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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0385

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ORDRE DES DATISCÉES.

Cet ordre a été établi par R. Brown en 1826 , et a pour type un genre
connu depuis longtemps, niais sur les affinités duquel les botanistes sont loin
d'être d'accord. Ainsi, tandis qu'Adanson le range dans sa famille des
Porlùlàcëes entré lès Tetragonia et les Philadelphus , A.-L. de Jùssîéu les
renvoie à la fin de son Gênera, parmi les Incertœ sedis. Et dans ces der-
niers temps Lindley, dans son Vegctable Kingdom , les met entre les
Bégoniacées et les Cucurbitacées , tandis que M. Brongniart, revenant aux
idées d'Adanson , les intercale entre les Crassulacées et les Philadclphécs.

Lorsqu'on suit avec soin les développement successifs de la llcur mâle
et de la llcur femelle des Datisca, on est tellement frappé des analogies que
ces plantes présentent avec les Cucurbitacées , qu'on ne comprend pas que
l'opinion de M. Lindley ne soit point depuis longtemps et généralement
adoptée.

FLEUR MALE.

Chaque llcur màlc naît à l'aisselle d'une bractée mère et est accompagnée
de deux bractées latérales secondaires fertiles. Par suite, l'inflorescence
est une eyme diehotome.

Le calice se compose de six sépales rangés sur deux vcrticillcs qui appa-
raissent l'un après l'autre. Dans le verticille externe, deux folioles sont anté-
rieures et apparaissent avant L'autre qui est postérieure. Dans le verticille
interne, la foliole antérieure apparaît avant les deux autres. Ces folioles sont
libres jusqu'à la base.

Les étamincs sont nombreuses ; il y en a d'abord six superposées aux
folioles du calice, et il m'a été impossible de dire si elles naissent toutes à la
fois. Le plus souvent on en compte une septième , qui occupe le centre, et
qui n'est en quelque sorte que l'extrémité du réceptacle prolongée et
transformée ; quelquefois, au lieu de cette étaminc centrale, on en compte
trois ou quatre. Ces étamines, du reste, quel que soit leur nombre, sont
 
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