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https://doi.org/10.11588/diglit.9757#0691
ORDRE DES CANNÉES.
La fleur des Canna a pendant longtemps embarrassé les Botanistes. La
multiplicité des pétales, leurs formes et leurs grandeurs diverses, l'androcéc
représenté par une seule élamine imiloculaire ressemblant davantage à
une moitié d'élamine qu'à nue étaminc entière, le style, le Stigmate aplati
et presque pélaloïde, tout concourait à masquer la véritable Symétrie de
celte fleur, et parlant ses véritables affinités. M. Lestiboudois est le pre-
mier que je sacbe, qui ait reconnu que ces prétendus pétales sont pour la
plupart des staminodes, c'est-à-dire des éfamines transformées et devenues
pétaloïdes'; niais il s'est trompé en croyant qu'il y a deux véfticilïès à
l'androcéc; l'organogénic, ainsi qu'on va le voir, monlrc qu'il n'y en a
qu'un seul, et (pie si le nombre des staminodes est plus considérable qu'il
ne devrait l'élre, cela lient à ce qu'il y a quelques dédoublements.
Inflorescence. L'inflorescence des Canna se compose de petites cymes
nnipares scorpioïdes réduites le plus ordinairement à deux fleurs, et nais-
sant à l'aisselle de bractées le long d'un axe commun. Chaque flêiuv par
suite, est accompagnée d'une bractée secondaire latérale.
Périanlhe. Le périanthe est double et comprend six divisions donl (rois
sont externes et trois internes. Les trois divisions externes apparaissent
successivement sur le réceptacle. Celle qui naît la première est sur le côté
opposé à la bractée secondaire latérale et fertile. Celle qui naît, ensuite est
placée du côté de cette bradée secondaire latérale et fertile, mais un peu
en arrière; enfin la troisième est antérieure. Ces (rois divisions restent
toujours libres jusqu'à leur base, à quelque àgc qu'on les considère, et
dans le boulon ils se recouvrent dans l'ordre de leur naissance, c'est-à-dire
que la première née recouvre les deux aulrcs, la deuxième née est recou-
verte d'un côté pat la première née et recouvre de l'autre côté la troisième,
qui est complètement intérieure.
Les trois divisions internes alternent avec les trois divisions externes;
elles apparaissent toutes en m£mc temps, et une fois nées, elles continuent
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La fleur des Canna a pendant longtemps embarrassé les Botanistes. La
multiplicité des pétales, leurs formes et leurs grandeurs diverses, l'androcéc
représenté par une seule élamine imiloculaire ressemblant davantage à
une moitié d'élamine qu'à nue étaminc entière, le style, le Stigmate aplati
et presque pélaloïde, tout concourait à masquer la véritable Symétrie de
celte fleur, et parlant ses véritables affinités. M. Lestiboudois est le pre-
mier que je sacbe, qui ait reconnu que ces prétendus pétales sont pour la
plupart des staminodes, c'est-à-dire des éfamines transformées et devenues
pétaloïdes'; niais il s'est trompé en croyant qu'il y a deux véfticilïès à
l'androcéc; l'organogénic, ainsi qu'on va le voir, monlrc qu'il n'y en a
qu'un seul, et (pie si le nombre des staminodes est plus considérable qu'il
ne devrait l'élre, cela lient à ce qu'il y a quelques dédoublements.
Inflorescence. L'inflorescence des Canna se compose de petites cymes
nnipares scorpioïdes réduites le plus ordinairement à deux fleurs, et nais-
sant à l'aisselle de bractées le long d'un axe commun. Chaque flêiuv par
suite, est accompagnée d'une bractée secondaire latérale.
Périanlhe. Le périanthe est double et comprend six divisions donl (rois
sont externes et trois internes. Les trois divisions externes apparaissent
successivement sur le réceptacle. Celle qui naît la première est sur le côté
opposé à la bractée secondaire latérale et fertile. Celle qui naît, ensuite est
placée du côté de cette bradée secondaire latérale et fertile, mais un peu
en arrière; enfin la troisième est antérieure. Ces (rois divisions restent
toujours libres jusqu'à leur base, à quelque àgc qu'on les considère, et
dans le boulon ils se recouvrent dans l'ordre de leur naissance, c'est-à-dire
que la première née recouvre les deux aulrcs, la deuxième née est recou-
verte d'un côté pat la première née et recouvre de l'autre côté la troisième,
qui est complètement intérieure.
Les trois divisions internes alternent avec les trois divisions externes;
elles apparaissent toutes en m£mc temps, et une fois nées, elles continuent
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