branches à la plate-forme ; la partie G du mêmelimonest
plus large, & percée dans son miiieu d’un trou rond, dans
lequel est une cheville qui tient à la selle du cheval ; cette
cheville est traversée à angles droits par une seconde che-
ville, où à la place de cette derniere cheville l’on peut mé~
nager un collet sur lequel tournera le limon, qui est élevé
de cette façon pour qu’il ne porte pas sur la croupe du che-
val, qui doit être harnaché à l’ordinaire. Ce cheval est ici
représenté dans un point de vue différent de celui de la
chaise, afin de faire voir qu’il peut tourner librement
sous ce limon ôc autour de la chevilie à laquelle il est
attelé.
Les propriétds de cette chaise sont> 1 Q. de pouvoir rou-
ler dans tous les chemins étroits, ôc qui ne sont praticables
qu’à un cheval. 2 0. D’être inversable lorsque l’on y est
9S
DIFFERENTES SUSPENSIONS
1732.
N«. 3^2,
DE CHAISES ROULANTES,
INVENTÉES
P A R M. MAILLARD.
LA premiere de ces chaises est composée d 5un coffre Fig. l
AB , qui peut avoir la forme d’un Phaéton, ce coffre
est fermement attaché sur un brancard ou plate-forme
D, chargé en-dessous d’une forte plaque de plomb E. Ce
phaéton n’est monté que sur une seule roue F, attache'e
au brancard ou au corps de la chaise en forme debrouete.
A l’autre bout du train est le limon GHILM fixé par deux
branches à la plate-forme ; la partie G du mêmelimonest
plus large, & percée dans son miiieu d’un trou rond, dans
lequel est une cheville qui tient à la selle du cheval ; cette
cheville est traversée à angles droits par une seconde che-
ville, où à la place de cette derniere cheville l’on peut mé~
nager un collet sur lequel tournera le limon, qui est élevé
de cette façon pour qu’il ne porte pas sur la croupe du che-
val, qui doit être harnaché à l’ordinaire. Ce cheval est ici
représenté dans un point de vue différent de celui de la
chaise, afin de faire voir qu’il peut tourner librement
sous ce limon ôc autour de la chevilie à laquelle il est
attelé.
Les propriétds de cette chaise sont> 1 Q. de pouvoir rou-
ler dans tous les chemins étroits, ôc qui ne sont praticables
qu’à un cheval. 2 0. D’être inversable lorsque l’on y est