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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0610
ORDRE DES POLËMONIACÈES.
Les Polémoniacées se divisent naturellement en deux sections qui ont
pour types, la première, les Phlox, la seconde les Polemonium et les Co-
bœa. Les Phlox n'ont le plus souvent qu'un seul ovule dans chaque loge,
et si parfois on en observe deux, ce n'est en quelque sorte que par accident.
Les Polemonium et lésCoÏÏœa, au contraire, ont toujours un grand nombre
d'ovules. C'est A.-L. de Jussièu qui a crée cet ordre dans son Gênera plan-
tai'um, les Phlox cl les Polemonium étant réunis, on ne sait trop pour-
quoi, par Adanson avec les Scrophularia et beaucoup d'autres genres dans
sa famille des Personnes.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence des Polemonium, des Phlox et
des Cobœa, procède toujours par dichotomie. Chaque fleur est accom-
pagnée de deux bractées secondaires latérales et fertiles. Le calice se com-
pose de cinq sépales qui apparaissent successivement sur le réceptacle dans
l'ordre quincpncial. Les sépales 1 et 3 sont antérieurs; les sépales k et 5,
latéraux, et le sépale 2 est postérieur. Libres à l'origine, ils deviennent
promplcment connés à leur base ; ils forment un calice gamosépale.
Corolle. Les pétales sont au nombre de cinq et alternent avec les sépales.
Ils se montrent tous à la fois et se développent peu pendant longtemps, en
sorte nue, dans un bouton assez âgé, ils sont beaucoup plus petits que les
étamines et sembleraient être nés après elles. Ce n'est que peu de temps
avant l'anlbèsc qu'ils regagnent le temps perdu, si je puis m'exprimer
ainsi, en grandissant très rapidement. Libres aussi à l'origine, ils devien-
nent connés à leur base, et forment une corolle gamopétale régulière, dont
la préfloraison est convolutive.
Androcée. Il n'y a jamais que cinq étamines à l'androcéc, comme du
reste c'est le cas le plus fréquent parmi les plantes gamopétales. Ces cinq
étamines apparaissent toutes en même temps après les pétales, et alternent
avec eux. Complètement indépendantes de la corolle à leur naissance, elles
deviennent bientôt connées avec elle et semblent insérées à sa surface.
Les Polémoniacées se divisent naturellement en deux sections qui ont
pour types, la première, les Phlox, la seconde les Polemonium et les Co-
bœa. Les Phlox n'ont le plus souvent qu'un seul ovule dans chaque loge,
et si parfois on en observe deux, ce n'est en quelque sorte que par accident.
Les Polemonium et lésCoÏÏœa, au contraire, ont toujours un grand nombre
d'ovules. C'est A.-L. de Jussièu qui a crée cet ordre dans son Gênera plan-
tai'um, les Phlox cl les Polemonium étant réunis, on ne sait trop pour-
quoi, par Adanson avec les Scrophularia et beaucoup d'autres genres dans
sa famille des Personnes.
Inflorescence. Calice. L'inflorescence des Polemonium, des Phlox et
des Cobœa, procède toujours par dichotomie. Chaque fleur est accom-
pagnée de deux bractées secondaires latérales et fertiles. Le calice se com-
pose de cinq sépales qui apparaissent successivement sur le réceptacle dans
l'ordre quincpncial. Les sépales 1 et 3 sont antérieurs; les sépales k et 5,
latéraux, et le sépale 2 est postérieur. Libres à l'origine, ils deviennent
promplcment connés à leur base ; ils forment un calice gamosépale.
Corolle. Les pétales sont au nombre de cinq et alternent avec les sépales.
Ils se montrent tous à la fois et se développent peu pendant longtemps, en
sorte nue, dans un bouton assez âgé, ils sont beaucoup plus petits que les
étamines et sembleraient être nés après elles. Ce n'est que peu de temps
avant l'anlbèsc qu'ils regagnent le temps perdu, si je puis m'exprimer
ainsi, en grandissant très rapidement. Libres aussi à l'origine, ils devien-
nent connés à leur base, et forment une corolle gamopétale régulière, dont
la préfloraison est convolutive.
Androcée. Il n'y a jamais que cinq étamines à l'androcéc, comme du
reste c'est le cas le plus fréquent parmi les plantes gamopétales. Ces cinq
étamines apparaissent toutes en même temps après les pétales, et alternent
avec eux. Complètement indépendantes de la corolle à leur naissance, elles
deviennent bientôt connées avec elle et semblent insérées à sa surface.