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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0147

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ORDRE DES TREMANDRÉES.

Les ïrémandrées sont des piaules qu'on n'a rencontrées jusqu'à présent
qu'à la Nouvelle-Hollande. Decandolle les a classées en deux genres qu'il
caractérise : les Tremandra, par leur symétrie quinaire, leurs loges uni-
ovulées, et leurs étamines s'ouvrant au sommet par un pore-,lesTetratheca,
par leur symétrie quaternaire, leurs loges biovulées, et leurs étamines
s'ouvrant à l'extrémité d'un tube.

Le premier de ces caractères est de nulle valeur; il y a déjà longtemps
qu'Endliehcr a observé que sur le même individu, sur la même branche, il
y a souvent des fleurs tétramères et des fleurs pentamères. On peut, du
reste, s'en assurer, comme je l'ai fait moi-même, sur les deux espèces
qu'on cultive en France dans les serres, le Tremandra verlicillata et le
Tetratheca hirsuta. Le deuxième caractère repose sur une erreur. Il résulte
de mes recherches et de celles de Steetz, qui a étudié un grand nombre
d'espèces de ce petit groupe, que les loges des Tetratheca n'ont souvent
chacune qu'un seul ovule. Le troisième caractère a à peine plus d'im-
portance que le premier. La longueur du tube qui termine l'anthère est très
variable dans une même espèce, et Steetz fait observer que les anthères de
la plupart des espèces qui croissent sur la côte occidentale ont un tube
extrêmement allongé, tandis que ce tube est très court dans presque toutes
les espèces qu'on recueille sur la côte opposée.

Ces deux genres néanmoins ne peuvent être confondus ; ils doivent seu-
lement être caractérisés d'une autre manière.

Dans les Tetratheca, en effet, les étamines en nombre double des pétales
sont sur un seul rang; par suite, chaque pétale alterne avec deux étamines.
Dans les Tremandra, au contraire, les étamines, également en nombre
double des pétales, sont sur deux rangs : cinq sont alternes avec les pétales,
et cinq leur sont superposées. Dans les Tetratheca, chaque pétale, avant
l'épanouissement, embrasse dans ses plis deux étamines comme dans un
linceul ; dans les Tremandra il se replie également sur lui-même, mais sans
renfermer d'étamines, Enfin, dans les Tetratheca, les loges des anthères
 
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