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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0436

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ORDRE DES CHLORANTHÉES.

Le genre Chloranikus, établi par Swartz pour une petite plante sous-fru-
tescente de la Chine, était placé par A.-L. de Jussieu parmi ses Incertœ
sedis. R. Brown, le premier, en fit le type d'uu groupe particulier qu'il
nomma Chloranthées, et depuis lors ce groupe a été admis par tous les bo-
tanistes. Seulement ses affinités ont été très discutées, et par suite sa place
dans la classification générale a beaucoup varié. Ainsi tandis que M. Bron-
gniart place les Chloranthées entre les Cératophyllées et les Loranthacées,
dans sa classe des Santaliriées,Lindley, Vegetable Kingdom,]cs, range avec
les Saururées et les Poivres, dans son alliance des Piperales.

Le Chîormthusinconspicuus fleurit chaque année en abondance dans les
serres du Muséum, et quand on s'y prend de bonne heure, on a facilement
tous les âges de la Heur sur le même pied, car son inflorescence est un épi.
Chaque fleur est sessile sur l'axe floral ; elle naît à l'aisselle d'une bractée
mère et n'est jamais accompagnée de deux bractées latérales secondaires.

Cette fleur est toujours nue, c'est-à-dire ne présente jamais à aucune épo-
que la moindre trace de calice ni de corolle. Elle se compose seulement de
trois étamines connées entre elles, de façon à former une sorte d'écaillé sta-
minale trilobée. L'une de ces étamines est biloculaire, les deux autres sont
upiloculaires, par suite de l'avortement d'une des loges. Lorsqu'on suit la
série des développements par lesquels passent ces étamines, on voit d'abord
poindre sur le réceptacle l'étamine médiane, puis les deux latérales. Libres
complètement à l'origine, ces trois étamines deviennent promptement con-
nées à leur base. Un sillon longitudinal se montre ensuite sur la médiane
et la sépare en deux loges qui grandissent et s'ouvrent par des fentes lon-
gitudinales du côté du pistil, tandis que le connectif s'allonge à son sommet,
dépasse les loges et se termine en pointe. Dans les étamines latérales, le
connectif se prolonge également en pointe ; mais des deux loges qu'il sépare,
l'une d'elles se développe seule, celle qui est sur le côté libre de l'écaillé
staminale trilobée; l'autre, celle qui serait voisine de l'étamine biloculaire,
avorte complètement.
 
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