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https://doi.org/10.11588/diglit.12125#0267
TELLEL-YAHOUDÎYÉH'
Le site antique de Tell-el-Yahoudiyéh était peu exploré
jusqu'en 1868, époque à laquelle les collectionneurs euro-
péens et les marchands d'antiquités du Caire en commen-
cèrent la destruction. Le pillage en était à peu près terminé
en 1870, au moment où Mariette obtint enfin les fonds
nécessaires pour le faire explorer et pour transporter à
Boulaq ce qui pouvait encore être transporté. La dispa-
rition de ces ruines est d'autant plus regrettable qu'elles
renfermaient l'exemple, unique jusqu'à présent en Egypte,
d'un temple décoré entièrement d'une mosaïque en terre
émaillée de diverses couleurs. Ce temple construit ou
réparé sous Ramsès III n'était ni très grand, ni de très bon
style. Il contenait pourtant, avant la démolition, des bas-
reliefs entiers et de longues lignes d'inscriptions, dont quel-
ques débris seulement ont pu être sauvés et sont dispersés
aujourd'hui dans les musées et les collections particulières
de l'Europe et de l'Amérique. Le désastre était complet
quand M. Naville vint s'établir sur les lieux, en février 1887 \
et en commença l'exploration. Les fouilles ne lui ont rendu
aucun objet antérieur de façon certaine à la XIXe dynastie.
1. Publié dans la Reçue critique, 1891, t. XXXI, p. 41-46.
2. Ed. Naville et Ll. Griffith, The Mound of the Jeu: and the CUy
of Onias; Belbeis, Samanood, Abousir, Tukh-el-Karmus, 1887, by
Ed. Naville; The Antiquities of Tcll-el-Yahûdir/ch, and Miscellaneous
Work in Lower Egypt durîng the Years 1887-1888, by F. Ll. Griffith
(7th Memoir of the Egypt Exploration Fund, Extra Volume for 1888-
1889), in-4°. Londres, Kegan Paul, Trench, Trùbner and C°, vi-76' p.
et xxvi pl. — Prix : 31 fr. 50.
Le site antique de Tell-el-Yahoudiyéh était peu exploré
jusqu'en 1868, époque à laquelle les collectionneurs euro-
péens et les marchands d'antiquités du Caire en commen-
cèrent la destruction. Le pillage en était à peu près terminé
en 1870, au moment où Mariette obtint enfin les fonds
nécessaires pour le faire explorer et pour transporter à
Boulaq ce qui pouvait encore être transporté. La dispa-
rition de ces ruines est d'autant plus regrettable qu'elles
renfermaient l'exemple, unique jusqu'à présent en Egypte,
d'un temple décoré entièrement d'une mosaïque en terre
émaillée de diverses couleurs. Ce temple construit ou
réparé sous Ramsès III n'était ni très grand, ni de très bon
style. Il contenait pourtant, avant la démolition, des bas-
reliefs entiers et de longues lignes d'inscriptions, dont quel-
ques débris seulement ont pu être sauvés et sont dispersés
aujourd'hui dans les musées et les collections particulières
de l'Europe et de l'Amérique. Le désastre était complet
quand M. Naville vint s'établir sur les lieux, en février 1887 \
et en commença l'exploration. Les fouilles ne lui ont rendu
aucun objet antérieur de façon certaine à la XIXe dynastie.
1. Publié dans la Reçue critique, 1891, t. XXXI, p. 41-46.
2. Ed. Naville et Ll. Griffith, The Mound of the Jeu: and the CUy
of Onias; Belbeis, Samanood, Abousir, Tukh-el-Karmus, 1887, by
Ed. Naville; The Antiquities of Tcll-el-Yahûdir/ch, and Miscellaneous
Work in Lower Egypt durîng the Years 1887-1888, by F. Ll. Griffith
(7th Memoir of the Egypt Exploration Fund, Extra Volume for 1888-
1889), in-4°. Londres, Kegan Paul, Trench, Trùbner and C°, vi-76' p.
et xxvi pl. — Prix : 31 fr. 50.