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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0023
ORDRE DES TAMARISCINÉES.
On eullivc clans les jardins deux gehfës qui appartiennent à cet. ordre,
les Myricaria cl les Tamarix. Je les ai étudiés tous deux dans plu-
sieurs de leurs espèces ; ils présentent dans le développement de leur pistil
et de leurs ovules des différences fort remarquables et dignes de fixer l'at-
tention de tous les botanistes qui s'occupent des affinités des plantes.
/nflorescence. Calice. L'inflorescence de toutes les Tamariscinéescst une
grappe dans laquelle chaqMie fleur naît à l'aisselle d'une feuille plus ou
moins modifiée. Quand la Ileur est télramère, comme dans le Tamarix
lelrandra, il y a deux sépales qui naissent d'abord ; ce sont les deux
sépales extérieurs : l'un est à droite, l'autre à gauche de la bractée mère.
Les deux autres apparaissent ensuite en croix avec les premiers, et sont, l'un
antérieur, et l'autre postérieur. Quand la ileur est penlamèrc, comme dans
le Myricaria germanica, les sépales naissent successivement dans l'ordre
de leur préfloraison quineoneiale. Les deux premiers sont latéraux, le troi-
sième et le cinquième sont antérieurs, cl le quatrième postérieur. Du reste,
ils sont et restent toujours libres jusqu'à la base.
11 y a donc dans les Tamariscinées, comme dans les Millepertuis, deux
sépales antérieurs ; mais tandis (pie dans les Millepertuis ce sqnt les sépales
1 et 3, dans les Tamariscinées ce sont les sépales 3 et 5. En outre, le
sépale 3 dans les Tamariscinées est beaucoup plus jeune que les sépales l
et 2 et, à peine plus Agé que les sépales h et 5, tandis que, dans les Mille-
pertuis , il est à peine plus jeune que les sépales 1 et 2, et beaucoup plus
âgé que les sépales k et 5. A quoi tiennent ces différences ? A ce que dans
les Millepertuis il y a deux bractées secondaires qui accompagnent chaque
Heur, tandis que dans les Tamariscinées il n'y en a aucune trace.
Dans le Tamarix telrandra le calice est manifestement composé de deux
paires de sépales disposées en croix. Comme la fleur n'est point accom-
pagnée de bractées latérales, la paire inférieure la première née est alterne
avec la bractée mère, et la paire supérieure, née plus tard, est au contraire
superposée à celle bractée mère d'une part et à l'axe de l'autre. Imaginons
que dans celle paire supérieure de sépales superposée à la bractée mère et
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On eullivc clans les jardins deux gehfës qui appartiennent à cet. ordre,
les Myricaria cl les Tamarix. Je les ai étudiés tous deux dans plu-
sieurs de leurs espèces ; ils présentent dans le développement de leur pistil
et de leurs ovules des différences fort remarquables et dignes de fixer l'at-
tention de tous les botanistes qui s'occupent des affinités des plantes.
/nflorescence. Calice. L'inflorescence de toutes les Tamariscinéescst une
grappe dans laquelle chaqMie fleur naît à l'aisselle d'une feuille plus ou
moins modifiée. Quand la Ileur est télramère, comme dans le Tamarix
lelrandra, il y a deux sépales qui naissent d'abord ; ce sont les deux
sépales extérieurs : l'un est à droite, l'autre à gauche de la bractée mère.
Les deux autres apparaissent ensuite en croix avec les premiers, et sont, l'un
antérieur, et l'autre postérieur. Quand la ileur est penlamèrc, comme dans
le Myricaria germanica, les sépales naissent successivement dans l'ordre
de leur préfloraison quineoneiale. Les deux premiers sont latéraux, le troi-
sième et le cinquième sont antérieurs, cl le quatrième postérieur. Du reste,
ils sont et restent toujours libres jusqu'à la base.
11 y a donc dans les Tamariscinées, comme dans les Millepertuis, deux
sépales antérieurs ; mais tandis (pie dans les Millepertuis ce sqnt les sépales
1 et 3, dans les Tamariscinées ce sont les sépales 3 et 5. En outre, le
sépale 3 dans les Tamariscinées est beaucoup plus jeune que les sépales l
et 2 et, à peine plus Agé que les sépales h et 5, tandis que, dans les Mille-
pertuis , il est à peine plus jeune que les sépales 1 et 2, et beaucoup plus
âgé que les sépales k et 5. A quoi tiennent ces différences ? A ce que dans
les Millepertuis il y a deux bractées secondaires qui accompagnent chaque
Heur, tandis que dans les Tamariscinées il n'y en a aucune trace.
Dans le Tamarix telrandra le calice est manifestement composé de deux
paires de sépales disposées en croix. Comme la fleur n'est point accom-
pagnée de bractées latérales, la paire inférieure la première née est alterne
avec la bractée mère, et la paire supérieure, née plus tard, est au contraire
superposée à celle bractée mère d'une part et à l'axe de l'autre. Imaginons
que dans celle paire supérieure de sépales superposée à la bractée mère et
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