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https://doi.org/10.11588/diglit.12132#0157
LES FOUILLES DE KOM-ELAHMAR1
La campagne de M. Quibell à Kom-el-Ahmar, le site de
l'ancienne Hiérakônpolis, a été des plus heureuses et pour
la science et pour les collections du Musée de Gizéh*.
Hiérakônpolis était Tune des vieilles cités du Nil, celle
qui, avec El-Kab, protégeait la frontière méridionale au
temps où le domaine de la race égyptienne n'atteignait pas
encore Eléphantine et la première cataracte. On devait
donc s'attendre à y rencontrer des monuments du genre de
ceux qu'il y a près de Thinis, dans les cimetières d'Abydos, et,
de fait, M. Quibell en a découvert une quantité considérable,
dont plusieurs portent des noms de rois déjà connus par les
fouilles de M. Amélineau. Il en publie la meilleure partie
aujourd'hui, sur une quarantaine de planches au trait dou-
blées de photographies aux bons endroits, mais sans y
ajouter encore le texte où il doit raconter ses opérations et
apprécier les documents qu'il a eu l'habileté de mettre au
jour. M. Pétrie a joint à ce premier volume, en guise de
préface, quelques pages où il décrit les objets principaux et
où il en interprète le sens. Il y signale les noms de double
de quatre rois, le Nâroumîr et le Khâsakhmouî d'Abydos,
1. Publié dans la Revue critique, 1901, t. II, p. 381-387.
2. Petrie-Quibell, Hieraconpolis, Part I, Plates of Discoveries in
1898 by J. E. Quibell, B. A., with Notes by W. M. Flinders Pétrie,
Londres, Quaritch, 19 )0, iu-4°, 12 pages et 43 planches (ii-xxii, xxiv-
xxvi C, xxix-xxxi, xxxiii, xlvi. xlix).
La campagne de M. Quibell à Kom-el-Ahmar, le site de
l'ancienne Hiérakônpolis, a été des plus heureuses et pour
la science et pour les collections du Musée de Gizéh*.
Hiérakônpolis était Tune des vieilles cités du Nil, celle
qui, avec El-Kab, protégeait la frontière méridionale au
temps où le domaine de la race égyptienne n'atteignait pas
encore Eléphantine et la première cataracte. On devait
donc s'attendre à y rencontrer des monuments du genre de
ceux qu'il y a près de Thinis, dans les cimetières d'Abydos, et,
de fait, M. Quibell en a découvert une quantité considérable,
dont plusieurs portent des noms de rois déjà connus par les
fouilles de M. Amélineau. Il en publie la meilleure partie
aujourd'hui, sur une quarantaine de planches au trait dou-
blées de photographies aux bons endroits, mais sans y
ajouter encore le texte où il doit raconter ses opérations et
apprécier les documents qu'il a eu l'habileté de mettre au
jour. M. Pétrie a joint à ce premier volume, en guise de
préface, quelques pages où il décrit les objets principaux et
où il en interprète le sens. Il y signale les noms de double
de quatre rois, le Nâroumîr et le Khâsakhmouî d'Abydos,
1. Publié dans la Revue critique, 1901, t. II, p. 381-387.
2. Petrie-Quibell, Hieraconpolis, Part I, Plates of Discoveries in
1898 by J. E. Quibell, B. A., with Notes by W. M. Flinders Pétrie,
Londres, Quaritch, 19 )0, iu-4°, 12 pages et 43 planches (ii-xxii, xxiv-
xxvi C, xxix-xxxi, xxxiii, xlvi. xlix).