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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0251
ORDRE DES BERBERIDEES.
C'est A.-L. de Jussiéu qui a créé cet ordre dans son Gênera planlarum ;
car les genres Berberis, Epimedium et Leontice qui le constituent étaient
rangés par Adanson dans sa famille des Pavots avec les Chelidonium , les
Laurus et les Podophyllum. Ce dernier genre a été constamment ballotté
d'un ordre à un autre. Séparé des Berberis par A.-L. de Jnssieu, et placé
dans son ordre des Renonculacées,il en fut retiré par Decandolle et groupé
avec les Berberis dans les Bcrbéridées. Remis plus lard par Lindlcy dans
les Rcnonculaeées, il est rangé de nouveau par M. Brongniart dans les Bcr-
béridées. Comme c'est une plante qui donne peu de fleurs, et qu'on ne peut
prévoir, par suite de son singulier mode d'inflorescence, où ces fleurs naî-
tront, je n'ai pu en faire l'organogénie d'une manière complète; niais ce
que je dirai pourra suffire pour bien déterminer ses analogies.
Inflorescence. Dans les Berberis, il y a des bourgeons à feuilles et des
bourgeons à fleurs, et il est difficile, à priori, de dire où naîtront sur une
branche les uns ou les autres. Dans les Mahonia, tous les bourgeons sont
à feuilles et à fleurs, et lorsqu'on étudie un de ces bourgeons, on observe, à
l'aisselle de chacune de ses écailles, un groupe de fleurs enveloppé à sa base
par deux bractées foliacées. Ce groupe de fleurs est une grappe; et si l'on
écarte les deux bractées foliacées qui l'embrassent, on remarque un grand
nombre de fleurs naissant chacune à l'aisselle d'une petite bractée mère, et
d'autant plus jeunes qu'elles sont situées plus haut sur l'axe de l'inflores-
cence.
Bractées. Si l'on concentre son attention sur une de ces fleurs, et que
l'on suive son développement, on voit poindre d'abord, à droite cl à gauche
Je la bractée mère, deux petits mamelons, rudiments de deux bractées
secondaires. Quelquefois il en naît une troisième en avant, du côté de la
bractée mère. On a, dans le premier cas, deux, et dans le second trois
bractées secondaires qui envelopperont plus tard la fleur. 11 est à noter que
ces trois bractées apparaissent successivement. Dans le plus grand nombre
30
C'est A.-L. de Jussiéu qui a créé cet ordre dans son Gênera planlarum ;
car les genres Berberis, Epimedium et Leontice qui le constituent étaient
rangés par Adanson dans sa famille des Pavots avec les Chelidonium , les
Laurus et les Podophyllum. Ce dernier genre a été constamment ballotté
d'un ordre à un autre. Séparé des Berberis par A.-L. de Jnssieu, et placé
dans son ordre des Renonculacées,il en fut retiré par Decandolle et groupé
avec les Berberis dans les Bcrbéridées. Remis plus lard par Lindlcy dans
les Rcnonculaeées, il est rangé de nouveau par M. Brongniart dans les Bcr-
béridées. Comme c'est une plante qui donne peu de fleurs, et qu'on ne peut
prévoir, par suite de son singulier mode d'inflorescence, où ces fleurs naî-
tront, je n'ai pu en faire l'organogénie d'une manière complète; niais ce
que je dirai pourra suffire pour bien déterminer ses analogies.
Inflorescence. Dans les Berberis, il y a des bourgeons à feuilles et des
bourgeons à fleurs, et il est difficile, à priori, de dire où naîtront sur une
branche les uns ou les autres. Dans les Mahonia, tous les bourgeons sont
à feuilles et à fleurs, et lorsqu'on étudie un de ces bourgeons, on observe, à
l'aisselle de chacune de ses écailles, un groupe de fleurs enveloppé à sa base
par deux bractées foliacées. Ce groupe de fleurs est une grappe; et si l'on
écarte les deux bractées foliacées qui l'embrassent, on remarque un grand
nombre de fleurs naissant chacune à l'aisselle d'une petite bractée mère, et
d'autant plus jeunes qu'elles sont situées plus haut sur l'axe de l'inflores-
cence.
Bractées. Si l'on concentre son attention sur une de ces fleurs, et que
l'on suive son développement, on voit poindre d'abord, à droite cl à gauche
Je la bractée mère, deux petits mamelons, rudiments de deux bractées
secondaires. Quelquefois il en naît une troisième en avant, du côté de la
bractée mère. On a, dans le premier cas, deux, et dans le second trois
bractées secondaires qui envelopperont plus tard la fleur. 11 est à noter que
ces trois bractées apparaissent successivement. Dans le plus grand nombre
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