DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.23496#0074
62
Ecole Florentine.
Luc Antonio de (iiuni»,
1506 — 1522.
(Bartsch XIIÎ. 3SS.)
Ileinecken fut le premier qui, dans son Idée générale etc., ex-
plique correctement le troisième des monogrammes ci-dessus par Luca
Fiorentino fecit; mais comme il n'avait apporté aucune preuve à
l'appui de son opinion, elle ne fut pas adoptée par Bartsch et par
Zani. Cependant, comme nous l'avons déjà dit dans notre partie his-
torique en parlant des gravures italiennes sur bois et sur métal, on a
trouvé plus tard des raisons nombreuses à l'appui de l'attribution de
Ileinecken. Il en résulte que notre maître, natif de Florence, a gravé sur
cuivre, mais surtout sur métal, pour les diverses éditions qu'il publia à
Venise de 1506 à 1521. Parmi ces éditions, nous ne citerons que
celle du Mi s s aie Predica torum qui, sur le titre, porte un lys
florentin entre les initiales L A. et sur le dernier feuillet la sous-
cription :
A rte et impensis Lu ce Ântonij de Giunta florentin!.......
ex pli ci t. An no salutis M !• XII.
Comme graveur et surtout comme artiste, notre Luc Antonio est
d'un ordre très-inférieur et sa taille est encore plus rude que celle de
flobetta, avec laquelle cependant elle montre une certaine analogie,
tandis que son dessin ne révèle aucune entente de l'art. Même ses
gravures sur métal n'appartiennent point à ce qu'on a fait de mieux
à cette époque, et la plupart ne sont que des reproductions de pièces
plus anciennes, ou ont été exécutées d'après les dessins d'autres artis-
tes. C'est ainsi qu'il a copié sur métal les Gladiateurs du Polla-
juolcr, et nous trouverons indiquées plus bas les pièces qu'il a exécu-
tées d'après Domenico Campagnola et Henri Baldung Grùn.
Gravures sur cuivre.
1. La fille d'Hérodiade. La taille est dans le goût de celle
de Robetta. (Bartsch No. 1.)
2. La femme assise. Mauvaise pièce d'un détestable dessin.
Ecole Florentine.
Luc Antonio de (iiuni»,
1506 — 1522.
(Bartsch XIIÎ. 3SS.)
Ileinecken fut le premier qui, dans son Idée générale etc., ex-
plique correctement le troisième des monogrammes ci-dessus par Luca
Fiorentino fecit; mais comme il n'avait apporté aucune preuve à
l'appui de son opinion, elle ne fut pas adoptée par Bartsch et par
Zani. Cependant, comme nous l'avons déjà dit dans notre partie his-
torique en parlant des gravures italiennes sur bois et sur métal, on a
trouvé plus tard des raisons nombreuses à l'appui de l'attribution de
Ileinecken. Il en résulte que notre maître, natif de Florence, a gravé sur
cuivre, mais surtout sur métal, pour les diverses éditions qu'il publia à
Venise de 1506 à 1521. Parmi ces éditions, nous ne citerons que
celle du Mi s s aie Predica torum qui, sur le titre, porte un lys
florentin entre les initiales L A. et sur le dernier feuillet la sous-
cription :
A rte et impensis Lu ce Ântonij de Giunta florentin!.......
ex pli ci t. An no salutis M !• XII.
Comme graveur et surtout comme artiste, notre Luc Antonio est
d'un ordre très-inférieur et sa taille est encore plus rude que celle de
flobetta, avec laquelle cependant elle montre une certaine analogie,
tandis que son dessin ne révèle aucune entente de l'art. Même ses
gravures sur métal n'appartiennent point à ce qu'on a fait de mieux
à cette époque, et la plupart ne sont que des reproductions de pièces
plus anciennes, ou ont été exécutées d'après les dessins d'autres artis-
tes. C'est ainsi qu'il a copié sur métal les Gladiateurs du Polla-
juolcr, et nous trouverons indiquées plus bas les pièces qu'il a exécu-
tées d'après Domenico Campagnola et Henri Baldung Grùn.
Gravures sur cuivre.
1. La fille d'Hérodiade. La taille est dans le goût de celle
de Robetta. (Bartsch No. 1.)
2. La femme assise. Mauvaise pièce d'un détestable dessin.