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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0379
ORDRE DES CRASSULACÉES.
C'est entre les Saxifrages et les Caryopbyllées qu'Àdanson etA.-L. de
Jussicu placent les Crassulacées. Lindley (Vegetable Kingdom), au con-
traire, les range dans son alliance des Violales entre les Sauvagésiées et
les Turnéracécs. M. Brongniart (Enum, des pl.), sans s'éloigner beaucoup
des idées d'Àdanson et de A.-L. de Jussicu, les intercale entre les Cactées
et les Élatinées. Celle divergence d'opinion sur la place que doit occuper
dans la classification naturelle un ordre aussi nettement défini que les Cras-
sulacées, n'cst-il pas la preuve la plus éclatante que l'on ne connaît point
encore les principes qui doivent guider les botanistes dans l'établissement
de celle classification naturelle et que, quoi qu'on en ait pu dire, c'est encore
à la méthode d'Adanson, c'est-à-dire à la méthode de tâtonnement qu'on a
recours pour y arriver.
Inflorescence. L'inflorescence des Sempervivum tectorum et du Scdum
acre est unecyme uniparc scorpioïde. Chaque axe, avant de se terminer par
une fleur, produit une bractée fertile. Celle bradée fertile reste quelquefois
au point où elle est née, et par suite la fleur esl oppositifoliée, mais ailleurs,
en devenant plus ou moins connéc avec l'axe auquel elle donne naissance à
son aisselle, elle semble grimper le long de cet axe. 11 résulte de là des ap-
parences trompeuses , en ce sens que , d'une part, on ne trouve plus de
bractée à la base du rameau, et que de l'autre, la bractée mère de ce
rameau semble en être la production.
Dans le Sed.um oppositifolium, l'inflorescence est une eyme biparo, et
par suite la fleur est toujours dans la dichotomie, flos in dichotomia. Mais ,
chose singulière, les bractées que produisent les branches de la bifurcation,
au lieu de rester à la base de ces branches , deviennent connées avec elles
jusqu'à la bifurcation supérieure, en sorte que, tandis que la bifurcation
supérieure en présente trois, savoir : deux qui sont nées à la base des
branches de celte bifurcation supérieure, et une troisième, qui esl la bradée
mère connée et qui est latérale. On n'en observe aucune à la base de la
bifurcation inférieure.
&6
C'est entre les Saxifrages et les Caryopbyllées qu'Àdanson etA.-L. de
Jussicu placent les Crassulacées. Lindley (Vegetable Kingdom), au con-
traire, les range dans son alliance des Violales entre les Sauvagésiées et
les Turnéracécs. M. Brongniart (Enum, des pl.), sans s'éloigner beaucoup
des idées d'Àdanson et de A.-L. de Jussicu, les intercale entre les Cactées
et les Élatinées. Celle divergence d'opinion sur la place que doit occuper
dans la classification naturelle un ordre aussi nettement défini que les Cras-
sulacées, n'cst-il pas la preuve la plus éclatante que l'on ne connaît point
encore les principes qui doivent guider les botanistes dans l'établissement
de celle classification naturelle et que, quoi qu'on en ait pu dire, c'est encore
à la méthode d'Adanson, c'est-à-dire à la méthode de tâtonnement qu'on a
recours pour y arriver.
Inflorescence. L'inflorescence des Sempervivum tectorum et du Scdum
acre est unecyme uniparc scorpioïde. Chaque axe, avant de se terminer par
une fleur, produit une bractée fertile. Celle bradée fertile reste quelquefois
au point où elle est née, et par suite la fleur esl oppositifoliée, mais ailleurs,
en devenant plus ou moins connéc avec l'axe auquel elle donne naissance à
son aisselle, elle semble grimper le long de cet axe. 11 résulte de là des ap-
parences trompeuses , en ce sens que , d'une part, on ne trouve plus de
bractée à la base du rameau, et que de l'autre, la bractée mère de ce
rameau semble en être la production.
Dans le Sed.um oppositifolium, l'inflorescence est une eyme biparo, et
par suite la fleur est toujours dans la dichotomie, flos in dichotomia. Mais ,
chose singulière, les bractées que produisent les branches de la bifurcation,
au lieu de rester à la base de ces branches , deviennent connées avec elles
jusqu'à la bifurcation supérieure, en sorte que, tandis que la bifurcation
supérieure en présente trois, savoir : deux qui sont nées à la base des
branches de celte bifurcation supérieure, et une troisième, qui esl la bradée
mère connée et qui est latérale. On n'en observe aucune à la base de la
bifurcation inférieure.
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