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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0061

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ORDRE DES HÉLICTÉRËES.

Je n'ai pu étudier au point de vue organogénique qu'une seule plante de
eet ordre, le Plagianthus divaricatus. Le Myrodiaturbinata, qu'on cultive
dans les serres, donne des fleurs qui sont en trop petit nombre et qui pous-
sent trop vite-, en sorte que, bien que je l'aie étudié plusieurs années de
suite, je n'ai pu analyser assez de fleurs pour obtenir des résultats que je
puisse donner avec certitude.

Dans le Plagianthus divaricatus, les fleurs naissent à la fin de l'été par
petits groupes à l'aisselle des feuilles. Elles restent à l'état de bouton tout
l'hiver, etdès les premiers beaux jours elles s'épanouissent avant les feuilles.
Elles sont environnées d'écaillés caduques et sont composées, d'un calice
monophylle à cinq divisions, en préfloraison volvaire dans le bouton, d'une
corolle de cinq pétales alternes qui se disposent en préfloraison contournée,
d'un assez grand nombre d'étamines réunies à leur base, et enfin d'un
carpelle.

Les sépales apparaissent comme dans les Malvacées, les Lasiopétalées
et les Hermanniéés, successivement et dans l'ordre quinconcial ; libres
d'abord, ils se réunissent promptement à la base et deviennent cormes. Les
pétales se montrent ensuite et croissent peu pendant longtemps. Les éta-
mincs sont par groupes superposés aux pétales et se développent absolu-
ment comme dans les Malvacées. Ce sont d'abord cinq mamelons qui se
partagent par un sillon longitudinal en deux ados inégaux. Le plus grand
de ces ados se divise ensuite en deux parties par un sillon transversal ; il
en résulte au-dessus de chaque pétale trois mamelons, l'un formé par l'ados
le plus petit, et deux autres formés par le partage de l'ados le plus grand.
De ces deux divisions de l'odos le plus grond, lo supérieure, à elle seule,
est beaucoup plus grosse que l'autre et même que l'ados qui ne s'est point
partagé. Aussi aperçoit-on souvent à sa surface le sillon longitudinal qui
dessine les deux loges de son anthère, que la surface des deux autres est
encore parfaitement lisse.

C'est, comme on le voit, un phénomène de dédoublement des étamines
analogue à ce que j'ai décrit pour les Pavonia, à cette différence près que,
 
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