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Payer, Jean-Baptiste
Traité d'organogénie comparée de la fleur (Band 1): Texte — 1857

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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0647

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ORDRE DES RUBIÀCEES.

Je n'ai étudie dans cet ordre que les plantes du groupe des Aspérulées.
Toutes présentent ce singulier mode de développement du calice dont j'ai
déjà parlé à l'occasion des Yalérianées, et qui bouleverse tontes nos idées
sur l'ordre d'apparition des organes. La fleur étant considérée comme un
bourgeon et ses diverses parties comme des feuilles modifiées, on doit s'at-
tendre à ce que le calice, dans l'ordre des évolutions, apparaîtra avant la
corolle, celle-ci avant les étamines", et les élamines avant le pistil. C'est, en
effet, ce que j'ai observé dans la plupart des cas. Mais dans les Aspérulées,
comme dans les Valérianées et dans les Composées, le calice n'apparaît
bien certainement qu'après les pétales et les étamines. Qu'est-ce à dire ?Ce
calice des botanistes ne serait-il point un véritable calice? C'est là une
question qui trouvera sa placé dans les considérations générales que je
donnerai plus loin.

Inflorescence. Corolle. L'inflorescence des Rubia, des Galium et des
Asperula procède toujours par dichotomie. Chaque fleur est toujours
accompagnée de deux bractées secondaires latérales et fertiles. La corolle
se compose à l'origine de quatre pétales qui apparaissent tous en même
temps sur le mamelon floral. Il y en a deux antérieurs et deux postérieurs.
Libres en naissant, ils deviennent plus tard connés à la base et forment
une corolle rotacée dont la préfloraison est valvaire.

Androcée. Les étamines se montrent aussi toutes à la fois après les
pétales, avec lesquels elles alternent. Complètement indépendantes de la
corolle d'abord, elles deviennent ensuite connées à leur base et sont insé-
rées à sa gorge. Leur développement n'offre du reste rien de particulier.
Chacune d'elles se compose d'un filet et d'une anthère biloculairc, introrse,
s'ouvrant par deux fentes longitudinales.

Calice. Ce n'est qu'après l'apparition de la corolle et des étamines que
l'on voit poindre ce que les botanistes appellent le calice. C'est un bourrelet
circulaire sûr lequel on n'aperçoit jamais à aucun âge la moindre trace de
crénelures.
 
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