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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0091
ORDRE DES TROPOEOLEES.
La plupart des botanistes modernes placent, avec Adanson et A.-L. de
Jussieu, les Tropœolées à côte des Géraniacées. Cependant Lindley (Verjet.
ËLiiigd.) les range dans son alliance des M a haies entre les Yivianées et les
Malvacées, et dans un mémoire récent, présenté à l'Académie de médecine,
et dont les journaux n'ont encore donné qu'un extrait, M. Chatin croit
qu'elles ont plus d'affinité avec les plantes de la classe des Acérinées de
M. Brongniart qu'avec toute autre. L'étude organogénique delà fleur des
Tropœolum me paraît confirmer cette dernière manière de voir.
Inflorescence. Les fleurs du Tropœolum rriajus que j'ai pris pour type
naissent solitaires à l'aisselle des feuilles. Mais il arrive souvent que le
coussinet de ces feuilles sur lequel ces fleurs se développent fait saillie sur
les côtés de la tige. La fleur alors semble naître sur la base du pétiole. Quant
aux lobes de la feuille, leur évolution a lieu de haut en bas.
Calice. Le calice se compose de cinq sépales naissant dans l'ordre quin-
concial. Deux sont antérieurs, ce sont les sépales 1 et 3 ; deux sont latéraux,
ce sont les sépales h et 5 ; un est postérieur, c'est le sépale 2. Ces cinq sé-
pales grandissent rapidement et se recouvrent dans le boulon en préflorai-
son quineonciale. Ils sont connés à leur base et forment une sorte de coupe
qui entoure l'androcéc cl le pistil. Celle coupe, à peine évasée à l'origine,
devient de plus en plus profonde, et sur un de ses côtés, dans la partie qui
correspond au sépale postérieur, elle se creuse en outre d'un éperon très
allongé.
Corolle. Cinq pétales forment la corolle. Ils sont égaux à l'origine et nais-
sent simultanément alternes avec les sépales. Pendant longtemps ils se
développent peu, et quand dans une fleur déjà avancée on les examine,
'eur petitesse cxlreme comparée à la grandeur cl à l'étal de développement
presque parfait des élamines porterait à croire qu'ils naissent après ces éla-
mines. Il n'en est rien cependant. Ils apparaissent sur le réceptacle long-
temps avant les premières élamines.
Androcéc. Bien que la corolle cl le calice deviennent plus lard très irré-
guliers, à l'origine on n'aperçoit aucun indice de cette future irrégularité.
La plupart des botanistes modernes placent, avec Adanson et A.-L. de
Jussieu, les Tropœolées à côte des Géraniacées. Cependant Lindley (Verjet.
ËLiiigd.) les range dans son alliance des M a haies entre les Yivianées et les
Malvacées, et dans un mémoire récent, présenté à l'Académie de médecine,
et dont les journaux n'ont encore donné qu'un extrait, M. Chatin croit
qu'elles ont plus d'affinité avec les plantes de la classe des Acérinées de
M. Brongniart qu'avec toute autre. L'étude organogénique delà fleur des
Tropœolum me paraît confirmer cette dernière manière de voir.
Inflorescence. Les fleurs du Tropœolum rriajus que j'ai pris pour type
naissent solitaires à l'aisselle des feuilles. Mais il arrive souvent que le
coussinet de ces feuilles sur lequel ces fleurs se développent fait saillie sur
les côtés de la tige. La fleur alors semble naître sur la base du pétiole. Quant
aux lobes de la feuille, leur évolution a lieu de haut en bas.
Calice. Le calice se compose de cinq sépales naissant dans l'ordre quin-
concial. Deux sont antérieurs, ce sont les sépales 1 et 3 ; deux sont latéraux,
ce sont les sépales h et 5 ; un est postérieur, c'est le sépale 2. Ces cinq sé-
pales grandissent rapidement et se recouvrent dans le boulon en préflorai-
son quineonciale. Ils sont connés à leur base et forment une sorte de coupe
qui entoure l'androcéc cl le pistil. Celle coupe, à peine évasée à l'origine,
devient de plus en plus profonde, et sur un de ses côtés, dans la partie qui
correspond au sépale postérieur, elle se creuse en outre d'un éperon très
allongé.
Corolle. Cinq pétales forment la corolle. Ils sont égaux à l'origine et nais-
sent simultanément alternes avec les sépales. Pendant longtemps ils se
développent peu, et quand dans une fleur déjà avancée on les examine,
'eur petitesse cxlreme comparée à la grandeur cl à l'étal de développement
presque parfait des élamines porterait à croire qu'ils naissent après ces éla-
mines. Il n'en est rien cependant. Ils apparaissent sur le réceptacle long-
temps avant les premières élamines.
Androcéc. Bien que la corolle cl le calice deviennent plus lard très irré-
guliers, à l'origine on n'aperçoit aucun indice de cette future irrégularité.