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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0391

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ORDRE DES PHILADELPHÉES.

Les botanistes ne sont pas d'accord sur la place que doit occuper l'ordre
des Philadclphées dans la classification générale . Trois opinions se sont fait
jour : quelques-uns , comme Endlicher, suivant les errements de B. de
Jussicii, mettent les Philadclphes entre les Onagres et les Salicaires ;
d'autres, avec A.-L. de Jussieu, les rapprochent des Myrtes. Decandolle et
Âch. Richard partagent cette manière de voir; d'autres enfin, tels que
MM. Ad. Brongniart et Lindley, les rangent .avec Adanson à côté des Saxi-
frages. De ces trois opinions, laquelle faut-il adopter ? L'étude organogénique
de la fleur ne révèle-t-ellc pas quelques faits nouveaux qui viennent à l'appui
de l'une ou de l'autre ?

Inflorescence. Chaque fleur, dans les Philadelphus, est accompagnée de
deux feuilles opposées, fertiles, c'est-à-dire qu'à l'aisselle de chacune de ces
deux feuilles naît une autre fleur accompagnée de même de deux nouvelles
feuilles plus petites, mais également fertiles, et cette trichotomie se continue
pendant plusieurs générations successives ; c'est à peu près la même chose
dans les Deutzia.

Calice et Corolle. Le calice àesPhiladelpIms est de quatre sépales : deux
sont latéraux, et deux sont l'un antérieur et l'autre postérieur; les deux la-
téraux apparaissent après les autres. Dans les Deutzia, les sépales sont au
nombre de cinq, et naissent successivement dans l'ordre quinconcial. Deux
sont antérieurs, ce sont les sépales 1 et 3 ; deux sont latéraux , ce sont les
sépales k et 5 ; et un postérieur, le sépale 2. Du reste, dans les Philadelphus
comme dans les Deutzia, ces sépales restent toujours libres jusqu'à la base,
et se disposent en préfloraison valvaire. Les pétales, qui sont au nombre de
quatre dans les Philadelphus, de cinq dans les Deutzia, sont en prétloraison
contournée.

Androcée. Le mode de développement de l'androcée des Philadelphus
rappelle, à beaucoup d'égards, celui que j'ai décrit dans les Nitrariées : ce
sont, à l'origine, quatre mamelons alternes avec les pétales; puis, à la
 
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