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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0597

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ORDRE DES GLOBULARIÉES.

La position des Globularia dans la classification générale a été longtemps
incertaine. Adanson les plaçait dans sa famille des Garous à côté des Brunia
avec le Statice, non loin des Conocarpus. A. L. de Jussieu les mit avec
les Samolus à la suite des Primula, sons le titre de genus Lysimachiis
affine. C'est A. P. Decandolle qui en fit le premier le type d'un groupe
distinct, sous le nom de Globulaires, que M. Ad. Brongniart dans son Énu-
mération des plantes place dans sa classe des Sélaginoïdées entre les Jasminées
et les Sélaginées avec les Myoporinées. Lindlcy, dans son Vegelable
Kingdom, n'adopte pas cet ordre, et réunit les Globularia et les Selago
dans un seul et même groupe.

C'est à Madère, en 1850, que j'ai commencé l'étude organogénique de
la fleur de Globularia sur une espèce qui en est originaire et qu'on appelle
Globularia longifolia. Je les ai ensuite continuées à mon retour en France
sur le Globularia vulgaris, qui croît en abondance aux environs de Paris.
Et comme dans ces deux plantes l'inflorescence est un capitule, on peut
trouver souvent sur ce capitule, pourvu qu'on le choisisse assez jeune, des
fleurs de tout âge.

Inflorescence. Calice. Les fleurs, comme je viens de le dire, sont en capi-
tules dans le Globularia vulgaris comme dans le Globularia longifolia ;
seulement ces capitules naissent à l'aisselle de feuilles, dans le Globularia
longifolia, et sont par suite axillaires, tandis que dans le Globularia vulgaris
ils sont placés à l'extrémité des tiges, et par conséquent terminaux. Chaque
fleur dans le capitule naît à l'aisselle d'une bractée mère, et n'est jamais
accompagnée de bractées secondaires latérales. Le calice se compose de
cinq sépales qui naissent successivement dans l'ordre quinconcial. Deux
sont antérieurs, ce sont les sépales 1 et 3 ; deux sont latéraux, ce sont les
sépales h et 5 ; enfin un est postérieur, c'est le sépale 2. Libres à l'origine,
ils deviennent plus tard connés et constituent un calice gamosépale à peine
irrégulier.
 
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