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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0231

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ORDRE DES PAPAVÉRACÉES.

Le genre qui donne son nom à l'ordre dont il l'ait partie, n'est pas tou-
jours celui qui peut servir de type pour étudier cet ordre, comme cela de-
vrait être, mais bien plutôt celui qui est le plus répandu et le plus connu de
tout le monde. Ainsi, pour prendre des exemples dans les ordres dont j'ai
déjà donné l'organogénic florale, le type de l'ordre des Malvacées est le
genre Hibiscus dont la symétrie florale est régulière, le nombre des car-
pelles élant égal au nombre des sépales, des pétales et des faisceaux d'éta-
mines; et cependant cet ordre des Malvacées tire son nom du genre Malva,
qui s'éloigne de presque tous les autres genres par le grand nombre de ses
carpelles. Ainsi, dans les Aurantiacécs, ce sont les genres Limonia et Tri-
phasia qui doivent être pris pour types à cause de la régularité de leur sy-
métrie florale, les étamines étant en nombre double et les carpelles étant
en nombre égal des pétales, et néanmoins, le nom de l'ordre vient de l'Oran-
ger, Citrus Aurantium, qui se dislingue de tous les autres genres par le
grand nombre de carpelles qui entrent dans la composition du pistil* Ainsi
encore, dans l'ordre des Papavéracées, comme je vais le démontrer, c'est
la Chélidoine, Chelidoninm majus, qui doit servir de type, tandis que c'est
le genre Pavot, Papaver, qui donne son nom à l'ordre, bien qu'il se distin-
gue de presque tous les autres genres par le caractère qui sépare les Citrus
des autres Aurantiacécs, les Malva des autres Malvacées, c'est-à-dire par
le grand nombre de carpelles qui constituent le pistil.

J'ai étudié presque tous les genres de cet ordre des Papavéracées. Ainsi,
j'ai suivi dans les développements successifs de leur fleur le Papaver brac-
teatum, le Chelidoninm majus, VEscholtzia crocea, le Glaucium comicula-
tum, YÂrgetnçnegrandifiora, lùPlatystemon californicum, ]cBocconia fru-
tescens et le Macleya cordata, et au milieu de quelques caractères généraux
communs à toutes les plantes de l'ordre, j'ai constaté une grande variété
dans la présence ou l'absence de la corolle, dans le nombre et le mode de
développement des étamines, dans le nombre et la période de formation de
 
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