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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0195
ORDRE DES DROSÉRACÉES.
C'est Decandolle qui a établi le premier, dans sa Théorie élémentaire,
le groupe des Droséraeées. Les genres Drosera et Parnassia , en effet,
étaient placés par Adanson, l'un avec les Talinum dans sa famille des
Pourpiers, l'autre avec les Hypericum dans sa famille des Cistes. A.-L. de
Jussieu, dans son Gênera plantarum, les rapprocha et les mit à la suite
des Gàppàridées comme gênera affmia avec les Reseda et les Marcgracia,
qui sont aussi devenus les types de deux ordres distincts. Quant au genre
Dionœa, inconnu à Adanson, il était rangé par A.-L. de Jussieu parmi
les incertœ sedis avec celte annotation : Caracter ex Linnœo : An affinis
Droserœ mit lloridulœ. M. Brongniart, dans son Enuméralion, conserve
les Droséraeées telles que les a établies Decandolle, tandis que Endiicher
cl Lindley en retirent les Parnassia, l'un pour en faire le type d'un groupe
distinct sous le nom de Parnassiées, l'autre pour les réunir à VEIodes
dans sa section des Elodeœ de son ordre des Hypéricinées.
J'ai étudié au point de vue organogénique le Drosera rotundifolia, le Par-
nassia palustris et le Dionœa muscipula. Le Drosera rotundifolia el le Par-
nassia palustris sont assez communs et fleurissent abondamment ; mais le
Dionœa muscipula est très rare dans les serres, donne peu de Heurs, et
sans M. Pescatore , qui a eu l'obligeance de metlre à ma disposition toutes
ses riches collections, il m'eût été impossihlc d'en faire l'organogénie d'uni;
manière complète. Ces (rois plantes, du reste, présentent entre elles trop
de différences pour qu'il ne soil pas nécessaire de les étudier séparément.
DROSERA ROTUNDIFOLIA.
/iijlorescence. Calice. L'inflorescence du Drosera rotundifolia est une
cyme unipare scorpioïde. Chaque (leur naît à l'aisselle d'une bractée mère et
est accompagnée d'une bractée latérale fertile. Les sépales sont au nombre
de cinq; ils naissent successivement et se disposent dans le boulon en pré-
lloraison quinconciale. Deux sont antérieurs, ce sonl les sépales l el 3 ;
C'est Decandolle qui a établi le premier, dans sa Théorie élémentaire,
le groupe des Droséraeées. Les genres Drosera et Parnassia , en effet,
étaient placés par Adanson, l'un avec les Talinum dans sa famille des
Pourpiers, l'autre avec les Hypericum dans sa famille des Cistes. A.-L. de
Jussieu, dans son Gênera plantarum, les rapprocha et les mit à la suite
des Gàppàridées comme gênera affmia avec les Reseda et les Marcgracia,
qui sont aussi devenus les types de deux ordres distincts. Quant au genre
Dionœa, inconnu à Adanson, il était rangé par A.-L. de Jussieu parmi
les incertœ sedis avec celte annotation : Caracter ex Linnœo : An affinis
Droserœ mit lloridulœ. M. Brongniart, dans son Enuméralion, conserve
les Droséraeées telles que les a établies Decandolle, tandis que Endiicher
cl Lindley en retirent les Parnassia, l'un pour en faire le type d'un groupe
distinct sous le nom de Parnassiées, l'autre pour les réunir à VEIodes
dans sa section des Elodeœ de son ordre des Hypéricinées.
J'ai étudié au point de vue organogénique le Drosera rotundifolia, le Par-
nassia palustris et le Dionœa muscipula. Le Drosera rotundifolia el le Par-
nassia palustris sont assez communs et fleurissent abondamment ; mais le
Dionœa muscipula est très rare dans les serres, donne peu de Heurs, et
sans M. Pescatore , qui a eu l'obligeance de metlre à ma disposition toutes
ses riches collections, il m'eût été impossihlc d'en faire l'organogénie d'uni;
manière complète. Ces (rois plantes, du reste, présentent entre elles trop
de différences pour qu'il ne soil pas nécessaire de les étudier séparément.
DROSERA ROTUNDIFOLIA.
/iijlorescence. Calice. L'inflorescence du Drosera rotundifolia est une
cyme unipare scorpioïde. Chaque (leur naît à l'aisselle d'une bractée mère et
est accompagnée d'une bractée latérale fertile. Les sépales sont au nombre
de cinq; ils naissent successivement et se disposent dans le boulon en pré-
lloraison quinconciale. Deux sont antérieurs, ce sonl les sépales l el 3 ;