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INTRODUCTION.

£Ln offrant au lecteur la description des monuments et des objets que mes travaux de i8g4
à Dahchour -m'ont permis de mettre à jour, je m'abstiendrai autant que possible d'émettre des
opinions personnelles et des théories, me contentant de rendre un compte exact des diverses phases
des recherches, des conditions dans lesquelles ont été découverts les monuments, ainsi que de la
méthode suivie pour mener à bonne fin l'attaque des pyramides de briques.

Jusqu'alors, les deux seuls grands monuments du moyen empire qui aient été explorés' n'avaient
fourni que fort peu de documents; on ne connaissait que par les tombeaux des particuliers, à Beni-
Hassan, Meïr, Gournah, Abydos, Assouan, Saqqarah, etc. . . .2 les coutumes funéraires de ces
époques reculées, et la transition entre les usages de l'ancien empire et ceux du nouveau n'avait
pas été sanctionnée par Vouverture de sépultures royales. Il est donc de la plus haute importance
que dans l'exposé de mes travaux je n'omette aucun détail, que je donne même le compte-rendu
des suppositions que j'ai dû faire pour diriger mes fouilles dans un sens plutôt que dans un autre.

Le récit de cette campagne de fouilles sera accompagné de dessins représentant les documents
découverts au cours du travail, de plans et de coupes montrant tous les détails des constructions.
Les dessins, je les dois en partie à la plume habile de M. G. Legrain, membre de l'Institut français
d'archéologie orientale du Caire. Les plans et les coupes, je les ai dressés moi-même. Tous les
documents sont signés des initiales des auteurs.

Bien que les inscriptions ne soient pas nombreuses à Dahchour, elles fournissent cependant
des documents historiques du plus haut intérêt. Il en sera traité dans un chapitre spécial dont
M. G. Jéquier, attaché étranger à l'Institut français d'archéologie orientale du Caire, a bien voulu
se charger.

i. Pyramides d'Illahoun et de Hawara. Cf. W. M. FLINDERS PETRIE, Ten years digging in Egypt, i8q2, et ouvrages
spéciaux sur ces monuments.

2. «Ce n'est point sur les tombes royales ou sur les édifices publics qu'il faut compter pour se faire une idée de la vie com-
mune et juger de la perfection de l'art égyptien à cette époque : les hypogées des particuliers, mieux protégés contre la rapacité
des envahisseurs de l'Egypte et contre les ravages du temps, ont seuls survécu et ont fait revivre à nos yeux la vallée du Nil,
telle qu'elle était il y a cinq mille ans.» G. Maspero, Histoire ancienne des peuples de l'Orient, 1886, p. irj.
 
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