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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0100

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ORDRE DES MÉLIANTHÉES.

LesMeliantlms sont des plantes originaires du Cap, qu'Adanson place
dans sa famille desGéraniacécs, entre \csGeranium et les Cardiospermum,
et qu'A.-L. de Jùssieu range , au contraire, à la suite des Rutacécs comme
genus affine. Dans la Monographie des Rutacées de M. Adr. de Jussieu, il y
a également plusieurs genres groupés sous la dénomination générale de
Gênera Zygophylleis affinia, et c'est parmi ces genres que se trouvent les
Mèliâflljius. Enfin, tandis que dans VEnumération des plantes cultivées au
Muséum de M. Brongniart, et dans le Vegetabîe Kingdom de Lindley, ils
sont réunis aux Zygophvllécs, Ehdlicher (Gcn. plant.) en forme un ordre
à part sous le nom de Mélianthées. ,1'ai longtemps hésité à adopter cette der-
nière opinion ; mais l'irrégularité si profonde de la fleur, l'existence d'un
seul verlicille d'élamines à l'androcée, au lieu de deux comme dans les
Zygophvllécs, et quelques autres différences dans le développement, m'ont
décidé.

Inflorescence. L'inflorescence est la même dans les deux espèces que
j'ai étudiées, les Meliantlms minor et major. C'est un épi ; mais, tandis que
dans le Meliantlms minor, les fleurs sont peu nomhrcuses et très espacées,
dans le Meliantlms major elles sont en très grand nombre et très serrées.
Dans nos jardins de Paris, il est très rare que les.Meliantlms major fleu-
rissent. Ce n'est que dans l'automne de 1852, où la température a été si
douce , que j'ai pu eu Observer quelques fleurs sur des pieds du jardin de
l'Ecole de médecine, et que j'ai pu vérifier ce que j'avais vu à Madère en
■1850. Ce Meliantlms minor fleurit presque chaque année dans l'Orangerie,
mais souvent en trop petite quantité pour qu'il soit possible d'en faire l'or-
ganogénic florale d'une manière complète.

Calice. Cinq sépales formenl le calice : il y en a deux grands antérieurs,
deux latéraux très petits, cl un postérieur. Si l'on suit leur développement,
on voit que les sépales apparaissent successivement dans l'ordre quineon-
cial; et, chose remarquable, car on n'en trouve à peine que quelques
exemples dans le règne végétal, bien qu'il n'y ait point de bradées secon-
 
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